Neewoln

Raphaël

Elle était vraiment magnifique.
J'ai cru que mon cœur allait surgir de ma poitrine en la voyant.
Elle était tellement mignonne avec ses cheveux mouillés, le pire, c'est qu'elle ne s'en rendait même pas compte.
Plus je passais du temps avec elle et plus j'avais envie de plus.
Et par plus, j'entendais sortir avec elle n'allez pas vous imaginer des choses.
J'avais pris ma décision, j'allais lui proposer un rencard ce soir après le dîner.

Il nous restait une heure avant de rejoindre la cafétéria ce qui nous laissait juste le temps de prendre une douche et de changer de tenue avant de rejoindre le réfectoire qui grouillait de monde.
On du patienter dix minutes avant de pouvoir récupérer notre repas et aller nous installer à notre table.
Malheureusement pour moi, les jumelles avaient pris place en face de Lucie.
Je dûs donc me placer en bout de table, à l'opposé d'elle.
Le repas m'avait semblé duré des heures et une fois terminé on se lève tous pour regagner nos chambres.
Je prend mon courage à deux mains et m'approche de Lucie.
Elle se tourne vers moi immédiatement comme si elle avait senti ma présence et me sourit :
– Salut ! Dit-elle joyeusement.
– Salut ! Répondis-je.
Un silence gênant s'installe, j'avais soudain beaucoup moins de courage que quelques instants auparavant.
– Tu voulais me dire quelque chose ? Me demanda-t-elle.
Je respire un grand coup et dis :
– Oui, en fait je me disais que comme nous n'avions pas pu sortir dans le parc, deux fois d'ailleurs.
On pourrait se redonner rendez-vous, mais peut être quelque part d'autre cette fois, comme au cinéma par exemple.
Il y a un super film qui sort demain.
Mais si tu ne veux pas ce n'est pas grave, je comprendrai parfaitement.

J'avais dit cela sans m'arrêter si bien que je dus prendre une grande inspiration pour retrouver mon souffle.
Lucie rigola un instant puis me dit :
– Ce serait super, on se voit demain alors ?
– Super ! Je passerai te chercher demain à quinze heures. Répondis-je.
– D'accord à demain dans ce cas ! Me dit-elle avant de sortir rejoindre Bianca.
Je rentre dans ma chambre le sourire aux lèvres.
Tout va bien se passer cette fois-ci, je le sens.
J'ignore les regards insistants de Will et Toby qui ne perdent pas une occasion pour se moquer de moi.
Je vais vite m'asseoir dans mon lit, ferme la lumière et m'endors presque aussitôt en rêvant d'une adorable petite blonde.

Le lendemain matin, je me lève aux aurores.
J'avais pris un rendez-vous chez le coiffeur très tôt et j'étais parti avant même que mes amis ne se soient réveillés.
J'avais bien conscience d'en faire des tonnes, mais je voulais vraiment que mon rendez-vous avec Lucie soit parfait.
Si on m'avait dit il y a un an que j'allais tomber éperdument amoureux d'une fille au point de vouloir être parfait pour elle, je ne l'aurais jamais crû.
Mais Lucie n'était pas n'importe quelle fille, elle était spéciale, et pas seulement parce qu'elle était la plus puissante personne que ce monde connaisse, non ce qui faisait d'elle quelqu'un d'unique c'était sa gentillesse, son sourire, ses blagues, sa façon de se masser la tempe quand elle réfléchit...
J'arrivais devant le coiffeur ce qui me sortit de ma rêverie.

Deux heures plus tard, je sortis coiffé comme une star de cinéma, mes cheveux avaient été coupé court à l'arrière et laissé bouclés sur le dessus. J'espère que ça plaira à Lucie, j'étais sûre qu'elle peu importe si elle s'était coiffée ou maquillée elle devait être ravissante.
Je passe par ma chambre avant de me rendre à la cafétéria et en sortant je tombe sur mes amis :
– Raphaël Flieger ! Pour qui vous êtes vous fait aussi beau ? Attendez ne répondez pas, c'est pour Lucie n'est ce pas ? Ricana Will.
– Ça ne vous regarde pas ! M'écriais-je.
– Tu n'as pas à nous le dire de toute façon, on a compris rien qu'en voyant l'immense sourire sur tes lèvres ! S'exclama Toby.
– Bon très bien, j'ai invité Lucie au cinéma. Déclarais-je.
– Wahou, ça y est, tu t'es enfin décidé ! Il était temps ! S'exclama Will.
– Oui. Mais je n'ai pas envie de parler de ça avec vous. On va manger ? Demandais-je pour changer de sujet.
– Allons-y, mais tu auras intérêt à tout nous raconter. Déclara Toby.