Empire

Chapitre 35 : Empire

Ce chapitre signe la fin de Empire.
Bonne lecture <3
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1 semaine plus tard : émeraude

Une semaine s'est écoulée depuis les événements qui ont secoué notre royaume. Les jours ont été remplis d'actions rapides, de décisions difficiles et de réajustements. Les premiers jours ont été marqués par le chaos et la confusion alors que nous faisions face aux conséquences de la rébellion et de la chute du tyran qui avait régné sur nous pendant trop longtemps. Mais peu à peu, l'ordre a été rétabli, et l'espoir a commencé à renaître dans le cœur du peuple.

Le miroir me renvoie le reflet d'une femme différente de celle que j'étais il y a une semaine. Les traits de mon visage, autrefois marqués par la colère et la détermination, sont maintenant adoucis par la tristesse et le chagrin. Mes yeux noirs, d'ordinaire vifs et étincelants, sont ternis par les larmes que j'ai versées pour Amara. La sœur d'Émeri.

Je porte une robe verte, la couleur de l'espoir, mais aussi celle qu'elle aurait porté si l'un de nous avait perdu la vie. Le tissu léger caresse ma peau, mais je ne ressens aucune légèreté.

Mes cheveux noirs tombent en cascade, des boucles autour de mon visage. Je les observe un instant, me remémorant les moments que j'ai partagés avec Amara, lors de la réception qu'elle m'avait organisée. Chaque rire, chaque conversation, chaque instant précieux que nous avons vécu ensemble me manque.

Son collier repose contre ma peau, une présence réconfortante contre ma poitrine. Je le serre doucement, sentant la froideur du métal contre ma peau.

C'est le jour de l'enterrement d'Amara, le jour où nous lui rendrons un dernier hommage avant de la laisser reposer en paix. Mes yeux se remplissent de larmes à cette pensée, mais je m'efforce de rester forte. Pour elle, pour nous, pour tous ceux qui l'ont aimée et qui la pleurent aujourd'hui.

Avec un dernier regard dans le miroir, je me prépare à affronter cette journée difficile.

Alors que je me prépare, j'entends des pas dans la pièce. Émeri entre, son regard empreint de douleur mais aussi de tendresse quand il pose ses yeux verts sur moi. Il s'approche lentement, ses bras se glissant autour de mes épaules dans un geste réconfortant. Un frisson me parcourt lorsque ses lèvres effleurent délicatement mon cou.

Je me tourne vers lui, capturant son regard dans le miroir. Nos yeux se rencontrent, et dans ce moment, je me sens mieux.

— Tu es magnifique.

Un doux sourire se dessine sur mes lèvres à ses mots.

— Merci, murmurai-je doucement, la voix empreinte d'émotion. Toi aussi, tu es magnifique.

— Je sais que je suis parfait mon amour. Tu es prête ?

Son ton taquin et léger m'arrache un léger rire, dissipant un peu le poids qui pèse sur mon cœur. Je lui adresse un regard complice, reconnaissant la touche d'humour qu'il a toujours eu.

— Toujours aussi modeste, plaisantai-je doucement. Et oui, je suis prête.

Ma voix tremble légèrement, trahissant l'émotion qui me submerge, mais je me force à garder le contrôle.

Il me tend alors sa main.

— Je suis là, Maria.

— Merci, murmurai-je, la voix empreinte de reconnaissance. Je ne pourrais pas le faire sans toi.

— Je n'aurais pas pu sans toi non plus. Sache-le. Ton cœur est le mien. Et mon coeur est le tien.

Ses paroles me touchent en plein cœur, un doux frisson parcourant mon être à chaque mot. Dans ses yeux, je vois de la sincérité et de l'amour.