~𝐉𝐞 𝐯𝐞𝐮𝐱 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞. 𝐄𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜̧𝐚, 𝐢𝐥 𝐯𝐚 𝐟𝐚𝐥𝐥𝐨𝐢𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐣,𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 ~
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•Emory•
Tw : attouchement sexuel
❉~ Cauchemar ~❉
Je cours.
L'air est lourd, oppressant. Mes pieds frappent le sol mouillé et glissant, mais je ne m'arrête pas. Mon souffle est haché, ma gorge brûle, et le cri dans mon esprit est plus assourdissant que le bruit de mes pas.
Ils sont derrière moi.
J'entends leurs pas résonner à la même fréquence que leur rire vicieux.
Ils vont m'attraper.
Les larmes me montent aux yeux et me brouillent la vue alors que j'essaie de faire de plus grands pas. Il fait noir, la lueur de la lune éclaire à peine le chemin.
Bordel, qu'est-ce que je fais ici ?
Ils vont me faire du mal. Encore.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
— Reviens, Emory. ricane une voix à une distance un peu trop courte de moi. On veut juste discuter avec toi.
— Va te faire foutre. Je lance à court de souffle alors que mes pieds essaient de résister à la pression que je leur impose. Laissez-moi tranquille !
— Ferme ta gueule, salope ! me crie-t-il dessus alors que ses pas se rapprochent dangereusement de moi. On verra si tu pourras toujours me manquer de respect avec ma queue dans la gorge.
J'entends des rires retentir de part et d'autre alors que sa phrase a bien évidemment l'effet inverse sur moi. Mes larmes se mettent à couler de plus belle alors que je peine déjà à voir où je vais. La petite voix au fond de moi essaye d'être positive en me chuchotant que tout va bien, mais je sais bien que le combat est perdu d'avance. Ils sont cinq et je suis toute seule, comme toujours.
J'ai peur.
Non, je suis putain de terrifié, bordel.
Est-ce que Kaden a reçu mon message ? Est-ce qu'il va pouvoir me retrouver ? Est-ce qu'il va arriver à temps ?
Vas-tu me sauver comme tu le fais toujours, Kaden ?
Alors que je m'élance dans un dernier espoir d'échapper à mes bourreaux, je sens une main s'enrouler autour de mes hanches, emportant de ce geste brusque mon souffle et mon espoir de m'en sortir.
— Je t'avais dit que je finirai par t'attraper.
Je crie alors de toutes mes forces en essayant de me débattre sans chercher à comprendre lequel de ses monstres me tient. Je n'arrive plus à penser correctement, alors que ma vue se brouille de plus en plus. Les larmes coulent et laissent sur leur passage un gout salé sur mes lèvres alors que mon ravisseur se colle à moi. Je peux le sentir se frotter contre moi et un haut-le-cœur me prend aussitôt. Je continue de me débattre, malgré que mes mains soient emprisonnées, mais en vain.
— Pitié, laisse-moi partir ! je crie dans un dernier élan de désespoir.
En réponse à ma détresse, l'une de ses mains remonte rapidement le haut de mon pyjama alors que sa main se glisse dans le tissu afin d'accéder à ma poitrine. S'en est trop pour moi, je crie à m'en déchirer la gorge en espérant que quelqu'un m'entende.
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ECHOES OF SILENCE
Romantizm"Accroche-toi à la vie autant que je m'accroche à toi" Emory Elle entame un nouveau départ après que deux ans de vie lui ont été volés cette nuit-là. Lorsqu'elle rejoint sa nouvelle université, elle n'a qu'un seul but en tête : redonner une dernière...
