L'utilisation des captives en tant qu'esclaves sexuelles par l'Etat Islamique a choqué le monde, à juste titre, il y a quelques années, pourtant c'est une pratique avérée en Islam. Le coran et des hadiths sahih autorisent et codifient la pratique du viol des esclaves par leurs maîtres. Pour commencer par les textes coraniques la chose est clairement établie :
- « O Prophète! Nous t'avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, - celles qui avaient émigré en ta compagnie -, ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c'est là un privilège pour toi, à l'exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que Nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu'ils possèdent, afin qu'il n'y eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (33 : 50)
- « Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une sœur, mères qui vous ont allaités, sœurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n'a pas été consommé, ceci n'est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils nés de vos reins; de même que deux sœurs réunies - exception faite pour le passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux; et, parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. » (4 : 23 – 24)
- « Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salât, qui se détournent des futilités, qui s'acquittent de la Zakât, et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer » (23 : 1 – 6)
- « Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes, ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît; - à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose. » (33 : 52)
- « et ceux qui craignent le châtiment de leur Seigneur (...)et n'ont de rapports qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent car dans ce cas, ils ne sont pas blâmables) » (70 : 27 – 30)
Ces versets sont clairs et sans ambiguïté. Le musulman est autorisé par Allah lui-même à disposer sexuellement de ses femmes esclaves car elle sont sa propriété et c'est donc son droit. Il est même précisé que quand bien même l'esclave serait mariée son maître aurait le droit d'avoir une relation sexuelle avec elle. Il s'agit bien ici de viol de prisonnières de guerre et le terme viol n'est pas galvaudé car l'esclave par définition, même si elle n'en n'a pas envie, ne peut se soumettre à la volonté de son maître. L'absence de consentement et la relation de domination légiférée dans une telle situation a bien pour conséquence que dans un tel cas l'esclave est violée par son maître.
Il est même autorisé au maître de prostituer son esclave, ainsi qu'en atteste le verset suivant :
- « Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu'elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde. » (24 : 33)
Ici il est dit que le maître ne peut contraindre ses esclaves à la prostitution si elles veulent rester chastes, ce qui signifie que si ce n'est pas le cas le maître a tous les droits de les prostituer et d'en tirer un bénéfice. Dans sa mansuétude Allah leur accorde, si elles ont été contraintes, son pardon et sa miséricorde, donc il les pardonne pour un acte qu'elles ont été forcées à faire et qui n'est aucunement volontaire, c'est placer la culpabilité de manière très étrange. Il faut remarquer que nulle sanction n'est édictée, ni ici ni ailleurs, pour le maître qui aurait contraint son esclave à la prostitution sans son accord, c'est uniquement un conseil de la part d'Allah et non un acte pouvant avoir des conséquences. En gros ce n'est pas très grave. Pour en rester sur le sujet de la volonté des esclaves de rester chaste, rappelons que les esclaves sont dépendant de leur maître pour la nourriture et sont soumis à son joug, comment alors parler d'un consentement éclairé, même une esclave désirant rester chaste peut ne pas le dire sans qu'elle soit directement menacée, simplement par crainte des conséquences qu'elle aurait à subir en refusant. Ainsi le coran autorise le viol et la prostitution des esclaves, là encore ça ne discrédite pas Allah en tant que Dieu, mais par contre ça fait fortement douter de la nature bonne de ce Dieu. Un tel Dieu est un Dieu inique, injuste, cruel, inhumain et mauvais.
Plusieurs hadiths sahih renforcent cette autorisation à l'esclavage sexuel :
- « Abu Sa'id Al-Khudri rapporte que lors de la Bateille de Hunayn, le Messager d'Allah envoyé à Awtas des troupes qui rencontrèrent l'ennemi et lui livrèrent bataille. Puis, ayant remporté la victoire sur lui, ils firent des captives. Certains compagnons du Messager d'Allah trouvèrent apparemment la gêne à jouir desdites captives en raison de leurs époux polythéistes. Allah révéla alors à ce propos : Et, parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété... (Coran : Les Femmes, 4:24) : elles vous sont licites une fois leur délai de viduité écoulé » (sahih Muslim 17 : 41)
Ici on peut même voir que des compagnons avaient des remords à posséder sexuellement les femmes qu'ils venaient de prendre en captivité car elles étaient mariées à des polythéiste et la révélation coranique les y autorisant est alors descendue.
- « Abu Said Al-Khudri a rapporté que pendant qu'il était assis avec l'apôtre d'Allah, il a dit : "Ô Apôtre d'Allah ! Nous avons des femmes captives comme part du butin, et nous sommes intéressés par leurs prix, quelle est ton opinion sur le coït interrompu ?" Le Prophète a dit : "Faites-vous vraiment cela ? Il vaut mieux que vous ne le fassiez pas. Si une âme est destinée à exister, alors celle-ci viendra assurément à l'existence par la permission Allah." » (sahih Bukhari 2229)
Ici des compagnons, voulant avoir des relations sexuelles avec des captives et craignant que la grossesse ne fasse baisser leur prix de vente sur le marché aux esclaves, demandent à Mohammed son opinion sur la pratique du coït interrompu avec celles-ci pour ne pas risquer de les féconder. Mohammed est alors opposé à la pratique sexuelle elle-même qui consiste à ne pas rendre une femme enceinte en n'allant pas au bout et leur conseille de continuer jusqu'à l'éjaculation plutôt que de se retirer. Par contre le principe de violer des femmes esclaves ne semble pas le déranger.
- « Jabir rapporte qu'un homme est venu auprès du Messager d'Allah et lui dit : J'ai une petite esclave qui est notre servante et nous apporte l'eau qu'elle puise, j'ai des rapports intimes avec elle, mais je ne veux pas qu'elle tombe enceinte. Le Prophète répondit : Tu n'as qu'à pratique l'azl (le retrait), mais sache que ce qui a été écrit sur elle lui arrivera. L'homme parti et quelque temps après, revint auprès du Prophète : La fille dont je t'ai parlé est enceinte, ce à quoi il lui répondit : Comme je te l'avais dit, ce qui a été écrit d'elle lui arrivera. » (sahih Muslim 16 : 159)
Là encore le prophète légitime le fait qu'un maître puisse posséder sexuellement son esclave. Le terme « petite esclave » laisse même supposer qu'il s'agit d'une enfant assez jeune.
La pratique de l'esclavage sexuel était donc autorisée et même encouragée par Mohammed lui-même. Le coran a été rédigé au 7ème siècle et depuis rien n'a aboli ces prescriptions. L'esclavage et l'esclavage sexuel sont, au yeux des normes musulmanes, toujours autorisés, même si bien entendu, dû à l'évolution de la société la plupart des musulmans sont, de nos jours, entièrement et foncièrement révulsés à l'idée d'une telle pratique et ceci uniquement parce que les croyants sont bien meilleurs que leur religion.