➤ ''And it's my problem if i have no friends and feel i want to die.''
(Ce chapitre peut contenir des mentions d'automutilations et de suicides.)
Romy
Je fus réveillée par une notification, ce n'était pas l'affreux son de mon réveille, mais la douce notification d'un message. Pas la peine de regarder mon écran pour savoir qui est le destinataire. Il n'y a que lui pour m'envoyer des messages. A n'importe quelle heure, cela dit. Je ne sais pas si je dois le tuer maintenant ou plus tard. Il était encore tôt étant donné que mon charmant réveil n'avait pas encore émit de bruit. Je pris ce dernier et lit le message qui y étai inscrit.
« RDV au stade à 8h. »
J'écarquille les yeux. 8h ? Au stade ? Pourquoi faire ? Il m'a réveillée pour ça ? Pour que je vienne plus tôt que prévu au lycée ? C'est pas croyable. Je regardais l'heure. 7h. Bon, étant donné que je sais pertinemment que je serais incapable de me rendormir après cela, je peux dors et déjà commencer à me préparer.
Je me levais et pris des vêtements. Un tee-shirt à manches longues de préférence, malgré les 20 degrés annoncés. Je n'avais pas envie que qui que ce soit voit les entailles que j'ai pu me faire la nuit dernière. Je sais que ce n'était pas bien, j'en avais conscience. Mais c'était plus fort que moi. Après coup, je culpabilisais à mort, mais je ne pouvais pas effacer ce que j'avais fait. Même si je l'aurais voulu, c'était malheureusement impossible.
Je me levais et pris quelques affaires et me dirigeai vers la douche. Je me déshabille et laisse couler l'eau le long de mon corps. Je me savonnais également ce dernier et me rinçais. Une fois cela terminé, je me séchais et m'habillais. Je me regardais dans la glace, mon visage était plus qu'horrible. J'avais les yeux cernés comme ci je n'avais pas dormi pendant 3 jours. Mes yeux étaient rougis par les larmes qui avaient pu couler ces dernières heures. Mon teint était également pâle. Mes cheveux étaient un peu décoiffés, je me contente juste de les brosser. Cela fera l'affaire.
Si j'écoutais les gens, je devrais prendre soins de moi, prendre quelques minutes le matin pour me maquiller, « comme toutes les filles de mon âge. » Mais je n'en avais pas envie. Je n'en avais pas la force. Me lever tous les matins était déjà une épreuve. Je n'avais pas envie de me préparer autant alors que j'avais la boule au ventre chaque jour. Avec une constante impression d'être jugée par la terre entière. Je ne me suis jamais sentie aussi anxieuse qu'au lycée, il m'arrivait même d'avoir des sueurs froides et des palpitations. Dans les cas les plus extrêmes, des vertiges.
J'avais lu sur internet que cela était des symptômes de phobie scolaire. Mais je préfère ne pas m'avancer sur le sujet.
Mon bras frottait contre le tissu de mon tee-shirt, ce qui me faisait un peu mal. J'ouvre le tiroir à pharmacie et prend une petite boite où se trouve généralement quelques pansements en cas de blessures. Mes parents étaient précautionneux, même si ces derniers temps, les pansements se battaient en duel dans la boite. J'ouvris cette dernière et vis qu'il n'y avait rien. Mince. Même pas un seul petit bandage qui pourrait protéger les plaies. Je serai obligée de faire sans pour une fois.
Je m'assis sur mon lit et regarde l'heure sur mon téléphone. 7 heures 25. Il faut dire que je ne prends pas un temps interminable pour me préparer. Dire l'inverse serait mentir...
Je sortirais de chez moi vers 7 heures 45. Cela me laisse un petit moment afin de prendre mon temps pour aller en cours.
Je pris une fois de plus mon téléphone et regardais la liste de mes contactes jusqu'à tomber sur celui de June. Je sentis mon cœur se briser. Je n'avais jamais effacé son numéro de téléphone. Je lui envoyais des messages régulièrement. Comme si j'attendais une réponse de sa part alors que je sais très bien que ce ne sera jamais le cas. C'est malheureusement impossible. Même si j'aimerais que ce le soit. Mais nous ne sommes pas dans un conte de fée. Les miracles n'arrivent pas ici.
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INCOMPLET [EN RÉÉCRITURE]
RomanceUne jeune femme marquée par les épreuves, un homme porteur d'espoir. Les cicatrices de son passé la hantaient, alors que la chance souriait à son compagnon. Depuis son départ, son monde avait chaviré. Elle s'enlisait dans le désespoir, pendant qu'il...