Chapitre 6

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* Dans la peau d'Hazal *

Après avoir dîner, je rejoins ma mère a l'extérieur de la maison et je me pose sur la chaise en bois. Elle avait l'air triste et je sais qu'elle pense à papa, elle n'a jamais digéré sa mort.

Hazal : Maman, qu'est-ce qui se passe ?

Deniz : Non ça va ma chérie. C'est juste que j'ai beaucoup pensé à ton père et ça m'a rendu très triste.

Hazal : Papa est fier de toi là où il est, ça le rendra encore plus triste que tu le sois ... Maman, je suis fière de toi, tu nous a élevés seule depuis la mort de papa.

Deniz : J’ai échoué votre éducation, je t'ai forcé à épouser l'homme que tu n'aimais pas. j'ai fais des choses que ton père n'aurait fait de son vivant.

Hazal : Écoute moi maman, je ne peux pas dire le contraire, mais c'est grâce à toi que j'ai obtenu cette bourse avec laquelle je détiens un boulot dans le monde des riches.

Deniz : Je ne savais pas que tu pensais ça de moi. Je sais seulement que je suis un monstre à tes yeux qui t'a obligé à faire du n'importe quoi pour de l'argent.

Hazal : On va essayer d'oublier le passé et regarder l'avenir. On ne sait pas ce qu'il nous réserve,  mais on va s'accrocher.

Deniz : Tu es devenu tellement mâture ma chérie, regarde-toi.

Hazal : Je l'ai tiré de papa ce sûr, soupire-je avant d'évoquer un autre sujet.

Je respire un beau coup avant de reprendre la conversation.

Hazal : Tu sais, Ecen a écouté la voisine dire que la mort de papa est uniquement et entièrement de ta faute. Elle s'est mise dans tous ses états, elle m'a même hurlé dessus, chose qu'elle n'a jamais faite auparavant.

Deniz : Ah bon ? Mais pourquoi dans cette ville y'a-t-il plein de commérages? On ne peut pas vivre comme ça, Ecen est une petite fille et elle ne peut pas mentir je vais essayer de l'interpeller demain.

On reste calme pendant un bon temps en regardant la lune et les étoiles qui brillaient des milles feux.

Deniz : Comment ça se passe dans ton travail ?

Hazal : Je ne sais pas, j'ai l'impression que je n'ai pas ma place parmi ces gens riches, dis-je en soupirant.

Deniz : Pourquoi parles-tu ainsi ?

Hazal : Je me suis faite rabaisser par mon patron Ahmet, pour une chose bête. J’ai l'impression de vivre un calvaire avec cet homme. Je ne pense pas continuer à cette allure, dis-je en laissant échapper quelques goûtes de larmes.

Deniz : Chaque travail à un prix à payer. Tu connais cet adage qui dit, il n'y a pas des roses sans épines, il n'y a pas de bonheur sans douleur. Tous ces gens riches que tu vois aujourd'hui ont leur propre histoire à raconter,  ils avaient commencé par le néant pour récolter le bonheur… Tu ne peux pas baisser les bras tant que tu n'as pas encore vu le bonheur, c'est ça la vie, elle est faite de hauts et de bas, certes tu te feras humilier, injurier mépriser, offenser, prends-le comme un test. Prends-le comme un chemin à parcourir, écris-le dans ton coeur et un jour tu vas récolter les fruits de ta patience.

Hazal : merciii maman, je t'aime beaucoup. On va aller dormir, j'imagine ma journée de demain, Je dois tout mettre en ordre avant le week-end.

Deniz : Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas à me le faire savoir.

Hazal : Bonne nuit maman, je t'aime beaucoup.

Deniz : Moi aussi mon cœur.

Je pars dans ma chambre et j'effectue ma prière, ensuite je m'endors mais, j'ai toujours mal et en plus, j'ai intérêt à arriver à temps pour éviter d’avoir monsieur Ahmet sur mon dos.

MON AMOUREUSE EN IMAGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant