Vengeances

Chapitre 8

Pietro

Pourquoi est-ce que je lui ai demandé de venir chez moi ? En plus je ne lui ai même pas donné l'adresse, j'ai l'habitude qu'elle vienne ici par elle-même...

Je suis stupide.

Elle ne viendra jamais.

Je faisais toujours les cent-pas avant que je n'entende la sonnette retentir. Je m'arrête d'un coup. Elle était vraiment venue ? Ou c'était mon imagination qui me faisait espérer sa présence.

Pourtant mes doutes s'envolent quand je vois son message sur l'écran de mon téléphone.

"Je suis devant chez toi. Enfin je crois. Je me suis rappeler cette maison et du trajet..."

Je cours presque vers ma porte pour lui ouvrir.

Putain elle est tellement belle. La voir ici. Devant chez moi... Me rappelle tellement les nuits qu'elle a passé ici alors que son père ne m'acceptait pas...

-Isabella... Dire son nom m'avait manqué... Pourtant la seule chose que j'avais envie était qu'elle dise le miens. Qu'elle s'en rappelle. Je ne pense pas que ce soit compliqué étant donné toutes les fois où elle l'a crié quand j'étais entre ses jambes.

Je donnerais tout pour pouvoir être entre celles-ci à nouveau...

-Alors mon souvenir était vrai. Je ne sais absolument pas pourquoi je ne m'en rappelle pas, mais je suis persuadé que je passer mes journées ici.

Et tes nuits...

-Rentre...

Elle s'assoit sur mon canapé, notre canapé.

La voir ici, posée sur ce canapé qu'on a beaucoup...utilisé...

-Je veux que tu sois honnête avec moi, j'en ai marre qu'on me mente, je veux que tu me dises qui tu étais pour moi.

J'ai toujours aimé sa franchise.

-Est-ce que tu te rappelles mon nom ?

-Je...

Je me sentais comme obligé de lui demander. Il faut que je sache si elle se rappelle de moi.

-Tu... Tu t'appelles Pietro ? Pietro Harper ?

Putain. Elle s'en rappelle. Elle se rappelle vraiment de moi.

Je sais qu'à ce moment-là je souris comme un adolescent avec sa petite copine. Mais je n'en ai rien à foutre. Je n'ai qu'une seule envie : l'embrasser.

-Je suis désolé mais même si je m'en rappelle je ne sais pas qui tu étais pour moi. Depuis ce putain d'accident.

Je sais qu'il faudra que je lui parle de ce qui s'est passé ce jour-là et surtout ce qu'on était.

Est-ce qu'on était vraiment quelque chose tous les deux ?

-Et ne me mens pas pour me protéger ou je ne sais quoi. Je t'en prie.

-Tu veux un verre avant ?

Elle accepte alors que j'essaie de mon préparer mentalement. Je vais vraiment lui raconter ce qu'on était et l'accident ? Il le faut.

Je reviens avec un martini accompagné d'une olive.

Sa boisson préférée.

J'ai toujours voulu garder une bouteille ici alors que je déteste ça.

J'ai toujours eu cet espoir qu'elle vienne et m'en demande un.

Et la voilà.