« Interdit d'aimer, pourtant je suis sensible à tes mots »
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Amri : - On doit aller manger, et régler deux trois trucs, je rentre vite, j'ai poser de l'argent dans ta chambre, si il y a quoi que ce soit avec Nesayem prévient moi direct normalement ça devrait aller d'accord ? Et repose toi.
Elle hoche la tête positivement.
Il attrape ses clefs et une bouteille d'eau et me fait signe d'ouvrir la porte.
Je fais la bise à Halima et j'ouvre la porte.
Moi : - Portez vous bien, faites un bisous à Nesayem de ma part.
Elle sourie et me dit au revoir de la main.
Je referme la porte derrière moi, et Amri me tape le crâne.
Amri : - Tu veut me voler ma mère ou quoi ?
Je rigole et j'ouvre la porte du bâtiment.
Moi : - Passons au choses sérieuses.
Il monte sur son scooter, et je monte derrière lui, il démarre à toute vitesse.
Je vais devoir briser des nuques.
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On roule jusqu'à un grec qui semblait vide.
Pas étonnant qui se rend au grec en pleine après midi.
On est les seuls clients, mais c'est pas plus mal vu les sujets qu'on va aborder, il n'y aura aucune oreilles baladeuses.
On prend commande et on s'assoit sur des canapés.
Je m'affale sur mon siège et pose mon regard sur Amri.
Moi : - C'est très dure ce que je vais te raconter. J'espère que t'es prêt, ça me donne envie de vomir rien qu'en y pensant, j'éviterai de toute façon de rentrer dans de quelconques détails.
Je lui raconte tout ce que Siméon m'as dit en épargnant les détails afin de tout de même préserver son intimité, je fais en sorte de dévoiler le principale, en l'humiliant le moins possible, même si dans les cas de viol, la honte doit être du côté de l'agresseur.
Amri marque un long silence.
Il tape un croc dans son grec et me regarde.
Amri : - On le brûle ? On le jette dans un lac ? On le séquestre ? Une morte lente ou une mort rapide ? J'ai trop d'inspiration merde..
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MENSAH | « J'ai pas besoin qu'on m'aide »
General FictionMa rage me ronge, et même quand j'aime c'est destructeur. Une part de réalité.