Chapitre 24

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Les attaques s'étaient suspendues depuis que Hadrian avait envoyé le journal de Tom Riddle à sa famille mais le petit groupe de deuxième année, plus Luna, s'étaient lancés à tue-tête à la recherche de la chambre des secrets. Les étudiants menaient toujours la vie dure à dure à Hadrian même maintenant que les attaques avaient cessé.  Il était à deux doigts de demander son retrait de l'école, Durmstrang l'accueillerait, surtout compte tenu du pédigrée de sa famille. Il écrirait à Neville et à Drago régulièrement, échangerait des journaux avec eux et les reverrait pendant les vacances. La seule chose qui le retenait était le fait que les idiots de son entourage prendrait son départ comme une preuve de sa culpabilité, et le fait qu'il soit têtu lui-même. 

Il voulait aussi voir jusqu'à quel point ses professeurs seraient près à laisser la situation dégénérée. Certes, il était capable de se défendre et se trouvait être très bien entouré, mais qu'aucun de ses professeurs n'aient pris la peine d'intervenir lui laissait un mauvais goût dans la bouche. Les points en faveur de l'établissement diminuaient à vue d'oeil. 

Hadrian poussa un léger soupir et laissa son regard tomber sur Hermione et Drago qui, sourcils froncés, étaient penchés sur un gros tome de la réserve, Hermione était certaine qu'ils étaient sur la bonne voie pour enfin dénouer le mystère. Hadrian n'en était pas vraiment persuadé lui-même, Hermione avait affirmé cela à chaque nouveau livre qu'elle ouvrait. Il savait aussi que la seule raison pour laquelle Drago était aussi investi était à cause d'un sentiment de culpabilité mal placée. Cette affaire avait rendue difficile la relation entre le blond et son père. Il s'était même mis à ignorer le professeur Rogue et cela s'était fait remarqué. Tout le monde savait que le chouchou du professeur n'était plus aussi favorisé et les théories sur la raison du changement étaient aussi farfelues que nombreuses. 

Les nouvelles lui étaient parvenues que son père avait fait détruire le journal. Les recherches sur le sujet d'horcruxes n'avaient pas cessé depuis qu'un avait été découvert dans sa cicatrice des années auparavant. Andréas n'avait pas perdu de temps avant de contacter Gringotts. Un tour en pensive plus tard, toute une équipe avait été déployée dans le but de trouver l'autre morceau d'âme qui maintenait le monstre en vie. La découverte du journal et la réalisation que Voldemort était encore en vie même avec sa destruction leur apportait deux nouvelles connaissances: il était fort probable que Voldemort ait séparé son âme plus de deux fois et qu'ils pourraient être n'importe ou. Hadrian avait été tenté de ne rien dire aux garçons à ce propos, mais Neville et Drago avaient été avec lui à chaque pas depuis son arrivée à Poudlard, et compte tenu du role qu'avait joué Lucius Malfoy, il n'aurait pas été juste de cacher ces informations à Drago. 

Cela n'empêchait qu'il se sentait mal de devoir leur informer de telles pratiques. Mais comme son père le lui avait dit à l'époque de son adoption, mieux valait connaitre les laideurs de ce monde et de s'y habituer que de vivre sa vie avec des lunettes teintées et être pris de court. 

Repoussant son essai de charmes à moitié complet, Hadrian pris un parchemin vierge et commença à écrire. Ils savaient déjà que la bête qu'ils cherchaient était un serpent, assez grand pour survivre plusieurs années sans ressentir le besoin d'aller chasser mais assez petit pour pouvoir se déplacer dans un chateau aussi vaste que Poudlard sans se faire remarquer, un capable de pétrifier d'un seul regard. Ils avaient déterminer que la pétrification résultait probablement de la présence de matière translucide entre la victime et la bête donc, capable de tuer d'un seul regard. Le basilique était le seule reptile qui correspondait. Ils savait aussi que la dernière fois que la chambre avait été ouverte, il y avait eu une victime. Victime qui hantait les toilettes des filles du second étage depuis lors. De ce que Daphnée leur avait raconté de sa conversation avec la fantome, elle avait vu des grands yeux jaunes près d'un des éviers avant de mourir. 

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