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Janvier 2019

Espagne

PDV ANTOINE

-Je suis rentré. je dis.

Je pose mes affaires mais je m'arrête bien vite en voyant les valises de Victoire dans l'entrée. Je suis plus que surpris puisqu'elle n'est arrivée qu'hier.

-Vi? Pourquoi y a tes valises?

-J'ai besoin de parler Antoine.

Je pose mon sac et je m'assois avec ces côtés. Elle fuit mon regard mais c'est contradictoire lorsqu'elle laisse mes mains dans les siennes.

-Qu'est ce qu'il se passe Vi?

-C'était plus facile devant la glace ce matin.

-Je ne vais pas aimé hein.

-Enzo m'a demandé de faire un choix.

-Moi ou lui?

-Toi ou Violette.

Je soupire.

-J'ai tourné le problème dans tous les sens Anto. J'ai parler avec lui, je l'ai menacé, mais ça ne sert à rien. C'est Enzo. Et parce que c'est Enzo, il gagne toujours.

-Ton avocat à dit quoi?

-Rien.

-Et tes parents?

-Je leur en ai pas parler. C'est à moi de régler ça seule.

Elle se tait et moi aussi.

-Tu sais, je pensais qu'Enzo à été mon premier amour. Je me suis tromper. C'était toi. C'est toi qui ma reconstruite après lui. Sans toi, je ne sais pas si je serai encore là. Ou du moins pas de cette manière.

-J'ai rien fait Vi.

-Bien sur que si. Tu as fait tellement sans t'en rendre compte. elle dit en reniflant. Tu m'as juste aimé et c'est ce dont j'avais besoin. Etre aimé.

Je soupire et je la regarde. J'essuie la larmes qui coule sur ma joue.

-J'ai échoué avec Violette, dès sa naissance. Mais je ne veux pas, qu'on lui raconte que sa maman à été une incapable toute sa vie. Je veux pouvoir dire que je me suis battu pour elle, pour la récupérer ne serai-ce qu'à moitié. Tu comprends?

-Oui.

Je ne peux que comprendre, je suis un père qui às a fille près de lui. Je ne connais pas ce manque puisque je peux la voir quand et autant que je veux. Me mettre à sa place est impossible, pourtant je ne peux qu'imaginer.

-J'ai pas la certitude de la voir plus, mais j'aurai essayé.

-Je sais.

On redevient tous les deux silencieux.

-Tu serai venu habité ici? je demande.

-J'étais en train de faire mes valises. elle dit. Quand je te dis que tu as été l'homme dont je rêvais ce n'étais pas un euphémisme. Je pensais sincérement que tu allais être l'homme de ma vie. Je me voyais vivre ici, avec toi, avec Mia et même Violette.

-Et je voyais nos enfants, des petits blonds aux yeux bleus et à la peau matte.

-Et t'oublie notre chien. Est ce que tu comprend Antoine?

-Oui. J'aimerai être égoïste et te garder pour moi. Parce que toi aussi tu m'as redonner foi en l'amour. Parce que je voyais un avenir avec toi. Parce que je pensais que c'était toi. Mais je comprends, tu es maman avant d'être une femme. Aucune femme ne peut aller bien si elle n'a pas son enfant près de lui.

Elle a exploser en larmes et je l'ai serrer dans mes bras.

-Tu continuras d'être normal avec papa? elle me demande. Je ferai en sorte qu'il ne te pose pas de question.

-Bien sur que oui.

-Et avec Erika. Je sais qu'elle t'a fait beaucoup de mal. Mais je crois sincèrement qu'elle est heureuse avec Julio. Et qu'elle aimerai effacer tout ça pour que vous vous entendiez bien. Pour Mia.

-Elle t'en a parler?

-Oui.

-Je ferai des efforts. je répond. Mais toi promet moi de ne pas retomber dans les bras d'Enzo. Cet homme est mauvais.

-Je le sais. Je te promet.

-Mais n'oublie pas que tous les hommes ne sont pas lui. Si un autre homme entre dans ta vie, laisse lui une chance.

-Et toi, toutes les femmes ne trompe pas leur mari.

Son portable s'allume.

-Mon taxi est là.

Elle s'est levé et moi aussi. J'ai pris ces valises et je l'ai accompagner au taxi.

-J'aurais du te le dire bien plutôt. Mais je suis amoureuse de toi. Depuis Istra.

-Je l'ai trop sous entendu, jamais dit. Mais je suis tombé amoureux de toi aussi. C'était inattendu mais c'est la plus belle chose qui me soit arrivé. Tu es femme incroyable, ne doute jamais de toi.

Elle dépose ces lèvres sur les miennes. C'est un baiser salé, ou nos larmes se mélangent.

Je l'ai serrer dans mes bras pour sentir son parfum une dernière fois.

-Je t'aime Antoine.

-Je t'aime Victoire. je dis.

Je lui ai ouvert la portière, un dernier baiser et elle est parti.

Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant