Sept T1

17

Aout 2018

Hawaï

PDV ANTOINE

Ces 15 jours sont passé à une vitesse monstre. On a préparer nos valises pour le vol de demain. On a pas mal visité et beaucoup trainé, surtout au lit depuis le bateau. On a pas posé de nom sur notre relation. Mais elle a nettement évoluer, on a toujours était tactile, même à Istra. Seulement maintenant on couche ensemble et on s'embrasse sans aucune gêne.

-Anto tu as vu mon maillot noir? elle me demande. Je ne le trouve pas.

-Salle de bain je crois.

-Ah oui merci. Et tu n'as pas vu mon tanga rouge?

-Cuisine.

-Pourquoi il est dans la cuisine, je ne l'ai pas labé.

Je l'ai regarder en levant un sourcil et elle a sourit en pouffant de rire.

-C'est vrai. Bah il faut que j'arrête de semé mes affaires comme ça. elle râle.

-Tu n'as qu'à plus être sapé?

-Très drôle.

Elle termine sa valise alors que je suis toujours sur mon ordi à jouer à FM.

-Et le pire, c'est que je suis sur que tu kiffes tout jeter toi. elle dit en revenant.

-Sa signifie te déssapper. Bien sur que ça me plait.

-C'est bon, j'ai fini. elle soupire. On fait quoi ce soir?

-Jacuzzi?

-Les maillots vont être mouillé dans la valise.

-Qui a parler de maillot.

-Tu es vraiment un obséder Griezmann.

J'ai poser mon ordi pour le mettre dans mon sac et on a bouger pour faire à manger. Rien de très inventif, on part sur les restes de ce midi avec une salades des restes d'hier soir.

-J'ai réfléchi.

-Rien que ça.

-Anto je t'emmerde.

J'éclate de rire la voyant colère.

-Je rigole, je t'écoute. Tu as pensé à tes études?

-Oui. Je me remet à Youtube.

-Officiellement?

-Oui.

-Et c'est quoi ta première vidéo?

-Story time : comment j'ai pécho un footballeur.

-Je savais que tu m'utilisais.

-Bah oui. Pourquoi je serai là sinon.

-Autant pour moi.

-Non, j'ai des petites idées mais rien de très gros pour l'instant. Je me donne un an, et si ça ne prend pas, je fais kiné.

-Pourquoi kiné? Tu n'as jamais parler de ça?

-Pour masser des beaux gosses.

-Ma kiné perso alors.

-Je prend cher la séance.

-Je te paye en nature. il dit en souriant.

-Kiné c'est avoir dans le monde sportif. J'ai toujours grandi la dedans. Je ne dis pas forcément dans le foot. Mais kiné ça me plairait. Et je reprend l'équitation.

-Et bah, beaucoup de résolution.

-J'ai perdu un an de ma vie, j'ai arrêter de vivre. Je ne veux pas continuer ma vie sans rien faire. Je me dit que reprendre une vie normale m'aidera peut être à reprendre le dessus. Et jouera en ma faveur.

-Et tu as raison. Didier parlait d'un appartement.

-Ouais, je vais trouver un appartement sur Nice près de chez Enzo. Ce sera plus simple pour avoir la garde de Violette, si je l'ai un jour.

-Tu as raison.

-C'est tout.

-C'est déjà bien Vi.

-C'est le retour à la vie normal.

-Je récupère Mia quand je rentre pour une semaine. Et après je suis de retour à Clairefontaine.

-Papa à hâte de vous retrouver.

-Nous aussi. J'ai parler avec les gars et on a hâte. Surtout qu'on va avoir la célébration au stade de France. Tu seras là?

-Jamais je manque ça, tu es fou toi. Mia vient?

-Nan, elle aura pris l'école. J'aurais aimé mais ce n'est pas sérieux. Mais mes parents seront là. Maman à prévu de te parler.

-Arrête je ne suis pas prêt à rencontre Isabelle de cette manière.

-Elle t'adore déjà. je souris. Mais pense à moi, je vais retrouver Didier alors que je suis avec sa fille.

-Tu es avec sa fille?

-En vacances. je la charrie.

-Ah oui c'est vrai.

Je ricane en la voyant presque vexé de mes propos volontairement maladroit.

-Tu as compris ce que je voulais dire. je reprend. Je ne sais pas ce qu'on est tous les deux.

-Moi non plus. On se sait.

-On se sait. je répond.

-Sérieusement papa ne diras rien, stress pas pour ça.

-De toute façon savoir ce qu'il en pense me rassure.

-Oui. elle répond. Il aurait pas été pour, on l'aurait su dès le début. Et je ne serai jamais venu, l'avis de mes parents il est important. J'ai fait l'erreur de ne pas l'écouter une fois, je m'en mords les doigts aujourd'hui.

-Je pense pareil là-dessus. Ils m'auraient dit que je faisais une erreur je ne serai probablement pas là.

Elle se contente de sourire, mais je crois que comme moi, elle met sa famille sur un pied d'estale. Savoir sur nos familles nous soutiennent avant qu'il n'y est un semblant de relations nous rassure.

Après manger on en a profiter pour mettre un coup de propre dans la maison. Certes on a pris l'option ménage, mais ce n'est pas pour autant qu'on va rendre la maison dans un état pitoyable. Une fois le ménage fini, on s'est posé sur les transats pour profiter des étoiles. Ma blonde est allongé sur moi, emprisonner dans mes bras.

On a plus tellement parler à ce moment-là. Hawaï était la meilleure destination, on a été coupé du monde ici. On était clairement dans notre bulle et égoïstement ça nous fait du bien. Mais on a oublié de penser au retour à la vie normale. On a jamais évoquer et ça reste pour moi l'inconnu alors que j'aime tout planifier. Elle me sort de ma zone de confort. Et je crois que si on survit à cette transition, on peut construire quelque chose de bien.