Sept T1

9

Juillet 2018

Russie

PDV ANTOINE

On a passé les quart, on est qualifié pour les demi finales. Et pourtant, je n'arrive pas à me réjouir. C'est encore plus le bordel parce que nos familles peuvent venir ce soir.

-Papa.

-Mon amour.

Je rattrape ma fille et je la serre dans mes bras. Je sens son doux parfum à la vanille.

-J'ai ton teeshirt.

-Et tu es la plus belle des petites filles. je souris.

J'embrasse la tempe d'Erika, la mère de ma fille. Je souris et je prend mes parents et mon petit frère dans mes bras. Je met un sourire sur mes lèves, propablement faux mais c'est pas grave, il fera l'affaire.

-C'étais un beau match. dit mon père.

-Merci papa.

On s'est poser avec la famille Lloris pour manger. La bonne ambiance est partout, mais je suis pas dedans.

-Vous savez ou est Victoire? demande Olivier en venant. Jennifer voulait la voir.

-Je ne sais pas. répond Hugo.

Effectivement, Didier est présent avec sa femme, mais pas de Victoire. Leur visage son fermer, on voit l'inquiétude d'un parent pour son enfant.

-Va la chercher. dit Marine à son mari.

Ils vont chercher Paul et s'en vont.

-Tu n'y va pas? me demande Erika. Victoire est importante pour toi.

-Elle est entre de bonne main. je la rassure.

Je regarde Mia et je me sens égoiste de pouvoir être avec ma fille et de lui imposer cette vision. On est tous aller se coucher et j'ai installer Mia dans le lit.

-Antoine il faut qu'on parle nous deux. me dit Erika.

-Est ce qu'on peut attendre la fin de la compétition pour en parler? je demande. C'est pas le lieu pour parler d'un divorce ou de je ne sais quoi d'autre. Prend le lit, je vais aller dormir en bas.

-Antoine.

-Non.

Je ne répond rien et je prend une veste pour sortir. J'ai été prendre l'air et j'ai souris en voyant une tête blonde dans la piscine.

-Une fille seule dans une piscine, ça fait mauvais film.

-C'est le seul endroit ou je pouvais être seule. elle répond. Comment ça va?

-Bien.

-Non. elle répond. Tu as éliminer l'Argentine.

-Il le fallait, je m'en veux, mais je sais qu'eux non.

-Mais tu as Mia et Erika.

-Mia ouais. Erika je m'en serai bien passé.

-Ca ne va pas entre vous? elle tente.

-Juste avant de partir en préparation pour la coupe du monde, je l'ai surpris avec un autre homme.

-Je suis désolée.

-Pourquoi? C'étais pas toi dans ce lit. je répond.

-Qui le sait?

-Toi. je répond. J'en ai parler.

-Parce que ça le rend réel.

-Elle veut qu'on fasse une thérapie pour arranger les choses. Mais je crois que ça m'ouvre les yeux sur nous et sur le fait que ça n'allait plus depuis longtemps. Que je suis rester par habitude, pour Mia et par confort. Les gens me rirais au nez, mais c'est pas simple d'avoir une vie de footballeur.

-Je sais. elle me rassure. Tu devrai te donner du temps pour réfléchir. Ne prend pas une décision sur un coup de tête.

-Elle est prise depuis longtemps, mais c'est pas le moment de la formuler.

-On parle beaucoup de mes problèmes, mais je suis là, si tu as besoin de parler aussi.

-Tu vas le regretter, ne parles pas trop vite.

-Non, j'aime parler avec toi.

Je la regarde et je souris.

-T'es crevé. elle dit en me voyant baillé.

-Je veux pas dormir avec elle. Je vais aller dans un canapé.

-Tu peux prendre mon lit si tu veux.

-C'est plus confortable que le canapé.

-T'inquiète, si on me demande je dirais que tu as pris le canapé.

Je souris et on monte dans sa chambre, elle est aller se changer et je me suis poser dans le lit.

-Tu ne m'as pas fait ton retour du match. je dis quand elle revient.

-Le collectif est là. On a senti que le match était dure. Ca s'est vu pour toi aussi.

-Ca en parle sur les réseaux.

-Ils connaissent ton attachement pour ce pays.

-Tu y es allé.

-Non.

-C'est un pays magnifique, tout est beau. Je t'emmènerai un jour.

-Ne fais pas de promesse que tu ne tiendras pas.

-Je comptais la tenir. je répond.

Elle coupe la lumière et cherche son doudou, je me penche et le récupérer au sol.

-Tu as mis monsieur chien par terre?

-Ah non, il a sauter du lit. je répond. Tu veux que je te montre?

-Jette monsieur chien et je te jette par la fenêtre.

-T'y crois?

-Que monsieur chien est vivant?

-Non.

-Que monsieur chien absorbe mes cauchemars?

-Non. Arrête avec monsieur chien.

-Alors quoi?

-Qu'on puisse gagner.

-Ce serai le plus beau cadeaux d'anniversaire.

-C'est vrai que tu vas avoir 20 ans.

-Je suis né le jour de la victoire de papa, j'espère vous portez chance aussi. Même si vous n'avez pas tellement besoin de chance.

-Tu veux quoi pour tes 20 ans?

-Autre que la victoire?

-Ouais.

-J'aimerai ma fille, mais j'y crois pas. J'ai pas de vrai cadeau en tête.

On a passer un bon moment de la nuit à refaire de la nuit, et j'ai passer le reste à tourner en rond dans le lit. A savoir comment me débrouiller pour lui offrir le plus beau des cadeaux pour son anniversaire.