Chapitre 8

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*** Dans la peau d'Hazal Yağmur ***

Après avoir expliqué à ma mère ce qui s'est passé, elle a cessé de me faire la tête. Je me dirige vers ma chambre et mets mon téléphone à la charge afin de pouvoir parler à ma meilleure amie.

Je suis posée sur mon lit inconfortable. Son visage apparaît dans mes pensées. Mais pourquoi je pense à lui ? Je revois son beau visage et son corps tel un sportif. Il est tellement beau quand il est en veste . Je me mords inconsciemment les lèvres inférieures. Mon Dieu, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Il a une copine avec qui il va très bientôt se fiancer. Je ne dois pas semer la zizanie dans son couple. Mon téléphone se met à sonner, ce qui me fait sortir d3 mes pensées. Je le récupère et remarque que c'est Melda.

Hazal : Allô ! Ça va ?

Melda : tu me poses franchement cette question ? Tu m'as fais peur. Pourquoi ne répondais-tu pas à mes appels ? Je t'ai laissé plusieurs messages sans aucune réponse en retour, dit-elle d'un ton inquiétant.

Hazal : Wow wow , tu vas te calmer Melda? Je vais te raconter, mais pour ça on doit se voir. J'ai plein de choses à te raconter ma copine.

Melda : Je viens chez toi. Donne-moi 10 minutes.

Elle raccroche et je me mets a rire. Cette fille va me rendre dingue. Je m'allonge encore une fois sur mon lit, cette fois-ci en regardant le plafond. J'aperçois l'image d'Ahmet Kara. Je ferme les yeux pour échapper à cette image. Je rêve où quoi ? Sort de ma tête mec, je ne veux pas ! C’est quoi ton problème ? Laisse moi tranquille.

Je tourne sans cesse pour éviter son image mais non. Il ne veut pas me quitter. Ça me fait des sensations bizarres au corps. Serais-je amoureuse ? Non impossible, c'est mon patron. Il a sa copine et je ferai mieux de l’oublier. Soudainement, la porte de ma chambre s'ouvre et je vois Melda entrer avec un sourire aux lèvres et un emballage avec elle .

Melda : Hey ma beauté, j'espère que ça va ?

Hazal : Oui ça va. Vas-y mets toi ici , j'ai plein des trucs à te dire.

Melda : Commence déjà.  Tiens, j'ai apporté des chocolats pour nous, dit-elle en me passant l'emballage.

Hazal : Nous sommes allés hier au centre commercial le plus chic d'Istanbul avec monsieur Ahmet Kara.

Melda : Quoi ? Tu es sérieuse ? dit-elle en souriant.

Hazal : C'était un truc de fou. Fallait voir, le centre commercial était très grand avec plusieurs magasins de vêtements de marque. J'avais les yeux qui pétillaient, dis-je en regardant le plafond.

Melda : Tu as de la chance d'avoir un patron comme ça.  Je t'assure, dit-elle avec un sourire provocateur aux lèvres.

Je lui raconte tout ce qui s'est passé. Elle n'arrivait pas à croire qu'il ait fait ça. Elle était restée bouche bée à me regarder. Ça me gênait de oufff.

Hazal : Quoi ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Tu me gênes Melda, dis-je en baissant les yeux.

Melda : Regarde moi comment tu rougis, qu'est-ce qui se passe avec ton patron ?

Hazal : Tu es sérieuse? Melda tu sais déjà que le patron à sa copine qui est en voyage d'affaires et qui reviendra très bientôt, dis-je d'un air un peu déçu.

Melda : Tu es amoureuse de lui hien, dit-elle en souriant.

Hazal : Non même pas , je ne suis pas amoureuse de lui. Qu'est-ce que tu racontes ? Tu es folle toi, dis-je en rougissant.

Melda : Hum ... Je te connais très bien depuis 13 ans maintenant. Je sais que tu craques déjà pour ton patron. Mais évite de te tirer des ennuis, sinon tu auras à faire à sa copine, dit-elle d'un air sérieux.

MON AMOUREUSE EN IMAGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant