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Jeremiah et Isaïah vont voir Jordan pour lui dire la vérité au sujet de ses origines. Ils demandent à Antonella de partir et de les laisser seuls.

Isaïah : Jeremiah commence, j'ai pas la force...

Jeremiah : Jordan, moi et Isaïah devons te dire que tu as été adopté et que t'es pas notre frère biologique. T'es né à Chicago et non ici.

Jordan : Hein... quoi... mais...

Jeremiah : Jordan...

Jordan : Non ! Ne me touche pas !

Jordan recule et part en courant, les larmes aux yeux. Il se refugie dans le palier interdit et va dans une salle où Antonella cherchait un livre.

Jordan : Coucou, ma princesse...

Antonella : Au lieu de m'appeler princesse, viens m'aider à chercher le livre dont nous parle la principale.

Jordan : Sois pas aigrie avec moi, princesse.

Antonella : Il n'y a pas le livre, allons dans une autre salle.

Jordan était adossé à la porte, les bras croisés, la tête baissée, ses boucles tombantes sur son front et ses yeux verts qui brillaient.

– Je n'avais jamais remarqué que tes yeux étaient verts...

– J'aime quand tu regardes les détails de mon visage.

– S'il te plaît, Jordan...

Elle sort de la salle en le regardant et il la suit. Ils arrivent dans une autre salle. Antonella se retourne et regarde Jordan qui la fixe en souriant.

– Je trouve que tu me ressembles beaucoup, a minha princesa...

– Tu sais parler portugais ?

– Apparemment, j'ai des origines brésiliennes.

Elle recule petit à petit, et elle cogne un bureau. Il pose ses mains sur le bureau, et bloque Antonella.

– Tu sais, c'est pas tout les jours qu'un garçon comme moi s'intéresse à quelqu'un comme toi...

– Jordan...

– Pleins de filles rêvent de coucher avec moi, et toi tu l'as fait.

– Je sais que t'as bandé sur moi à la rentrée, sachant qu'on est en fin septembre...

– Les rumeurs vont vite, t'es affreusement belle, comment ne pas bander sur toi ?...

Jordan se rapproche d'Antonella, et lui chuchote à l'oreille « Antonella, belle comme une fleur ».
Comment ne pas résister à cette phrase ? Son cœur rate un bond. Elle regarde au niveau de son membre et remarque qu'il est en erection.

– Ma reine a faim ?

– Mmmh...

– Au menu, j'ai : je te detruis, je te soulève et au dessert j'ai : le lait ou l'eau.

Antonella avait compris de quoi il parlait. Elle répondit :

– Je sais pas...

– Tu pointes, ma princesse, tu ne portes pas de soutif quand tu portes un bandeau ?

– J'ai fait exprès...

– Bah c'est bien...

– Pourquoi tu n'as pas de t-shirt ?

– Je sais pas, ces derniers temps j'ai hyper chaud...

Antonella regardait son corps attentivement, elle remarquait un tatouage où il y avait écrit « J + A ».

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant