Chapitre 16

48 8 9
                                    


Désolé pour la lonnnnngue attente. J'ai clairement disparu pardon 🙏🏾

——————————————————

Malaïka réajusta son manteau en descendant de la voiture.
Richard lui prit la main et tous deux montèrent les marches de la maison.
C'était une petite maison de campagne où Richard venait occasionnellement et qui était le reste de l'année occupée et entretenue par le majordome.
Il y a quelques mois, lorsqu'elle attendait Francia Bell au Ghost Alley café, jamais Malaïka n'aurait rêvé avoir la vie qu'elle avait aujourd'hui. Mariée au père de cette dernière, vivant dans un manoir car oui elle comptait bien s'y installer. Mais surtout voyager en jet privé ou encore visiter des vignobles.

Ils arrivèrent devant la porte et un jeune homme à la peau d'une blancheur immaculée s'y tenait. Une chevelure rousse et bouclée encadrait un visage lumineux et joyeux, parsemé de taches de rousseur qui lui donnaient encore plus de charme.
Dès qu'il vit le couple devant lui, un sourire sincère se dessina.

— Monsieur Bell, s'écria t-il. Quel plaisir de vous revoir.

— Bonjour Ben, plaisir partagé. Comment allez-vous?

— Oh très bien Monsieur, j'ose espérer également que vous avez fait un excellent voyage malgré ce temps désastreux, demanda le fameux Ben en dirigeant son regard vers Malaïka.

— Nous avons bien failli ne pas décoller à cause de la tempête, avoua Richard. Mais Dieu merci nous voici, d'ailleurs je profite pour vous présenter madame Bell.

Le jeune homme surpris , fit tout de même un sourire à Malaika tout en lui souhaitant la bienvenue.
Elle lui répondit également avec ce grand sourire qui ne la quittait pas et détourna son regard pour continuer à admirer les lieux.
L'habitat était sur deux étages dans des tons de blanc et de gris. C'était une maison simple, un endroit parfait pour se reposer l'été ou même pendant l'hiver, avec sa balançoire sur le perron. Une place parfaite pour lire un livre ou tout simplement siroter un verre de vin.

Malaïka reposa les yeux sur Richard lorsque ce dernier indiqua à Ben qu'ils ne montaient pas tout de suite dans leur chambre mais qu'ils seraient néanmoins de retour pour le déjeuner.

— Où allons nous ? Questionna-t-elle de manière à peine audible, de telle sorte que seul son mari l'avait entendu.

— Je pensais qu'on pouvait d'abord voir de quoi il était question et puis avoir l'après-midi pour nous.

Tout d'un coup, ses joues se mirent à piquer, signe qu'elle rougissait.
Elle ne comprenait pas pourquoi chaque phrase qui sortait de la bouche de cet homme provoquait une marrée d'émotions en elle, la projetant très souvent à la nuit qui les avait lié.

— D'ailleurs voilà la voiture.

Elle souffla soulagée que Richard n'ai rien remarqué de son état.
Tandis que Ben se chargea des bagages, Richard et Malaïka descendaient du perron.
Richard l'aida à monter dans un 4*4 vert militaire qui démarra immédiatement après.

Malaïka posa sa tête sur la vitre admirant les villas luxueuses recouvertes de neige qui, au bout d'une dizaine de minutes laissaient place à un autre paysage.
La voiture bifurqua sur une route non goudronnée qui laissait apparaître un vignoble allant presque à perte de vue.
Les branches étaient dépourvues de leur magnifique feuillage et le sol était recouvert d'une fine couche de neige.

«Cet endroit doit être magnifique en été» pensa-t-elle.

—Il faut que je t'amène ici en été, c'est magnifique, lui susurra Richard alors que la voiture s'arrêtait.

Muléma mwamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant