Chapitre 14 :

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Pietro

Je vois bien leurs visages quand je commence à dire que je vais le laisser prendre la tête de l'organisation, mais il ne faut pas que je fasse foirer mon plan. Et c'est exactement pourquoi je n'en ai pas parlé à Fabio.

Après avoir parlé de notre rendez-vous à Milan dans un mois. J'ouvre la porte du côté passager avant que Fabio n'arrive et ne veuille rentrer.

-Cette place n'est pas pour toi.

-Toujours aussi rabat-joie. Me dit-il avant de se tourner vers Isabella qui avait l'air en colère mais qui était toujours choqué par ce qui venait de se passer. Isabella, il t'attend.

Oui.

Quand elle me passe à côté pour s'asseoir à la place passager de ma voiture, elle ne me regarde même pas. Pas un seul regard.

Je fais donc le tour avant de m'asseoir à mon tour. Je ne démarre pas au moment où je rassois un message de Fabio qui a sûrement déjà dû monter dans sa voiture.

"Heureusement que j'étais venu avec ma voiture, je n'ai vraiment pas envie de savoir ce que vous allez faire dans la tienne..."

J'aurais bien aimé après ces deux jours sans elle...

"Elle est énervé, je crois bien que c'est contre moi. Qu'est-ce que je fais ?"

Lui demander des conseils n'est peut-être pas la meilleure solution, mais c'est lui qui sort avec des gens. Moi à part elle, avec qui je n'étais même pas vraiment en couple, je n'ai eu personne.

"Est-ce que mon frère est vraiment en train de me demander des conseils de couple ?"

"Je ne suis pas avec elle. Mais oui."

Pourtant qu'est-ce que j'aimerais...

"Excuse-toi. Même si tu n'as rien fait. Il faut toujours s'excuser avec les femmes. Fais-le ou elle serait capable de ne plus jamais te parler."

Ne plus jamais me parler ? Jamais ?

Je ne réponds rien car j'entends le souffle de Bella à côté de moi. Elle doit vouloir rentrer.

Je démarre alors la voiture alors que ma seule pensée est de mettre ma main sur sa cuisse, elle a toujours adoré ça. Et putain moi aussi. Mais elle a l'air tellement énervée contre moi que je continue juste de conduire en imaginant toujours ma main sur sa cuisse.

Au moment oû je me gare, elle n'attend même pas que j'éteigne le contact qu'elle est déjà sortie et rentrer à l'intérieur. Alors je commence à soupirer puis à sortir et essayer de trouver des excuses.

Je la vois partir vers notre chambre, alors je la rejoins, même si elle a déjà claqué la porte quand j'arrive vers celle-ci. Quand je l'ouvre, je la trouve allongé sur notre lit, on dirait qu'elle réfléchit.

-Isabella. Je suis désolé. Pour tout. Quand je t'ai parlé de notre réputation, ça n'avait rien à voir avec toi. Je n'ne ai rien faire de la mienne, seulement celle de ma famille... De mon frère. Si je ne t'avais pas dit ça, tu ne te serais pas fait kidnapper et putain je me sens tellement coupable.

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