𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟏 - 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐗𝐗

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Charles Leclerc :

Canada - juin 2025

– Charles, éteins ton réveil, râle la jeune femme entre mes bras en frottant ses yeux noisettes. J'ai besoin de sommeil...

Je cale ma tête dans son cou et y pose un baiser doucement sans pour autant esquisser un geste vers mon téléphone. La musique qui passe me fait sourire et réaliser que la jolie brune prend de plus en plus de place dans ma vie.

Et ce n'est pas pour me déplaire.

– Charles, râle-t-elle de nouveau. Ce n'est pas parce que c'est Taylor Swift que tu as le droit de me réveiller avant midi un jour de repos...

Sa voix atteint à peine mes oreilles tellement ses cheveux et son coussin sont près de sa bouche mais pourtant, je comprends très bien ce qu'elle veut me dire.

Ça lui apprendra à télécharger toute la discographie de sa chanteuse préférée dans mon espace de stockage.

Lorsque la chanson se termine enfin, c'est-à-dire, plusieurs minutes après où aucun de nous n'a esquissé un geste, je lui explique ce que nous allons faire et pourquoi je nous inflige une sonnerie à moins de dix heures :

– Ça fait longtemps que tu n'as pas fait de F4, pas vrai ?

Mes derniers mots sont suffisants pour qu'elle se redresse et soit totalement réveillée, comme si ça faisait des heures qu'elle était debout. Je sais à quel point cette fille aime être dans une voiture, d'autant plus quand on peut s'amuser, alors je me suis dis qu'on pourrait organiser une petite course contre des pilotes de cette catégorie.

Ça n'a pas été simple mais l'appui de Lando et Max a suffi à les convaincre. Nous serons dix contre dix et nos voitures ne seront bridées que pour les qualifications, de plus nous partirons tous avec les mêmes pneus.

Beaucoup sont sûrs que nous allons gagner mais n'ont pas fait de F4 depuis des années, voir plusieurs décennies, alors que les jeunes contre qui nous allons concourir sont casi nés à l'intérieur.

Comme nous dans nos F1.

– Dis-moi que tu ne me fais pas une blague et que j'ai bien compris ce que tu viens de me demander, lâche Hill avec un sourire immense.

– Je laisse Norris te faire tourner en bourrique, c'est son C.D.I. ! Et pour la deuxième partie, ça va dépendre de ce que tu as compris.

Elle lève les yeux au ciel avec ce sourire espiègle qui ne disparaît presque jamais et cale ses cheveux derrière ses épaules avec ses ongles nouvellement manucurés. Hier soir, elle a pris un rendez-vous avec une jeune femme pour refaire sa manucure et nous y avons passé presque deux heures.

Alors qu'elle a pris les plus courts possibles...

Mais je suppose que le taureau rouge de son écurie sur ses pouces est l'une des raisons du temps que l'artiste a passé.

– Qu'on allait faire de la F4 ? essaye-t-elle en enfilant un pull au-dessus de sa peau nue.

Je hoche la tête et la vois sautiller sur le matelas comme si c'était le matin de Noël. J'ai appris à la connaître au fil des mois et je sais qu'en ce moment, elle doit avoir du mal à contenir sa joie.

– Tu as le droit de crier Heather, c'est autorisé.

Elle lâche un petit cri hystérique, se lève la seconde d'après pour courir ouvrir sa valise et en sortir des dizaines de vêtements. Hill me montre une robe d'été, une tenue plus classe et plus de trois paires de chaussures.

𝐋𝐨𝐯𝐞 𝐨𝐟 𝐑𝐢𝐬𝐤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant