ECHOES OF SILENCE

3 | Kaden

~ 𝐈 𝐰𝐢𝐬𝐡 𝐈 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐝 𝐣𝐮𝐬𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭 𝐲𝐨𝐮 𝐟𝐫𝐨𝐦 𝐞𝐯𝐞𝐫𝐲𝐭𝐡𝐢𝐧𝐠 ~

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Countdown: ?

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•Kaden•

❉~ 𝒫𝓇𝑜𝓂𝑒𝓈𝓈𝑒 ~❉

— Il ne reste plus que cinq minutes. J'entends le coach crier à l'autre bout de la patinoire, nous exhortant à tout donner avant la fin de l'entraînement.

Mon esprit est concentré sur le jeu, même si je sais que ce n'est qu'un entraînement. Je me sens épuisé et vidé, tant physiquement que mentalement, mais je suis déterminé à terminer la séance en apportant la victoire à mon équipe.

Je sens mes muscles brûler alors que les dernières secondes du jeu s'épuisent. Une montée d'adrénaline parcourt mes veines tandis que je fonce sur la glace avec vitesse ; les dernières minutes sont toujours les plus intenses pour moi. Elles sont décisives, et tout peut arriver.

C'est pour cela que j'aime autant ce sport : l'adrénaline qu'il m'apporte à chaque fois, que ce soit pendant les entraînements ou les vrais matchs.

Je patine à toute vitesse vers le but, essayant de percer la défense de l'autre équipe. La rondelle rebondit entre nos deux équipes alors que nous nous battons pour la récupérer et essayer de marquer, même si nous sommes à égalité depuis le début.

Ce but déterminera le vainqueur.

Je poursuis la rondelle sur l'aile gauche, m'efforçant de déjouer la défense adverse. Dans un mouvement fluide, je réussis à me glisser derrière eux, réalisant soudainement que j'ai une opportunité de marquer. Un bref échange de regards avec mon coéquipier, qui a récupéré le palet, et il me le passe juste à temps.

Une fois en possession du palet, je jette un coup d'œil furtif au chrono : il ne reste que dix secondes.

La lame de mes patins fend la glace tandis que je me lance dans un dernier effort. À une distance idéale des filets, je ne vacille pas une seule seconde.

Je tire et...

Je marque.

Le coach siffle la fin du jeu, et mes coéquipiers éclatent de joie. Nick, qui m'a fait la passe décisive, s'approche et me tape l'épaule en signe de félicitations.

— Bien joué mec !

J'opine seulement de la tête et nous patinons vers la balustrade où le coach nous attend avec une certaine fierté sur le visage. L'entraîneur se tient devant l'équipe, les mains sur les hanches, et nous regarde tous un par un.

Son air fier a été remplacé par une expression plus sérieuse. C'est toujours ainsi avec lui ; on ne peut jamais dire s'il est impressionné ou déçu avant qu'il n'ouvre la bouche.

— Globalement, votre jeu aujourd'hui n'était pas mauvais, mais il n'était pas non plus suffisant, nous réprimande-t-il. Il y avait bien trop d'occasions de marquer que vous avez ratées, et la défense n'était pas vraiment efficace.

Certains de mes coéquipiers se plaignent que le coach ne souligne toujours que les défauts de notre équipe, mais il fait taire les protestations en levant la main.