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Juillet 2018

Russie

PDV VIOLETTE

Antoine débarque comme tous les soirs avec son ordi pour qu'on regarde notre série.

-C'est bientôt fini. je soupire.

-La coupe du monde?

-Oui.

-T'appréhende?

-C'est plutôt à toi que je dois demander.

-Pas plus que ça. L'Argentine c'est gros, mais on a réussi à arriver jusque là. Et toi maintenant?

-J'aimais notre routine ici. Ça me faisait oublier l'absence de Violette.

-On pourrait se barrer.

-Se barrer?

-Ouais, en vacances?

-Carrément?

-Pourquoi pas? il demande.

-Pour aller ou?

-Tu veux aller où?

-Au soleil, j'en ai marre du froid.

-Alors on va au soleil?

-Avec qui?

Il met du temps à réfléchir.

-On pourrait proposer aux gars? Comme ça on continuerai la coupe du monde.

-Ou? je demande.

-On se barre tous les deux.

-Tu viens vraiment de dire ça à haute voix?

-Est ce que j'ai proposer à la fille de mon sélectionneur de partir en vacances seule avec moi? Oui.

-Je pensais à la même chose. je dis gêner. Mais est ce que c'est une bonne idée?

-J'en sais rien.

-Et Erika?

Je me risque à demander, ne voulant pas être simplement un pansement de son premier amour.

-J'ai contacter mon avocat, il prépare la procédure de divorce.

-Elle le sait?

-Ouais. Je ne voulais pas le faire par message, mais il fallait.

-Et alors?

-Je me sens coupable de me sentir si bien. Et Erika n'a trop rien dit, elle le savait je pense.

-D'accord.

-Je peux pas te dire si c'est une bonne idée. il reprend. Mais là j'ai envie.

-Moi aussi. Alors on se barre, mais je veux payer. Parce que je te connais Griezmann.

Il quitte Netflix qu'il avait déjà préparer pour partir sur une carte du monde.

-L'Argentine? je demande.

-Je viens de les éliminer.

-Pas faux.

-Ta destination de rêve au soleil?

-Hawaï.

Il a taper dans un moteur de recherche la destination et en très peu de temps un vol est réservé. Et juste après j'ai réserver un logement plus que correcte.

-Je vais plus être le chouchou de Didier. soupire Antoine.

-T'inquiète pas, je m'en occupe.

-Tu es sur?

-Oui. On parle de mon père, je sais le gérer et je sais surtout l'amadoué. Je suis joie. je souris. Je vais faire de shopping.

-Genre tu n'as pas de fringues?

-Vu que la dernière fois que je suis parti en vacances je n'avais pas d'enfant. J'ai besoin de trois trucs.

-Vu comme ça. il soupire.

-Ca va être trop bien.

-C'est bon je regrette, devoir te supporter 15 jours de plus.

Je le frappe mais il est plus rapide que moi et prend un coussin pour me taper dessus. J'ai pris le miens et on est parti en bataille d'oreiller. Mais on arrête vite quand il me fou un coup de ouf qui me fait tomber du lit.

-Aïe.

-Boloss. il dit en riant.

-Je t'emmerde, c'est de ta faute.

Je me relève et je me pose de nouveau sur le lit.

-Maud gère ma carrière.

-Ouais.

-Mâcon veut que je monte au balcon de la mairie.

-C'est une bonne nouvelle.

-Il demande ça, sans savoir si on va gagner. Ils ont l'air si sur d'eux.

-Tu doutes? Tu m'as dit le contraire.

-Je cogite.

-Je ne sais pas si je suis objective. je répond. Je pense qu'on ne réalise pas ce qu'il se passe, on est couper de tout. Tu as été sur les réseaux?

-Rapidement.

-Et bah c'est un bordel. Toute la France est derrière vous Anto. Et c'est pas anodin. On croit en vous, et c'est pas pour rien. Peu importe l'issus de cette finale, les gens voudront célébrer ça.

-J'ai peur de les décevoir.

-Il ne faut pas penser à ça. Sinon ça va te paralyser. Tu es capable Anto, ne doute pas, parce que nous on ne doute pas de toi.

-Nous ou toi? il me demande.

-Est ce que ça change quelque chose?

-Oui. il répond.

-Bien sur que oui.

Il sourit et on s'installe de nouveau pour regarder la série. Il s'est posé et m'a tiré dans ces bras. Je me suis caler sur son épaule et j'ai lancer la série.

-C'est quoi ton shampoing?

-Petit marseillais à la vanille.

-Il sent bon.

-Tu sens la sieur.

Il arrive à me pincer la hanche ce qui me fait râler mais vu les secousses que je ressens, ça le fait rire lui.

-Connasse. il ajoute.

-Je ne vais rien dire. je répond.

Au final on a pas tellement réussi à regarder la série, trop occuper à s'envoyer des piques.

-Tu veux dormir là? je demande.

-Il ne faudrait pas que j'accumule la fatigue pour la finale. Et vu que je dors bien ici.

-Bah oui effectivement. je répond.

-De toute façon j'ai ma brosse à dent ici.

-Beaucoup trop à l'aise.

Je suis aller me brosser les dents et il a fait pareil. Il m'a imiter et même là il arrive à me faire chier. J'en ai profiter qu'il soit de l'autre côté pour me mettre en pyjama avant de me mettre sous les draps. Anto est sorti de la salle de bain en tirant son tee shirt, parce qu'il est suffisamment à l'aise pour dormir en short. Et je dois dire que ce n'est pas tellement pour me déranger.


Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant