Au-delà de la question de la cause première la croyance en Dieu donne aux croyants un certain réconfort en répondant à la question du pourquoi. L'être humain est ainsi fait qu'il a tendance à chercher un sens aux choses. Une existence qui soit uniquement le fruit d'une succession quasi ininterrompue de causes et de conséquences apparemment hasardeuses depuis des milliards d'années peut sembler trop insensée pour beaucoup. La croyance en Dieu permet alors de se conforter dans le fait que l'existence est le fruit d'un projet, d'un plan, que l'on n'est pas juste un éphémère être vivant apparu sans but et amené à disparaître sans plus d'importance. On n'est alors plus une aberration statistique perdue dans l'absurdité d'une réalité fondamentalement improbable et incompréhensible en son essence. A la froideur strictement matérialiste s'oppose la chaleur réconfortante de la spiritualité (je tiens toutefois à rappeler que la croyance en Dieu n'est pas nécessaire à la spiritualité, et que la spiritualité n'est pas nécessaire à une vie heureuse et équilibrée).