4

184 12 0
                                    

Juin 2018

Russie

PDV VICTOIRE

C'est le premier jour de match, les visages sont tous fermé depuis ce matin. Je pense lire un mélange d'excitation et surtout d'appréhension.

-Tu stress? je demande à Kylian.

-Je crois que je ne réalise ap. Je suis titulaire pour le premier match.

-D'après mon expérience de compétition, appréhende ce match comme un match classique. Ne doute pas de toi, fais simplement ce que tu sais faire.

-Tu as l'habitude de rassurer les joueurs?

-Je ne sais pas si c'est une habitude. Mais je dis juste ce que j'aurai aimé entendre.

-Merci. T'es sur le banc?

-Je ne sais pas encore. Je vais voir avec papa.

Le bus arrive et les joueurs sortent, j'attend que la folie soit sortie pour aller en direction des vestiaires. Les garçons se changent et moi j'attend parce que clairement flemme de voir des horreurs. Je me suis posé dans une salle un peu plus loin pendant que les garçons partent s'échauffer sur le terrain.

-Tu te caches? me demande Antoine.

-Je déteste les journalistes. je soupire.

-C'est vrai que madame est Youtubeuse.

-Sans commentaire Griezmann. je dis en le sentant se moquer. Et c'est était.

-J'aimais bien ce que tu faisais.

-Parce que tu regardais mes vidéos? je demande surpris.

-Pourquoi ça t'étonnes?

-Ta femme t'a forcé à l'époque?

-Non mais vraiment. il répond. Je regardais premier degrés, j'aimais bien ce que tu fais.

-Oh. je dis surpris.

-Mais je suis pas le seul.

-Qui d'autre? je demande étonnée.

-Paul, Samuel, Pavard, Hugo, Oliver, Matuidi. On était beaucoup.

Je reste silencieux, ne m'attendant absolument pas à ça.

-Tu pourrais recommencer à filmé.

-Quoi?

-La coupe du monde. C'est pas tous les jours que tu peux être infiltré comme ça.

-Vous êtes déjà filmez.

-Mais pas tout le temps. Tu pourrais faire des vidéos sur les off. Et en vrai, je serai trop chaud de faire une vidéo, et d'autres aussi je pense.

-Hum. Je ne sais pas. je répond. J'ai rien fait depuis un moment. J'ai plus trop la tête à ça.

Il ne dit rien et se concentrer sur son entrainement et moi aussi. Guy vient le récupéré puisqu'il est l'heure d'aller au vestiaire, le match commence dans 10 minutes.

-Tu fais quoi mon chat? demande Didier. Banc? Gradin?

-Marine est en gradin. me dit Hugo.

-Gradin alors. je souris.

Mon père me donne mon pass et j'encourage les joueurs titulaires avant de devoir monter en tribune.

-Tata Vivi.

-Anna-Rose.

Je prend les deux filles Lloris dans mes bras.

-Comment va ma Deschamps préféré?

-Ca va et toi? je demande à Marine.

-Stresser à en mourir. Comment sont les garçons?

-Concentré.

-Mon dieu, tu me met un coup de vieux. rigole Jennifer.

Je prend l'épouse de Giroud dans mes bras. On a chanté la marseillaise avant de partir en potin toutes les trois tout en gardant un oeil sur le match.

Les garçons sont dans le match mais ils ont beaucoup de mal à se trouver collectivement. A l'issus des 90 minutes le résultat est là, mais la qualité du tout. Les joueurs ont rapidement pu voir leur proches avant qu'on ne reparte en bus.

Dans le bus les joueurs sont heureux, le staff beaucoup moins. Ils ont conscience du travail à fournir pour qu'il puisse y avoir de vrai résultats sur le terrain.

-Il manque du collectif. soupire Guy. Ils sont individuel, on a pas encore de cohésion. On a encore du travail.

-C'est des grands bébés. soupire mon père. Je ne sais pas quoi faire de plus.

-Pourquoi ne pas prendre un axe plus enfantin? j'interviens.

-C'est à dire? demande Guy.

-Et bien ce sont des enfants. C'est un grand centre de loisir cette coupe du monde. Comment on crée une cohésion avec des enfants?

-En jouant. dit mon père.

-En jouant, tu casses les groupes d'affinités et tu en créer d'autre.

-Mais ils jouent déjà sur le terrain. dit Guy.

-Ils travaillent sur le terrain. je le corrige. Ce soir y'a pas eu de plaisir sur leur visage.

-Si c'est un grand centre de loisir, pourquoi ne pas faire des activités en lien pour créer de la cohésion. réfléchi mon père.

-Sauf qu'on est entraineur, pas animateur.

-Nous non, mais Victoire oui. sourit mon père.

-Ca sous entendez pas ça. je dis.

-Hugo. appel mon père. Viens voir.

Le capitaine nous rejoins et mon père lui explique son idée.

-Tu en penses quoi? termine mon père.

-Il est clair que le collectif n'étais pas là. On peut tenter, surtout que le rythme pour l'instant est encore soft.

-Et si c'est Victoire qui gère ça, ça le ferai tu penses? il continu.

-Je rappel que j'ai pas donné mon accord. je répond.

-Bien sur. dit Hugo. C'est pour le bien de l'équipe on géreras. Je peux t'aider Victoire si tu as besoin.

Je soupire.

-Je suis sur qu'Alexandre serai okay pour dire que c'est une bonne idée. dit mon père. Tes journées passeraient plus vite.

-Okay. je capitule.

-Parfait, on s'organise ça alors. dit mon père. Tu penses être prête demain?

-Papa, t'abuse là.

-Après demain?

-Oui.

-On va te caler une plage horaire dans l'emploi du temps alors. dit Guy.

Je soupire et j'ai du trouver des idées de jeux. Si je suis forcé de le faire, autant faire les choses bien. Je déteste baclé mon travail.

Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant