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Antonella se réveille, se prépare, mange et fait ses devoirs. Elle décide de rendre visite à ses parents. Ils lui annoncent que son amie Abby et que son ex petit-ami Mathéo viendront dans le collège. Elle était dégoûtée. Elle leur fait un câlin et les salue. Elle croise Jordan dans les couloirs et il lui demande ce qui n'allait pas. Elle lui raconte la situation et elle part.

Isaïah se regarde dans le miroir et voit des cicatrices et les brûlures qu'il a. Il prend un bâton et casse à nouveau son miroir.

– Pourquoi... pourquoi moi ?...

Les larmes lui montaient aux yeux. Il voyait qu'il maigrissait de plus en plus. Les souvenirs de son viol lui revenait à la tête comme un traumatisme. Quelqu'un sonne à sa porte.

– C'est qui ?

– Jason !

– Fiche moi la paix bordel, tu me casses les pieds !

– Je forcerai avec toi tant que je ne connaîtrais pas la vérité !

– Quelle vérité ?

– Ce que tu me caches depuis un certain temps !

– Barre toi avec ton Brandon !

– Jamais !

– Tu n'es plus en couple avec moi, à quoi ça sert de me parler ?

– Je m'inquiète parce que tu ne viens plus en cours.

– Depuis quand un ex s'inquiète de son ex ? Casse toi !

– Non !

– Casse toi Jason, je t'aime plus, t'as entièrement brisé mon cœur avec ton Brandon, tu sers à rien, t'es juste le p'tit con de la clique qui écoute tout le monde comme un pigeon ! JE NE VEUX PLUS DE TOI, BARRE TOI !...

Les larmes montaient aux yeux des deux garçons. Ces paroles ont blessés Jason mais ce dernier insiste encore et encore.

– Je ne partirai pas sans t'avoir vu !... Je te le jure !

– Ferme ta gueule et casse toi !!!

– Non, ouvre moi !

Isaïah verouille la porte à double tour. Jason donne des coups de poings dans sa porte en le suppliant d'ouvrir. Des larmes coulent sur ses joues rosées. Leurs yeux étaient rempli de larmes.

– Tu... tu veux vraiment me voir ?! Vraiment voir à quoi je ressemble maintenant ?

– Oui.

– Sois pas choqué alors.

Il enlève son t-shirt et reste en short. Il ouvre la porte. Jason regarde son corps rempli de cicatrices et de brûlures. Il y avait beaucoup de cicatrices sur son dos.

– Mais tu as... maigri...

– C'est bon tu peux partir.

– Non, d'ailleurs, je ferme la porte et je vais fouiller ta chambre.

– OK papa.

– Ta chambre est propre !

– Je suis pas un gros porc quand même.

– D'accord, tu peux me dire pourquoi il y a des bouteilles et de la drogue ?

– Ça me faisait atrocement penser à toi. Tu me manquais beaucoup !!! Je rigole. Parce que tu les ressembles.

– OK...

– Regarde, j'ai meme tatoué ton blaze sur ma bite.

– Je veux même pas voir.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant