Lumen Fortuna - Destin Incertain

41. Monde Déplorable

Zalaph se dirige avec une assurance troublante vers le centre du Colisé.

Lorio tente aussitôt de l'intercepter, mais il y a un nombre important d'individus qui les séparent.

Malgrés tout il se lève et part à sa poursuite. Ses deux amis l'accompagnent tant bien que mal, mais les gens n'apprécient pas vraiment qu'on leur bloque la vue.

Pendant ce temps le commantateur terminent de présenter les finalistes : Deux super-puissances considérées pour beaucoup comme des demi-dieux.

— Cette confrontration promet d'être historique ! Et pour cause, le vainqueur repartira avec cette magnifique pierre rouge, annonce Patrice.

— On raconte qu'elle accorderait à son détenteur encore plus de puissance ! ajoute l'autre commentateur.

— Avec ce ciel étrangement violet c'est à croire que Mère nature tient également à assister à la conclusion de cette finale !

Puis d'un seul coup, un silence s'installe quand Zalaph traverse le terrain.

Quelques chose d'inattendu venait de se produire.

— Attendez, qu'est-ce qu'il se passe là ? Il semblerait qu'un spectacteur se soit perdu en court de route, reprend le dernier commentateur.

Patrice ne trouve aucun commentaire à ajouter.

En une fraction de seconde les deux combatants se sont retrouvés allongés !

La scène invraisemblable laisse tout le monde sous le choc.

De gros crystaux violet en forme de poingts sont sortis du sol ont percutés les finalistes en même temps !

Il leur a fallu un petit moment avant que les personnes chargées de la sécurité interviennent. Une fois la surprise passée, ils retrouvent rapidement le sens des priorités : l'assaillant doit être neutralisé au plus vite, c'est tout ce qui compte !

Alors qu'ils foncent sur lui, Zalaph leur fait un signe de la main.

— Je vous déconseille vivement de faire un pas de plus. À moins ce que vous souhaitez réelement quitter ce monde.

Il remet quelques mèches en arrière puis tend les bras en s'adressant à toute celle et ceux occupant une place dans l'amphithéâtre.

— Vous êtes venu pour être divertie, eh bien croyez-moi vous n'allez pas être déçu !

C'est alors qu'il se lance dans un long monologue.

«Pendant que vous prenez du bon temps, plein d'autre personne souffre d'injustice !

Vous gaspillez vos ressource alors que nos frères et soeur meurent de faim, se font violenter, voler, dépouillé ! Ils subissent les pires préjudices pour garantir votre confort de vie. Je refuse de vivre dans ce monde déplorable !

Personne ne fait rien, vous leur tourner le dos ! Mais à partir d'aujourd'hui c'est terminé ! Je vais mettre fin à cette injustice vous verrez.

Il n'y aura plus de pauvreté, ni de guerre. Contentez-vous seulement de faire ce que je dis.»

Que se soit pour les commentateurs ou les spectateurs ,la confusion a rapidement fait place à la peur.

Lorio, Zania et Talis assistent aussi à la scène, impuissants. Ils n'ont pas été assez rapide pour l'empêcher de perturber cet évenement.

Mais ils n'ont pas encore dit leur dernier mot. Il y a encore moyen de mettre fin à toute cette folie !

— N'ayez pas peur, restez ici. Je n'ai pas vraiment pas l'intention de vous faire du mal... à part si vous m'y forcer bien entendu. Dans ce cas je n'hésiterais pas une seule seconde.

Ils arrivent finalement près des barrières qui déliment le terrain. Cet alors qu'ils sont arrêté par les personnes chargées de la sécurité.

Ils leur chuchottent :
— Surtout ne bouger pas de là. On a pas la moindre idée de ce qu'il se passe. Mais soyez rassuré on a appeler du renfort. Ils ne devraient pas tarder.

Zania s'agite aussitôt.

— Vous ne réalisez pas encore le danger qu'il représente ! Si on ne fait rien maintenant, il pourrait tous nous tuer !

Tous le monde se met sur la défenssive. Elle regrette un peu de s'être emporté, mais l'urgence de la situation ne lui laissait pas d'autres options.

— Si vous voulez mourrir c'est votre problème mais on ne peut pas se permettre de risquer de perdre des innoncents. proteste un membre de la sécurité.

— On va essayer de lui parler, ça vous va ?

Il la regarde droit dans les yeux.

— Okay allez-y mais par pitié ne faîtes rien de qui pourrait nous mettre en danger. Contentez-vous de gagner du temps.

On leur cède le passage pour qu'ils puissent monter sur le terrains.

Depuis le centre de la zone, Zalaph les voit venir. Il a les bras croisés.

— Encore vous ! Vous n'abondonnez donc jamais.

— Il n'est pas encore trop tard pour faire marche arrière Zalaph ! Rends-toi, c'est ce qu'il y a de mieux à faire, lui dit Lorio.

— Dommage qu'on soit ennemis, vous auriez fait d'excellent Glaives de Saphir...

— Pour s'en prendre à des innoncents ? Pilliez des maisons et sémer le chaos ? jamais de la vie, s'écrit Zania.

— Silence ! J'en est assez entendu.

Son regard se pose ailleurs et il sourit.

— Votre aventure s'achève ici.

— On en a pas encore terminé !

Zalaph se retourne sans même prendre le temps de considérer les dernière parôles de son interlocutrice.

C'est alors qu'une fummée opaque s'échappe du sol.

Ensuite une silhouette se déssine et quand la fumée disparait on peut voir clairement quelqu'un habillé avec des vêtements similaire à ceux de Zalaph.

La particularité qui distingue cette personne est le bandeau dissimulant ses yeux. Il s'incline avant de prendre la parole.

— Je suis Doris. Un ami de longue date de Zalaph. Je ne souhaite pas en venir au mains, alors s'il vous plaît repartez.

— Ton pote est complètement instable ! Si tu peux pas le raisonner alors on va s'en charger. Bouges de là !

Lorio aussi commence à perdre son sang froid.

— Vous n'irez pas plus loins.

Sa voix est grave et monotone. La négociation semble perdue d'avance.

Alors dans ces circonstances, il ne reste qu'un seul moyen de soumettre sa volonté : par la force !

— Vous ne me laissez pas le choix exclame Lorio tandis qu'il sprint dans la direction de Doris.

Il fait mine de vouloir lui donner un coup de poingts et tourne sur lui-même pour rejoindre Zalaph.

Mais il se retrouve aveuglé par de la fumée et lorsqu'elle se dissipe il ne peut plus bouger.

— Lâches-moi !

Doris lève sa tête vers Talis et Zania.

— Si vous bougez il meurt.

Pendant ce temps Zalaph continue de s'adresser à tout le Colisé.

— Pour commencer, je vais devoir m'approprier une dernière chose.