Une aventure improbable

Chapitre 15

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Puis au loin une lumière s'alluma et nous fit signe de s'arrêter.

Ibrah : Et merde

Moi : Y a quoi

Ibrah : c'est la police

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Manon : tu penses ils nous on reconnu ?

Ibrah : je veux pas savoir

Moi : t'arrêtes pas

Ibrah : CA C'EST SUR JE SUIS AVEC 3 DISPARUS UNE BOURRÉE UNE VOITURE VOLE ET PLUS DE PERMIS BIEN SUR QUE JE M'ARRÊTE PAS

Khémis : tas plus le permis ?

Ibrah : NON J'AI PLUS DE POINTS

Fallait pas rouler à 152km, mais bon on va pas lui dire il est déjà énerver. Il a accéléré et ne sait pas arrêté la police a mis sa sirène et nous a pourchassé.

J'espérais on allais pas se faire arrêter. Cette fugue devenait de plus en plus dangereuse. Mais le danger on aime. Non je rigole j'ai peur.

Il nous pourchasser toujours et il commençait à nous rattraper. Je stressais de fou.

Khémis : Il nous rattrape

Ibrah : AH BON JE SAVAIS PAS IMBÉCILE

Khémis : OH PARLE MIEUX

Ibrah : NON ON EN EST LA A CAUSE DE TOI A VOULOIR AIDE TES POTES LA

Khémis : TA GUEULE ET ROULE

Il accéléra il devait être à plus de 180km. On voit même plus le paysage

Des éclats retentirent j'ai comme l'impression de ne plus rouler. Je sentais on était plus sur la route. Ou ça je sais pas. Y avait des cris, de l'herbe et puis plus rien.

La chaleur me rattrapa, la voiture devenait orange rouge. La chaleur était horrible.

Ma tête est trop lourde, mon corps me fessait mal. Je ne sais pas ce qui se passais. Les sirènes s'étaient arrêtés. J'ai pas la force de bouger. Je ne savais pas ce qui se passait.

Ma vision devenait flou. J'avais mal partout, il fessait chaud. Et j'ai fermé mes yeux.

J'ai sentis cette chaleur me rattraper et on me transportait mais j'étais incapable de bouger.

Ibrah : Putain Manon réveille toi

Il me secouait dans tous les sens, j'avais mal. J'arrivais pas à ouvrir mes yeux.

Moi : oui (en chuchotant)

Ibrah : ça va ?

J'ai ouvert mes yeux, ma vision était flou et mes oreilles sifflaient. Il fessait nuit on était en dehors de la voiture dans un champ.

Et il saignait au visage, lui, et même les autres.

Il s'était passé quoi ?

Moi : il s'est passé quoi ?

Ibrah : on a eu un accident de voiture, elle a pris feu mais on a pu tous évacuer et vous transporter avant qu'elle explose. Et on est assez loin de la police.

J'en revenait pas. Mon corps tremblait. Je serais morte à l'heure qu'il est s'ils étaient pas là.

Moi : Merci énormément

Ibrah : t'arrives à marcher ?

En essayant de me lever, j'ai sentis mes chevilles me lâchaient. Les vertiges m'ont rattraper. Ibrah m'a retenu.

Je me suis tourné vers Manon qui était avec Khémis, ils tenaient Claire. Eux aussi saignaient. 

Khémis : on va faire comment ?

Ibrah : on va demander de l'aide à Rayan

J'étais accroché à son bras. On a marcher je ne sais pas combien de temps, dans la nuit. Tout était confus dans ma tête.

Je sais pas ou on était, ni quelle heure est-il. Mais on fini par arriver à la citée.

Ibrah : reste là je vais le chercher

Il nous laissa sur le parking, ou on était plus tôt dans la journée.  Et il rentra dans l'immeuble.

Moi : ça va ?

Manon : tu saignes beaucoup quand même, mais nous ça va. Et Claire est toujours bourré.

J'ai touché ma tête, et je vois sur ma main des taches de sang. Ainsi que mes bras. Cette douleur était du à ça. Comment on va sans sortir ?

Rayan arriva suivi d'Ibrah.

Rayan : Mais ils vous est arrivé quoi ?

Khémis : accident de voiture

Ibrah : faut on rentre, stp mon frère ramène nous.

Rayan : bien sur tu restes mon frère

On rentra dans un vieux van. Manon lui indiqua l'adresse. Heureusement elle s'en rappelle. Car on a perdu nos tels dans la voiture. Il alluma la radio et on parlait déjà de se qu'il s'était passé.

Radio : Plus tôt dans la soirée, les jeunes filles Manon ****, Manon ***** et sa sœur Claire ***** porté disparus depuis deux semaines et demi ont étés vu dans leur ville. A bord d'une voiture volé celle des parents d'une de leurs amies. Qui affirme ne pas être complice de leur fugue. On ne sait toujours pas pourquoi elles ont fugués. Dans la voiture se trouvait aussi Ibrah ***** connu des services de police pour avoir vendu des susceptances illicites. Leur voiture a été retrouvé explosé et en feu sur la A104, suite à un refus obtempérer. A l'heure d'aujourd'hui nous ne sommes pas capable de dire s'ils sont vivants.

Ibrah : ils vont pas dire je me suis rangé

Il éteignit la radio, puis personne n'a parlé.

Je pensais à ma mère qui allait entendre cela aux infos. L'imaginer me brisait le cœur.

On rentra à l'appartement, et je vis sur l'horloge 2H du matin. Je suis allée coucher Claire. Je me demande si elle a vu l'accident et si elle s'en souviendra avec l'alcool. Puis je retourna dans le salon.

Ibrah : ça va mieux ta tête ?

Moi : J'ai mal

Rayan : Elle est ou votre trousse de secours ?

Khémis : Tu sais soigner ?

Rayan : j'ai vu Grey's Anatomy

J'ai un peu rigolé. Il partit fouiller la salle de bain et revint avec de l'alcool et des compresses.

Moi : ça fait mal ?

Rayan : on va pas t'arder à le savoir

Manon : passe moi ça

Elle lui arracha des mains, versa l'alcool sur la compresse et la posa sur mon front.

Moi : AHHHH MAIS PUTAIN CA PIQUE

Manon : Logique et arrête de bouger

Elle a de la chance c'est elle, je l'aurais déjà gifler et serait partis en courant. Mais bon j'en avais aussi pas la force.

Quand elle eu fini je suis partie me coucher. J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Puis Manon m'a rejoins.

Je me suis endormie.

 A suivre ...

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