Vengeances

Chapitre 25

Fabio

Je commence à ouvrir la porte de mon bureau. Mais m'arrête tout de suite quand je commence j'entends des bruits étouffés.

Je n'ouvre pas mais j'espère que c'est moi le problème.

Non... Putain non. Ne me dit pas...

Pourtant quand les bruits commencent à être plus fort et beaucoup plus rapides, j'entends des respirations.

Deux respirations. Putain, j'avais raison...

-Vous êtes sérieux ? Baiser dans mon bureau ? Sortez d'ici ! Et rhabillez-vous !

J'ai vraiment l'impression d'être leur père, mais j'ai besoin de mon bureau.

Ton frère et sa copine couche ensemble dedans. Il est hors de question que j'ailles à l'intérieur.

Au moment où ils sortent, j'appelle ma femme de ménage et lui demander de tout désinfecter.

Absolument tout.

Heureusement que mon ordinateur est dans ma chambre, je travaillerais là-bas.

Je me dirige directement vers mon lit avant de m'y allonger et commencer des recherches. Puis de planifier des rendez-vous, et enfin ; préparer la dernière phase du plan contre Estéban.

Il fallait s'en débarrasser, définitivement. Il ne nous restait qu'une semaine avant que notre délai d'un mois ne soit terminé.

Une semaine.

Après avoir regardé l'heure, je me rends compte que j'ai passé toute la journée à travailler là-dessus. Sans manger.

Plus j'y pense, plus j'ai faim, alors je ferme mon ordinateur et descend directement vers la cuisine. Au moment où je commence à manger mon repas devant la télé du salon, la vois de Pietro derrière moi m'interromps ;

-On le fait demain.

Je me retourne pour être sûr de ce qu'il veut dire. Il est sérieux.

-Non. Rien ne serra près.

Je pose ma fourchette et me tourne vers lui pour l'écouter.

-Si on attend la fin de semaine, il se doutera de quelque chose. Il croira qu'on a changé d'avis.

Il a raison.

-Demain ? Alors tu veux qu'on organise une réception pour demain ?

-Exactement.

J'en ai marre de lui, mais il a raison et son raisonnement est correct.

-Alors viens m'aider. Je lui dis en prenant la dernière bouchée de mon plat de pâtes.

Il est hors de question que je prépare cette réception ainsi que toutes les invitations seul.

-Et appelle Isabella. Il nous faut une troisième personne pour préparer les décorations.

Il acquiesce alors que je souris. J'adore lui donner des ordres. Même si ça aurait dû être lui le chef.

Mais il voulait rester avec elle, il a abandonné son poste pour elle. Parce qu'il l'aime et qu'il avait peur pour elle. De ce qui aurait pu lui arriver.

Quand je la vois arrivé je commence déjà à imaginer la déco qu'on pourrait faire pour la réception.

Il est hors de question qu'on le tue dans mon salon. On le tuera dehors.

-On peut faire la réception dehors ?

-Genre pique-nique ?

-Non faut que ce soit élégant c'est censé être une réception pour le faire chef de la mafia. Pas un rendez-vous amoureux... Je suis désespéré d'elle mais rigole quand même.

J'avais oublié que c'était la première fois qu'elle allait faire un coup monté. C'est vrai qu'elle faisait des missions avec nous, mais elle n'aidait pas pour la création du plan.

-On à qu'à faire la réception à l'intérieur et faire l'annonce dehors ? Je propose en m'adressant à mon frère qui allait se poser sur la table du salon avec son ordinateur.

Il ne répond même pas et commence à préparer les invitations qu'il enverra directement par mail à nos invités de demain.

Je boutonne ma chemise en me regardant dans le miroir de ma salle de bain.

Ça va aller. Tuer quelqu'un. C'est tout ce que ma famille a toujours fait. Mais cette fois-ci c'était Estéban. Celui qui a tué ma mère et Manon. On devait les venger.

Au moment où je pense ça j'entends la voix de mon frère crier à travers ma porte :

-Dépêche-toi les invités arrivent dans quinze minutes !

-C'est bon je suis prêt. Je sors d'un coup tel un mannequin qui est prêt à aller sur scène.

-Arrête de faire ta star. Et appelle Bella. Elle n'est pas encore prête.

-Oui chef ! Je m'exclame en rigolant avant de me diriger vers la chambre qu'occupait Isabella.

-Ton petit ami t'attend ! Je crie à travers la porte. J'espère au moins qu'elle m'a entendu à travers la musique qu'elle a mis à fond.

Elle ne me répond pas mais ouvre la porte de la chambre d'un coup.

Wow. Ce n'est pas moi le mannequin. C'est elle.

-T'es magnifique ! Mais approche-toi pas trop de Pietro, il ne tiendra même pas dix minutes en te voyant. Et il en oubliera la mission.

Je rigole même à ma propre blague.

Il ne tiendra pas deux minutes.

Je la vois sourire un peu mais ses joues la trahissent si elle voulait rester discrète.

Elle ne rajoute rien et part directement dans la direction où mon frère était parti il y a à peine quelques minutes. Je la suis directement. Je veux savoir ce qu'il se passe, sa réaction.

J'essaie d'être discret mais je les regarde quand même. Je les fixe alors qu'elle arrive dans la cuisine, là où il se trouve déjà. Je vois le regard de mon frère se lever de son ordinateur en la regardant.

Il ne va pas tenir deux minutes si elle est debout devant lui avec cette robe noir moulante.

Il se lève toujours en la fixant. Il va craquer. Je le sais.

Encore plus quand il se rapproche d'elle pour poser ses mains sur sa taille. S'il va plus loin je pars.

Je n'ai pas envie de les voir coucher ensemble.

Je les fixe jusqu'à qu'il l'embrasse et que ses mains commencent à devenir baladeuses.

-On arrête ! Les invités arrivent dans moins de dix minutes Alors arrêtez ! Je crie en m'avançant vers eux, une main sur les yeux.

-Fabio j'ai envie de te tuer ! S'exclame mon frère en ne la lâchant pas pour autant.

-Tu me l'as dit toi-même ! Vous baiserez quand on l'aura tué ! Mais faite tous pour pas vous retrouvez parents dans neuf mois.

Je l'entends grogner. Je vous bien qu'il n'a pas envie de la lâcher mais ce n'est pas mon problème. Il faut se débarrasser de l'autre fils de pute avant de fêter ça.

Je pars directement accueillir les premiers invités si sonnent à la porte.

-Bonjour ! Je m'exclame en souriant. Merci d'être venu. Je les remercie en souriant.

Je les faits rentrer en remerciant intérieurement les serveurs qui arrivaient au même moment, accompagné de petits fours et d'autres de verres de vin et de champagne.

Je n'aurais pas dû laisser Pietro se chargé des choix... Pourquoi prendre autant de vin blanc ? Le vin rouge est bien meilleur...

J'essaie de ne plus y penser et continuer d'accueillir nos invités. Ainsi qu'Estéban.

Enfin.