Neewoln

Raphaël

J'étais sur un petit nuage depuis que j'étais rentré de la chambre de Lucie.
Bianca nous avait surpris assit l'un à côté de l'autre en souriant et il lui avait fallu moins d'une minute pour nous démasquer.
Peu importe tout le monde avait le droit de savoir que Lucie était ma petite copine.
Je n'en revenais toujours pas, je n'aurais jamais cru qu'elle partageai les mêmes sentiments que moi...
Je lui ai promis de revenir la voir demain matin pour qu'on aille voir monsieur Vikram afin de lui parler du mot que les rebelles avaient laissé pour elle.
Au fond de moi, j'avais un peu peur, je ne voulais surtout pas que les rebelles parviennent à remettre la main sur elle.
J'étais là pour la protéger désormais et c'est ce que je ferai. Au péril de ma vie.
J'entre dans ma chambre et me dirige vers la salle de bain pour me mettre en pyjama et me brosser les dents.
En sortants, mes deux amis m'attendent assis sur mon lit.
– Le sourire aux lèvres, le regard heureux, il sautille, pas de doutes Raphaël sort avec Lucie ! S'écrit Will.
– Comment ? Mais... Je... Balbutiais-je.
– Inutile de le nier, c'est écrit sur ton visage. Me dit Toby.
– Bon très bien vous avez raison. Avouais-je.
– Comme c'est étonnant. Ricane Will.
– Bon aller laissez moi tranquille, je veux aller dormir. Dis-je en les tirant hors de mon lit.
Ils rigolent et vont s'allonger sur leurs matelas respectifs.
Je m'endors rapidement en rêvant de Lucie...

Je n'avais pas de temps à perdre, il fallait absolument qu'on parle à monsieur Vikram du mot des rebelles.
J'avais rejoint Lucie dans sa chambre à neuf heures et nous étions désormais arrivés devant la porte du bureau du chef.
On dû toquer deux fois avant qu'il ne vienne nous ouvrir.
Il sembla surpris de nous voir.
– Que me vaut cette visite ? Nous demanda-t-il en nous faisant signe d'entrer.
Son bureau n'avait pas changé, il y avait toujours les mêmes meubles, les mêmes décorations...
Tout avait sa place et tout était ordonné.
Lucie et moi prîmes place dans les fauteuils à côté de la cheminée tandis que monsieur Vikram s'installe en face de nous sur une chaise en bois.
– Il faut qu'on vous parle de quelque chose. Déclarais-je en voyant que Lucie gardait le silence.
– Hum... Je suppose que ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle. Déclara le père de Tyler.
– Non en effet... Chuchota Lucie.
– Dois-je m'inquiéter ?
– On se pose la même question. Lucie a reçu un message des rebelles hier. Déclarais-je du tac au tac.
Monsieur Vikram sembla surpris puis inquiet.
– Et que disait ce message ? Demande-t-il.
Lucie sortit le bout de papier de la poche de son jean puis le lui tandit.
Il l'examina un instant les sourcils froncés.
– Ce n'est pas bon signe en effet. Décréta-t-il au bout de cinq minutes.
– Qu'est-ce qu'on doit faire ? Demandais-je.
– Rien. Pour le moment, ce ne sont que des menaces en l'air.
Mais nous devons être prudents. Si les rebelles ont réussi à pénétrer ici cela veut dire que ça peut se reproduire.
Lucie tu commenceras à apprendre la magie supérieure avec moi dès cet après-midi. Je vous demanderai et cette fois-ci, je vous prie de bien vouloir respecter ma demande, de n'en parler à personne, pas même à vos amis.
Il vaut mieux qu'il y ait le moins de monde possible au courant si on ne veut pas déclencher une panique générale.
– D'accord. Déclara Lucie.
– Quant à moi, je vais convoquer les conseils pour renforcer les défenses de la ville.
Cette fois-ci, il ne faut rien laisser au hasard.
Je me demande tout de même comment les rebelles ont réussi à pénétrer dans l'école. A moins que ce ne soit...
Monsieur Vikram ne fini pas sa phrase mais nous avions tout les deux compris. C'était sûrement un coup de Tyler...
Raphaël, je te charge de prendre soin de Lucie, j'ai bien conscience qu'elle est plus puissante que toi, désolé de te le dire comme ça, mais elle aura besoin de quelqu'un pour lui apporter son soutien.
Et puis j'ai cru comprendre que ça ne vous dérangeait pas le moins du monde. Décrete monsieur Vikram avec un clin d'œil.
Je regarde Lucie qui est aussi surprise que moi puis nous nous mettons à rire.
– Bien, on va vous laisser. Déclarais-je en me levant.
– D'accord, Lucie on se voit à quinze heures devant la tour, ne soit pas en retard.
– J'y serais. Répondit-elle en se dirigeant vers la porte.

Une fois sortis nous ouvrîmes un portail jusqu'à l'académie de magie et avant de monter l'escalier jusqu'à sa chambre Lucie se retourne vers moi :
– Merci de m'avoir accompagné aujourd'hui. Je n'aurais pas réussi à y aller toute seule. Et merci pour tout ce que tu fais pour moi. Ça compte énormément. Me dit-elle en souriant.
Je m'approche d'elle et dépose un tendre baiser sur ses lèvres.
En m'écartant, je vois qu'elle avait les joues rouges et le sourire aux lèvres. Elle réagissais toujours de la même manière, comme si elle n'arrivait pas à croire que nous sortons belle et bien ensemble.
Elle était si mignonne...
– Je serai toujours là pour toi. Répondis-je avant de prendre le chemin pour regagner ma chambre.
Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qu'elle devait avoir les joues rouges et le cœur qui bat à mille à l'heure.