CHAPITRE 7

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Aaron

 - Ferme la, Caleb ! Non, je ne suis pas intéressé par elle. Mais quelle mouche t'a piqué, bordel ?

Il se met à s'esclaffer comme un imbécile. Depuis plusieurs heures monsieur n'arrête pas de me bassiner avec ça. Je n'aime pas Romy. Enfin, si, je l'aime, je l'apprécie beaucoup mais seulement comme une amie. Oui, une amie.

- Oh, arrête ! S'exclame Caleb, tu ne vas pas me faire croire le contraire !

Je soupire en levant les yeux au ciel. Qui m'a donné un ami aussi bête ? Je suis pourtant très sérieux. Romy est une très jolie fille, on ne peut certainement pas le nier. Dire le contraire serait mentir. Mais je ne suis certainement pas en train de tomber dans ses bras.

- Et toi tu ne lui dis rien !? Dis-je à Lisa.

- Les yeux ne mentent pas Aaron. Si vous saviez à quel point vous vous bouffez du regard ! Parfois je me demande si vous n'allez pas vous sauter dessus.

Je me décompose. C'est faux. On ne se bouffent pas du regard et on va encore moins se sauter dessus. Et même si j'allais dans leur sens, je sais très bien qu'ils ne me lâcheront jamais avec elle. Cela serait même pire. Nier est la meilleures des solutions.

A les écouter parler, on dirait que Romy et moi avons une liaison secrète. C'est évidement faux.

En parlant du loup, je devais la rejoindre chez elle pour un travail. Non, ce n'est pas une excuse bidon.

- Laissez-moi un peu tranquille avec elle.

Je soupire et m'apprête à changer de direction avant de parler :

- Je vous laisse tous le deux, je vais rejoindre Romy.

Caleb roule se sourcils de manière suggestive, ce qui me fait lever les yeux au ciel désespérément.

- Va te faire voir, lui dis-je.

Il se met à rire et moi aussi. Ensuite, je marche vers la maison de Romy. Comme quoi, l'avoir raccompagnée la dernière fois m'aura servi. Sinon, j'aurais été obligé de lui demander son adresse. Je marche les longues rues qui mènent à son lieu de vie. Je me demande bien comme cela pouvait être. Elle n'habite pas dans un quartier pourri. J'étais plongé dans mes pensées. Sans me rendre compte que j'étais arrivé devant chez elle. Je soupire.

- Aller...

J'appuie sur la sonnette et attend que quelqu'un daigne bien m'ouvrir la porte. J'attends quelques minutes et entend le verrou de cette dernière puis vois la porte s'ouvrir. Je lève les yeux mais ce n'était pas le visage de Romy. Cela devait sûrement être sa mère. Elles se ressemblent beaucoup toutes les deux. Je me demande bien à quoi ressemble son père.

- C'est pour ? Me demande-t-elle.

- Bonjour, je suis Aaron, un ami de votre fille. J'avais rendez-vous avec elle pour un exposé.

Elle lève un sourcil à l'entente du mot « ami ». Quoi ? C'est étonnant que sa fille ait un ami ? Je ne m'y attarde pas beaucoup et me reconcentre sur la situation. Je fais un petit sourire timide à sa mère et elle me rend ce dernier. Elle cri ensuite :

- Romy ! Il y a quelqu'un pour toi !

- J'arrive ! Entendis-je une petite voix au loin.

- Tu peux entrer et t'installer en attendant Romy.

Elle se décale et me laisse l'accès afin que je puisse rentrer, je la remercie et à peine ai-je le temps de pénétrer la maison – qui est très jolie au passage – que je vois Romy arriver.

INCOMPLET [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant