Sept T1

19

Septembre 2018

France

PDV VICTOIRE

Je souris en laissant une larme coulé quand Hugo lève la coupe faisant tomber les garçons.

-Oh ma biche. dit Marine.

Elle me prend dans les bras et on regarde nos bleus faire la fête avec tout un stade. J'arrive à trouver le regard de mon joueur et il me sourit. J'ai adoré les voir communier avec leurs supporters, voir ces sourires sur les visages c'est juste magique. Voir mon père tout aussi heureux que ces joueurs me rend encore plus fier.

Ils ont profiter au maximum avant de partir, on attendu avec les familles le retour de nos joueurs.

-Comment tu vas? me demande mon père en embrassant ma joue.

-Bien et toi?

-Ca va. Ca donnait quoi des tribunes?

-C'étais incroyable. Et du terrain?

-Encore plus incroyable.

-Tu sais que je suis fière de toi? je lui demande.

Il se contente de sourire et d'embrasser mon front.

-J'ai aimé ta vidéo.

Une vidéo qui est aujourd'hui à 8 millions de vues.

-Enzo moins.

-Maman m'a dit. Ca va? il me questionne.

-Je suis habitué.

-Mais j'aimerai que tu t'endurcisse.

-Victoire.

J'ai manquer de tomber sous le poids de Pogba, les joueurs sont arrivés et je suis tous aller les saluer.

-Vi.

-Anto.

-Tu as kiffé? il me demande.

-Ouais, et toi?

-T'imagines même pas. Mais c'était beaucoup trop court.

-Tu m'étonnes, mais ce sera toujours trop court.

-Oui.

-Olivier propose qu'on aille boire un verre à Clairefontaine. Didier à dit oui pour qu'on dorme tous là-bas.

Je regarde Antoine et on est tous les deux d'accord pour suivre le mouvement. Papa est venu avec nous et quelques joueurs de la coupe du monde qui avaient de faire durer la fête. On a pouffer de rire en voyant que tout étais prêt pour passer une bonne soirée, mon père a tout organiser.

-Didier tu payes ta tournée? demande Hugo.

-Victoire tu m'aides? demande mon père.

-Bah bien sur. On fait un orgasme? je demande.

-Ouais, j'ai acheter ce qu'il faut.

Je prend les deux bouteilles et je fais les mélanges pendant que mon père distribuent à ceux qui veulent.

-Les garçons. dit Didier. Il y a 20 ans, c'était le plus beau jour de ma vie.

Je tousse.

-Je sais Victoire. il dit sous les rires. Etre champion du monde c'est être sur le toit du monde pendant 4 ans. C'est une sensation juste incroyable. Merci de m'avoir fait vivre ça une seconde fois. Vous pouvez être fier de vous.

Je tousse et le regarde.

-Parce que? je continu.

-Parce que je suis fier de vous. il dit sous les cris des garçons.

-Si on a réussi. dit Hugo. C'est entièrement grâce à toi et à l'équipe. Merci à toi Didier, soit fier de toi également.

On a tous trinquer et passé cet étape la soirée s'est nettement alléger. 25 pizzas sont arrivé et tout est parti beaucoup trop rapidement. Clairefontaine n'a rien de voir avec celui que j'ai connu avant la coupe du monde. Outre l'alcool, il y a les familles, de la musique, une piste de danse et même des tournantes de pingpong.

-Je t'ai manqué?

Je souris en voyant Antoine se poser près de moi.

-Et moi je t'ai manqué? je demande.

Il sourit.

-Pourquoi tu es solo? il me demande.

-J'avais juste envie de regarder ce qu'il se passait. je répond. Et je me rend compte que j'aime cette endroit.

Il sourit et à pris le temps de tout regarder.

-Y'a un truc que tu n'as pas encore vu ici. dit Antoine. Tu peux occuper ton père? Je dois voler un truc dans la poche de sa veste.

-Sérieusement? je demande.

-Fait moi confiance.

Je suis aller parler à mon père qui a un joli petit coup dans le nez et Antoine à pris la clé.

-J'y vais papa. je dis en embrassant sa joue.

Je sors et Antoine prend ma main pour m'emmener vers l'étage. Il a presser son pas me faisant me dépêcher. Il tire une trape pour monter sur le toit. Il monte et je le suis. Je le laisse remonter la trappe après notre passage. On se pose sur le sol, enfin je me pose contre Antoine et on regarde le ciel. Il fait nuit noir, il n'y a aucun bruit, simplement nous et les étoiles.

-C'est ici mon endroit préféré de Clairefontaine. C'est paisible. dit Antoine.

-C'est beau.

-Tu as trouvé un appart?

-Oui. Je l'ai fin du mois. On a commencer à faire les magasins avec maman.

-Tu me feras visité?

-Ca te fera un pied à terre à Nice.

-Et un joli prétexte pour venir plus souvent.

-Je passe au tribunal dans 15 jours.

-Ca te stress?

-Non. C'est qu'une formalité. Mais je sais qu'il faut que je parle avec Erika. De moi et elle et aussi de nous.

-De nous?

-Elle n'a pas été honnête, je veux l'être pour lui montrer que c'est important.

-Et qu'est ce que tu vas lui dire? je demande curieuse.

-Qu'on ne sera rien d'officiel tant que je serai encore marié. il me répond. Mais que tu me plait et que je veux vraiment tenter un truc avec toi. Ce qu'on sait nous. Et je trouve ça important pour Mia. A sa place j'aurais aimé savoir qui est dans la vie de ma fille.

Je pousse ma tête et je le regarde.

-Quoi? il me demande.

-Je ne pensais que c'était aussi important pour que tu en parles à Erika. Et qu'on parles de Mia.

-Tu pensais quoi? il me demande. Juste comme ça?

Je me redresse pour lui faire face.

-Non, mais j'avais peur d'être un pansement ou une crise identitaire d'après mariage. Pour moi c'était important, mais j'étais préparé à ce que ce ne le soit pas pour toi.

-Parce qu'Enzo tu as déçu aussi? il me questionne.

-Possible, aussi.

-Ecoute moi bien Victoire Deschamps. A la seconde ou je suis libre, tu deviens mon officiel. Ces 10 jours ont été super long, tu m'as manqué. J'ai pas envie que tu crois que tu es une passade, alors que je pense que tu es mon avenir.

-Ne dis pas des choses comme ça. je dis émue. Tu vas me faire tomber amoureuse idiot. Tu m'as manqué ici.

C'est lui qui fait le premier pas et qui vient poser ces lèvres sur les miennes. On a pas plus trainer plus que ça et on est redescendu. Notre absence à du passer inaperçue et je crois que ce n'est pas plus mal. La soirée s'est éternisé jusqu'au petit matin jusqu'à ce qu'on aille au lit. Antoine crevé de son match et de sa soirée on s'est endormi bien rapidement.