CHAPITRE 21

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Romy

Le jour fatidique était arrivé. Je devais me rendre dans cet hôpital. Malgré le fait que je n'en avais pas envie. Mais avais-je vraiment le choix ? Vous connaissez la réponse. Je devais ressembler quelques affaires pour ce beau voyage. Un voyage tout droit en enfer.

Et ma mère m'y emmenait. Su-per. J'ai du me lever tôt pour y aller. Je me réveillais avec beaucoup de difficulté.

Je me levais et m'habillais de façon aléatoire. Je pris le pull que Aaron m'avait donné il y a quelques jours et le mis puis mis un jogging. Je pris mes affaires et je descendais les escaliers. Ma mère m'attendais dans la voiture. Je mis mes affaires dans le coffre et je m'installais côté passager.

Ma mère démarrait la voiture et nous roulons en direction de l'hôpital.

Quelques temps s'était arrêté écoulé et nous étions arrivés. Je sors de la voiture et je pris mes affaires. Ma mère restait dans la voiture, elle ne voulait pas sortir et elle ne m'accompagnait même pas jusqu'à l'entrée.

Les infirmières m'avaient accueillit et m'avait diriger vers une chambre. Je devais aller voir un membre du personnel puis les choses se mettront en place toutes seules, j'imagine. J'avais peur.

J'avais peur de ne pas trouver mes marques. J'avais peur de perdre tout ce que j'avais entretenu. Aaron m'avait affirmé me rendre visite quelques fois. J'espérais qu'il le fasse et qu'il ne me mentirai pas. Je ne lui pardonnerai jamais si tel était le cas.

Une semaine s'était écoulée, je me sentais affreusement seule. Tout ce passait étrangement bien pour le moment. Je n'avais pas à me plaindre. Si on enlève mon sentiment de solitude qui a atteint son paroxysme.

Je ne savais pas trop quoi faire en dehors des activités et des rendez-vous de santé. Je n'aimais pas être ici. Jamais je n'aimerais. Qui aimerait être ici ? Ceux qui sont ici par leur propre volonté, j'imagine.

Je voyais une infirmière ouvrir la porte de ma chambre, avec un léger sourire sur le visage.

— Coucou Romy, il y a des personnes qui sont là pour toi.

Je lève un sourcil suite à ça. Des personnes ? Si elle avait dit une personne, j'aurai compris de qui elle parlait. Mais plusieurs ? Je ne savais pas trop. Qui m'aime au point de venir me voir ici ? Il n'y a sûrement que Aaron, j'imagine.

L'infirmière s'écartait et je vis une petite tête blonde. Un sourire se forme sur mes lèvre en le voyant. Puis je vis deux autres personnes avec lui. Caleb et Lisa. J'étais surprise de les voir ici. Je pensais qu'Aaron m'avait oubliée, puisque je n'avais pas eu beaucoup de nouvelles de sa part.

L'infirmière quitta doucement la pièce en refermant la porte.

— Romy ! S'écria Caleb. Ma favorite !

— Tu dragues ma copine sous mes yeux, là ? Dis calmement Aaron.

Ils se mettent tous à rire. Je n'avais pas pris ça pour de la drague. Mais ne vexons pas Aaron. Il s'approche de moi et l'embrasse doucement le front. Je lui sourit doucement. J'étais heureuse de le voir. Il manqué.

— Alors ? Tout ce passe bien ? Me demande-t-il.

— Oui, ça va.

— Aaron m'a dit que tu aimais bien dessiner, me dit Lisa. Alors je t'ai ramené de quoi faire !

Je lui fis un sourire gratifiant. Cette petite pensée m'avait fait très plaisir.

— Merci beaucoup, Lisa.

Elle me sourit en retour.

— Bon bah mon pote, dit Caleb en faisant une tape sur l'épaule d'Aaron, on est comme deux cons à ne rien lui avoir ramener.

— Ce n'est pas grave, dis-je. L'importance c'est que vous soyez là.

Ils me souriaient. J'avais l'impression d'être redevenue une enfant et qu'ils essayaient de prendre soins de moi. Ce n'était pas mal. Je n'avais rien contre ça. Tant qu'ils n'en faisaient pas des caisses.

— On me dit à l'oreillette que Romy est super douée en dessin ! Ça te dit de nous faire un exemple ? S'esclaffe Lisa.

— Oui, pourquoi pas. Dis-je en souriant.

Je prend une feuille et un crayon sur Lisa avait gentiment apporté. Je me tourne vers eux.

— Je vais faire un portait de toi, d'accord ?

Elle sourit en levant le pouce.

— Ce n'est que la deuxième fois que je fais des portraits, alors si ce n'est pas beau, ne me jette pas la pierre.

Elle me fait un sourire compatissant en guise de réponse et je commence à faire le dessin. Je commençais simplement à placer des points et à faire une base. Que je corrigerai au fur et à mesure du dessin. J'espérai ne pas le rater, ce serait embêtant.

1 heure 30 s'était écoulée et j'avais presque fini le dessin. Je n'étais pas trop déçue du résultat, j'avais fait bien, bien pire. Je m'étonnais même d apprécier ce dessin. C'est l'un des plus réussis.

— Je dois un peu peaufiner quelques traits et après j'aurai enfin fini !

— J'ai hâte ! Dis Lisa.

— Pourquoi tu ne lui fais pas croire que tu as raté son nez, à elle aussi !? Dit Aaron de manière boudeuse.

Je me mets à doucement rire. Jaloux ? Je lui avais fait cette blague pour voir sa réaction. Et franchement, cela avait été super drôle ! Je n'hésiterai pas une seule seconde à recommencer.

— Parce qu'elle m'aime plus que toi !

Je ne pus m'empêcher un rire suite à cela, tout en continuant de finir ce portait.

J'avais envie fini ce dessin. Cela avait était long, mais heureusement que j'ai de la patience ! Je me met à sourire et je retourne la feuille vers eux afin qu'ils puissent voir le résultat.

— Tadam !

Ils regardaient tous le dessin, des étoiles dans les yeux comme si je leur tendais 50,000 dollars.

— Mais t'es super douée Lisa ! Je vis Lisa sautiller partout dans la pièce.

Je souris doucement, mes joues rougissaient un peu. Cela me touchait de savoir que des gens trouvaient mes dessins beaux.

— Je sais dessiner des maisons moi.

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire. Les fameuse maisons carrées...

— Aaron, faire des carrés et des triangles c'est pas ce que j'appel de l'art, entendais-je dire Caleb.

Tout le monde s'était mis à rire, et Caleb était parti bouder dans son coin. Faisant semblant d'être vexé alors qu'il ne l'était clairement pas

INCOMPLET [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant