Chapitre 32 : C'est fini

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Bonne lecture <3
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— Maria...dit-il

Je sens mon cœur battre la chamade alors que Loris s'approche de moi, sa voix résonnant dans la pièce étroite et sombre. Mon instinct de survie me pousse à reculer, à chercher désespérément une issue pour échapper à cette situation oppressante. Mes pensées sont un tourbillon de peur et de méfiance, mais je reste sur mes gardes, prête à agir si nécessaire.

— Qu'est-ce que tu veux ? ma voix tremble légèrement, trahissant ma nervosité.

Loris me fixe intensément, et un frisson d'appréhension parcourt mon corps. Je ne sais pas à quoi m'attendre de sa part, mais je sais que je ne peux pas baisser ma garde.

— Je ne te veux pas de mal, je te le promets.

Son assurance apparente me trouble davantage, contrastant avec la méfiance qui continue de m'habiter. Je reste sur mes gardes, tentant de percer à jour ses intentions véritables derrière ce masque de calme apparent.

— Pourquoi devrais-je te croire ? murmuré-je, mes yeux toujours fixés sur les siens, cherchant la moindre faille dans son expression.

Loris reste silencieux un instant, semblant réfléchir à ses mots. Puis, d'une voix empreinte de sincérité, il poursuit :

— Parce que, Maria, malgré tout ce qui s'est passé, malgré les apparences, je suis toujours ton allié. Je suis ici pour t'aider, pour te protéger. Tu dois me faire confiance.

Je sens une vague de confusion m'envahir. Peut-être que ma méfiance envers Loris est injustifiée. Peut-être qu'il est réellement là pour m'aider. Mais je ne peux pas m'empêcher de douter. Trop de choses se sont passées, trop de secrets ont été révélés. Et pour l'instant, je ne peux me permettre de baisser ma garde.

— Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette soudaine volonté de m'aider ? Demandé-je, gardant une distance prudente entre nous.

La tension dans la pièce devient palpable alors que je tiens fermement le couteau, prête à me défendre si nécessaire. Les mots de Loris semblent se perdre dans l'air chargé d'incertitude. Son expression, mélange de préoccupation et de détermination, trahit ses intentions.

— Maria, je comprends ta méfiance, mais tu dois me croire. Je suis ici pour te protéger, répète-t-il d'une voix calme, mais insistante.

Je reste sur mes gardes, mes muscles tendus, prête à agir à la moindre menace. Les souvenirs de trahison et de manipulation continuent de tourbillonner dans mon esprit, m'empêchant de baisser ma garde.

— Je ne peux pas te faire confiance aussi facilement, Loris, répliqué-je, mes yeux ne quittant pas les siens. Pas après ce que tu m'a fait.

— Je.. Loris se fait couper.

— Maria, où comptais tu aller comme ça ma fille. dit soudainement mon père.

Mon corps se fige. La voix de mon père, empreinte d'autorité et de fermeté, résonne dans la pièce, me faisant sursauter. Mon cœur bat plus vite alors que je me rends compte de sa présence. Une multitude d'émotions tourbillonnent en moi, mêlant la peur, la colère et la frustration.

— Papa... Je... Je...

Mes mots se coincent dans ma gorge, mon esprit en proie à une confusion chaotique. Je ne sais pas quoi lui dire, comment expliquer ma tentative désespérée de m'échapper, comment exprimer la méfiance que je ressens envers lui et envers Loris.

— Je comptais vous la ramener à votre bureau. Dit Loris. Elle voulait vous parler.

Mon géniteur se tourne vers moi, attendant une réaction de ma part.

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