Romy. Quelques temps auparavant.
J'étais enfermée entre ces quatre murs. Je détestais cet endroit autant que ce qu'il m'avait fait. Je détestais ces psy qui m'avalant forcé à être ici. Je n'avais plus aucune raison de vivre et d'être heureuse. Et si vous croyez que l'hôpital psychiatrique est le rêve, détrompez vous. C'est l'enfer sur terre.
Je me pensais que ce qu'on lisait sur internet était faux. Mais non. C'est bien réel. Les violences n'y sont pas moindre. C'est même pire. Je préférai milles fois devoir supporter l'harcèlement au lycée que de passé mes journées ici.
Je ne supporterais jamais d'être ici. Je ne m'y habituerai jamais. Je voulais rentrer chez moi. Mais j'étais bloqué ici pour longtemps. Je ne sais pas si c'était partout pareil. Mais ici, l'enfer était mon quotidien. Leur travail était d'aider les personnes dans le besoin, alors pourquoi faire ça ! Je ne comprendrais sûrement jamais.
J'avais peur à chaque fois qu'une infirmière rentrait dans cette fougue chambre. Je voulais de la paix et de la tranquillité. Est-ce trop demandé ?
Certaines étaient douces et gentilles, et heureusement qu'elles étaient là. Sinon, je ne sais pas ce que je ferai.
Les fenêtres s'ouvraient à peine. Des fenêtres anti-suicide. Les paumeau de douches étaient collés au mur, empêchant quiconque de se suicider avec.
Ce que j'aurai bien voulu faire.
Mais il faut croire que la vie en a décidé autrement. J'étais condamné à prendre des médicaments et faire quelques activités. Il y avait des activités artistiques. Je les aimais bien. C'est ce que j'aimais faire de plus. A l'exception des activités de la sphère corporelle et d'expression. Celles là, je ne les aimaient pas.
Des amitiés se formaient à l'intérieur de cet hôpital. Partageant joies et peines lorsque l'un d'entre nous finissait par sortir d'ici. Sortie ne dit pas toujours guérison, mais dit surtout un grand pas en avant pour la plupart.
Je ne faisais la parti de ces amis, je n'arrivais pas à me mélanger à eux. Non pas que ne le voulais pas, mais je ne le pouvais pas. Quelque chose me bloquait. Quand ils passaient devant moi, ils me faisaient un petit sourire. Vous savez, le genre de sourire qu'on fait quand on croise quelqu'un qu'on connaît, mais pas assez pour aller lui dire bonjour, ou alors le style de sourire lorsqu'on attire la pitié.
Je ne me suis jamais sentie aussi seule qu'à cet instant précis.
Mes journées se résumaient à me réveiller, prendre des médicaments, faire mon rendez vous psy, à peine manger et faire ces activités.
Nous étions à midi, le moment que j'appréhendais le plus. Je n'aimais pas manger. Si je le pouvais, j'éviterai de manger tout le temps. Mais dans ce genre de lieux, c'est un peu compliqué. Limite s'il ne me mettent pas la fourchette de force dans la bouche.
— Tu ne manges pas, Romy ? Dit-une infirmière, ce qui attira mon attention.
— Non, je n'ai pas faim.
— Tu n'as jamais faim.
— Bravo, dis-je sarcastiquement.
L'infirmière fronce les sourcil, n'ayant pas aimé ma réponse. Mais ça me fait une belle jambe. Je ne suis pas ici pour qu'on m'apprécie ou pour me faire des amies. Au contraire.
— Tu ne t'en sortiras pas si tu continues à jouer à ça.
— Jouer à quoi ?
— À la sale garce.
Elle pensait vraiment que ses mots allaient m'atteindre ? Je n'ai plus 5 ans. Ce n'est pas ça qui va me choquer et me faire me remettre en question.
Elle pouvait bien me faire des romans et des romans, ça ne changerai pas vraiment ce que je pensais.
Je passais des heures et des heures à patienter qu'on me dise que je pouvais sortir d'ici. Je faisais tout ce que je pouvais pour y sortir. Même si je mentais sur moi état. Je voulais juste sortir d'ici.
Quoi que... personne ne venait me voir, tout le monde s'en fiche bien de savoir si je sortirai d'ici un jour.
Je fermais les yeux, attendant qu'on vienne me réveiller pour me dire une très bonne nouvelle. Mais cette nouvelle ne viendra que dans trop longtemps. Je ne supportais plus d'être ici.
Laissez moi sortir....
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INCOMPLET [EN RÉÉCRITURE]
RomanceUne jeune femme marquée par les épreuves, un homme porteur d'espoir. Les cicatrices de son passé la hantaient, alors que la chance souriait à son compagnon. Depuis son départ, son monde avait chaviré. Elle s'enlisait dans le désespoir, pendant qu'il...