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Juin 2018

France

PDV VICTOIRE

-Ouais?

-Tu fais quoi? demande Paul en venant sur mon lit.

-Rien.

-Tu fais un pingpong avec moi?

-Genre tu as trouvé personne d'autre?

-Mais c'est avec toi que je veux joué.

-Tu ne veux pas genre demandé à Antoine? Ou Mbappé?

-C'est avec toi que je veux joué.

-J'arrive.

-Yes. Alors débout.

-J'aimerai bien que tu sortes pour que je puisse me sapper.

-Ouais, bien sur. Tu as 2 minutes.

Il s'en va et je sors du lit pour enfilé un leggings. Je m'attache rapidement les cheveux et je met mes chaussures.

-Je suis prête. je dis.

On est descendu pour aller à la table. Nos raquettes en main on est parti dans une partie endiablé. Paul est comme moi, on fait en sorte de joué pour gagner et ça passe par beaucoup de gros mots et de mauvaise foi.

-On va en sortie vélo. dit NG. Paul tu vas être en retard.

-Tu viens Victoire?

-Non, ça ne me dis rien.

-Allez, ça peut être cool. dit Paul.

-Mon chat tu veux venir avec nous? me demande Didier. On t'a préparer un vélo.

-Oui, elle vient. dit Paul à ma place.

-Super.

Je soupire mais je capitule en voyant mon père très heureux de cette nouvelle. Je monte mettre des fringues qui ne craigne rien, parce que vu le temps, le sol va être gras.

-Victoire je t'ai pris un super casque. Tu vas être super sexy. se moque Rami.

-Moi je suis refait juste parce que je te vois avec un casque. continu Olivier.

-Je crois que je préférer m'ouvrir le crâne que de mettre un casque. je soupire.

-Vu ta chute de la dernière fois. dit mon père. Il vaut mieux que tu portes un casque. Tu veux une dorsale peut être?

Les joueurs rigole.

-Très drôle Didier.

Je fou mon casque et on a pris la route. Les gars sont en plusieurs petits groupes et font les cons.

-Tu traines. Tu as le cul trop lourd?

-Je t'emmerde Anto.

Il ricane.

-Fait au moins semblant d'être contente. il ajoute.

-Je suis super heureuse, joie, papillon, arc en ciel.

-Je te sens cynique.

-Moi? Jamais.

Ce n'est qu'une bonne heure plus tard qu'on rentre à Clairefontaine.

-Ca va? me demande Hugo. Tu es toute blanche.

-Je suis plus habitué à vous suivre. je répond.

Il s'assoit avec moi et me donne un sucre.

-J'en est toujours sur moi.

-Merci.

Il me donne sa gourde pour le faire passé.

-Je te connais depuis tes 12 ans, avec ton appareil dentaire multicolore et tes superbes permanantes.

-Oh mon dieu. je dis en ricannant.

-Tu sais que je suis là, si tu as besoin de parler?

-Anto m'a dit pareil. J'ai vraiment une sale gueule pour que vous me disiez ça?

-Non, mais on sait que si tu es là, c'est sérieux. C'est pas juste un petit rasso.

-Wesh.

-Oliver pitié ne dis plus wesh. râle le capitaine.

-C'est quoi cette larme? il me demande.

-Rien. je dis en l'essuyant.

-Viens là.

Olivier m'ouvre ces bras et Hugo pose sa main dans mon dos. Avoir un père séléctionneur, c'est passé beaucoup de temps avec les joueurs. Il y a ceux qui ne m'aime pas, ou qui on limite peur de me parler. Et puis il y a ceux comment Hugo, Olivier, NG et quelques autres. Des joueurs que j'aime sincèrement et que je considère comme des grands frères.

-Pardon. je dis en me reprenant.

-T'excuse jamais. dit Hugo.

-Est ce que vous pouvez garder ça pour vous? Papa à pas besoin de le savoir.

-Bien sur. me dit Olivier. Mais on est là okay?

-Je sais. Merci les gars.

Je séche mes larmes et ils embrasse ma joue. On est remonté au château, je suis aller me prendre un douche avant de me mettre sous la couette.

-Oui. je dis quand on frappe.

-Si on te demande je ne suis pas là. dit Antoine.

Il va dans la salle de bain et trente seconde plus tard Presnel arrive.

-Tu n'aurais pas vu Antoine?

-Non.

Il va vers ma salle de bain.

-Je peux?

-Tu peux, mais tu vas ne trouvé que des tangas et des fringues sale.

-On va zapper ça alors. Tu me dis si tu le vois?

-Promis.

Il s'en va et claque la porte.

-Tu peux sorti.

-J'ai eu chaud. J'aime bien le noir.

Je lève les yeux au ciel comprenant qu'il fait référence à ma lingerie.

-Qu'est ce que tu as fait?

-Il est possible qu'au lieu d'une pichenette je lui ai mis une tarte de forain.

Je souris alors qu'il se pose sur mon lit.

-Tu as des vêtements sale. je râle.

-Je suis au dessus. Ta chambre est plus grande que la mienne. il râle. Je pensais être le chouchou.

-Je suis sa fille.

-Tu me fais de l'ombre, ça ne me va pas.

-Pardon, tu veux que je demande qu'il me retire de son héritage?

-Ouais, si il peut me mettre moi.

-N'importe quoi. je dis en pouffant.

-Tout le monde est content que tu sois là.

-Tu crois?

-Les anciens oui. Les plus jeunes ont peur de toi.

-N'importe quoi. je répond.

-Et toi?

-Moi quoi?

-Tu es heureuse d'être là?

-J'ai toujours aimé Clairefontaine.

Il sourit et se lève.

-Je pense que je danger est parti. Merci Victo.

Il est parti et moi j'ai fermer mes stores pour m'endormir totalement crever de cette après midi.

Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant