Vengeances

Chapitre 13

Isabella

Je ne sais même pas où je suis, mais j'ai dû mal à bouger. Je n'arrive presque même pas à ouvrir mes yeux, je sens mes bras attachés sur la chaise où je suis assise ainsi que mes chevilles.

L'odeur autour de moi est bizarre, comme une odeur de vieux, de renfermé et d'humidité.

Putain, mais où est-ce que je suis ? Je ne me souviens même pas ou j'étais avant ça, ce qui s'est passé.

-Elle n'est toujours pas réveillé ? Ils vont sûrement bientôt arriver. Réveille-la.

-Comment ?

C'est à ce moment où je commence à me rappeler ce qui s'est passé...

Le parking... La dispute... La voix qui disait mon prénom. Et plus rien. Le noir complet...

-C'est la première fois que tu kidnappes quelqu'un ou quoi ? Balance-lui un seau d'eau, tape-la fait ce que tu veux...

J'entendais à la voix du premier homme qui a parlé qu'il était énervé et presque désespéré de son collègue.

Sa voix... Je suis sûre que c'est celle que j'ai entendu sur le parking.

J'entends des pas se rapprocher de moi. Je fais tout pour ouvrir mes yeux et leurs montrer que je suis réveillée.

Je ne veux pas me prendre un seau d'eau.

Pourtant quand je les ouvre, je m'attendais à ce qu'il y est tellement de lumière que je serais obligés de les refermés.

Mais non. Rien. Presque pas de lumière.

Seulement un projecteur au-dessus de ma tête, qui fait comme un cône autour de moi.

Vraiment ?

Quand je regarde autour de moi, je vois seulement deux hommes pas loin, des armes aux bras.

Sympa l'accueil...

Je tousse pour leur montrer que je suis réveillé.

Ils n'étaient pas censés me jeter un seau d'eau sur la gueule ?

-Va prévenir le boss qu'elle est réveillée. Il voulait lui parler.

L'autre ne répond pas alors qu'il part dans la direction de la seule porte qu'il y a dans la pièce vide.

Il faut seulement quelques minutes pour que l'homme revient avec un autre homme que je n'arrive pas encore à voir étant donné qu'il est dans l'ombre. Mais je vois qu'il se rapproche de moi, je vais pouvoir le voir quand il sera proche du projecteur.

-Isabella ça faisait longtemps... Combien de temps déjà ? Huit ans ?

Finalement pas besoin de le voir, sa voix est suffisante pour le reconnaitre.

Estéban.

-J'aurais préférée me passer de ces retrouvailles. Je lui crache alors que je l'entends rire.

-Pourquoi parce que t'aurais préféré être avec ton mari ? Ah excuse-moi j'avais oublié. Il ne l'a jamais été... C'est pour ça que t'es retourné vers mon demi-frère.

-Ce n'est pas ton demi-frère ! Je cris en ne comprenant toujours pas pourquoi il s'obstinait à croire qu'ils faisaient partis de la même famille.

-Pourtant ma mère et son père ne disait pas la même chose.

-Tu mens !

-Non. Vous ne voulez juste pas accepter la vérité. Mais bon, on va pouvoir en parler. Pietro et Fabio vont sûrement bientôt arriver.