Chapitre 14 (Lylina)

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La veille du duel arriva, demain sera enfin le jour où je révèlerais ma force, pas entière, bien entendu. Cependant, même moindre, ma puissance les choquerai car cette meute était faible, extrêmement faible et ils m'avaient toujours crus plus fragile qu'eux.

J'éprouvai une excitation malsaine à l'idée de les effrayer grâce à mon pouvoir, les faire me craindre à chaque instant, de leur faire regretter leurs actes et vivre dans la peur de ma vengeance.

Je souris malgré moi et m'empressai de le cacher, car en cet instant j'étais épiée de toutes parts, des regards inquisiteurs me dévisageaient sans honte.

Lorsque j'aperçus Luna Juliana, je me rappelai que l'Alpha Roland avait requis ma présence dans son bureau pour me donner ses directives.

Un fois devant la porte de son bureau, je pris un temps l'observer, elle était comme lui, opulente en apparence, avec les nervures dorées qui l'ornait. Cependant quand on l'observait on se rendait compte que ce qu'on avait pris pour de la feuille d'or était de la vulgaire peinture et que les gravures ne faisaient que fragiliser la porte.

Je toquai trois fois, de manière lente et mesurée.

  -  Entrez, dit une voix à l'intérieur.

J'ouvris la porte et pénétrai dans le bureau. L'Alpha Roland était affalé sur son fauteuil, ses yeux brûlant de colère en me regardant. Cela se voyait qu'il était hors de lui et que son ire était dirigé vers moi, il n'avait pas digéré le fait que j'avais provoqué Asher en duel. Et désirait ardemment me rendre la monnaie de ma pièce, je le voyais à la lueur dans son regard.

  -  Aujourd'hui tu seras chargé d'assister le Gamma Marcos dans son travail, tu seras à sa disposition durant toute la journée. M'expliqua-t'il de la satisfaction perverse brillant dans ses iris.

Le Gamma Markos était le pire des obsédés, toutes femmes qu'il croisait etait draguée à l'excès, si par malheur on se refusait à lui, il prenait des mesures drastiques et nous forçait. Notre meute ne prônait pas particulièrement les droits de la femme.

Roland, comme il ne pouvait me faire de mal grâce à l'avertissement de Kallias, avait trouvé un autre moyen de m'atteindre, ce qui fis se gausser doucement ma louve.

J'adressai un regard effrayé et timide à l'Alpha, puis partie à la rencontre de Markos.

Markos était tel que je me l'étais imaginée, des yeux de porcins avide, dévisageant tout mes attributs féminins, ses cheveux étaient blond terne zébré de gris, et son corps peu athlétique. Je me demandais comment il avait réussi à devenir Gamma et où partait cette meute, cependant, cela facilitera ma vengeance.

Il s'approcha de moi avec un regard qu'il croyait séducteur et me dit:

  -  Alors tu es ma nouvelle assistante pour la journée ? Tu dois anticiper mes moindres désir ?

  -  Gamma Markos, je vous assisterai dans votre travail.

J'insistai légèrement sur le mot « travail », baissant la tête.

Il se colla à moi et m'attrapa par la taille.

  -  Voyons ne sois pas si formelle, le travail peut attendre.

À ces mots, il se rapprocha plus encore, et se frotta à moi comme un chien en rût. Je pus très distinctement sentir une éréction contre ma jambe. J'esquissai une légère moue de dégoût et me défis subtilement de sa poigne.

Il était tellement plongé dans la contemplation de ma poitrine qu'il ne le remarqua pas. 

Cependant il sortit un objet de son dos et prestement, il m'accrocha les mains à la barrière de métal se trouvant derrière moi. Quelque chose de froid entourait mes poignets, mais Markos ne me laissa pas le temps de regarder ce que c'était. Il attrapa mon menton entre ses doigts avec un sourire empli de concupiscence.

- Chérie, ce sont des menottes d'Altasar, elles ont été conçues pour retenir n'importe qui, peu importe sa puissance ou sa magie, elles bloquent tout, bien que dans ton cas cela soit inutile, m'expliqua-t-il en ricanant. Mais, je suis certain que tu apprécie cette position.

Je composa tant bien que mal un masque de peur et de nervosité. malgré mon envie de lui cracher ma haine.

M'observant il commença à promener ses doigts sur mon corps, commençant par ma gorge, puis descendant vers ma poitrine, faisant des cercles sur mes seins, tandis que je me démenais pour faire appel à ma louve, en vain, et garder mon expression terrorisée.

Il en pinça le bout et se mit à rire doucement en voyant la frayeur dans mes yeux écarquillée à l'excès, j'avais de plus en plus de mal à me retenir de montrer mon ire.

La porte s'ouvrît brusquement dans un bruit sourd, je tordis mon cou pour apercevoir qui venait voir cette sordide humiliation, auquel on me confrontai.

De la lumière éblouissante illuminait une silhouette qui semblait venir pour mettre fin à mon calvaire.

Mot de l'auteur: J'espère grandement que vous continuerez à lire mon livre malgré les scènes pouvant être choquante que j'y incorpore.

Et d'après vous, qui est la personne venant sauver Lylina ? 

Les paris sont ouverts

Bisous Philo


Un monde de masque et de magieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant