Neewoln

Raphaël

On s'est quitté depuis seulement cinq minutes, mais elle me manque déjà.
J'étais vraiment tombé éperdument amoureux de cette fille et quoi que je face, je n'arriverai jamais à me la sortir de la tête. Elle y était entré et elle était faîte pour y rester.
Cette journée avait été géniale, j'avais même cru à un moment que j'allais trouver le courage de lui avouer mes sentiments, mais j'avais pris peur.
Et si ce n'était pas réciproque ?
Il fallait que j'arrête de me prendre la tête si Lucie me plaisait, je devais le lui dire. Je n'avais jamais été aussi peu sûr de moi en ce qui concerne une fille. Certes je n'étais jamais sorti avec personne mais je n'avais jamais eu de mal à parler à qui que ce soit. En même temps Lucie n'était pas qui que se soit. Elle était celle que mon cœur avait choisi...
Ma décision était prise : j'allais lui demander de sortir avec moi ce soir après le dîner.
Et si elle me disait non ce n'est pas grave, on restera ami et l'avoir dans ma vie est déjà le plus beau cadeau qu'elle puisse m'offrir.
En rentrant dans ma chambre Will et Toby lachent les cartes avec lesquelles ils étaient en train de jouer et me demandent :
- Alors comment ça s'est passé ?
- Plutôt bien. Répondis-je.
- Mais encore ? Demanda Will.
- Et bien, on est allé voir un film, on s'est tenu la main puis on est rentré. C'était vraiment génial.
- C'est tout ? Pas de baisers passionnels ? De déclaration d'amour ? De regard langoureux ? S'écrit Toby.
- Non rien de tout ça... Répondis-je en baissant la tête.
- Mais tu aurais bien aimé, avoue le ! Déclara Will.
- Peut-être bien, mais j'ai pris ma décision, je vais lui demander de sortir avec moi ce soir. Lâchais-je.
- Mais c'est génial ! Crièrent mes deux amis.
- Oui, bon, pas la peine de s'emballer comme ça, elle ne ressent peut-être pas la même chose que moi. Et ce n'est pas grave si elle me dit qu'elle ne veut pas d'une relation avec moi alors je comprendrais et je la laisserais tranquille avec ça.
- Tu plaisantes ? Elle te regarde comme si il n'y avait que toi qui existais ! Tu devrais voir le sourire qu'elle a quand on parle de toi.
Cette fille est amoureuse, ça se voit tout de suite.
Je ne pus m'empêcher de sourire.
- C'est vrai ? Vous pensez que je lui plait ? Demandais-je avec un peu trop d'enthousiasme.
- Oh oui ! Déclara Toby.
Cette pensée me fit bien plus plaisir que je n'aurais voulu l'admettre.
- On verra bien. Répondis-je, mettant fin à la discussion.

Le temps jusqu'au dîner passa plutôt rapidement, j'eus tout juste le temps de prendre une douche et de me repeigner avant de rejoindre la cafétéria.
Je pénétrais à l'intérieur tout sourire suivi par Will et Toby.
J'avais tellement la tête ailleurs que je pris deux couteaux à la place de ma fourchette et un sachet de sucre au lieu du sel. Mes amis ne manquent pas de se moquer de moi et je les ignore n'ayant qu'une seule chose en tête : avouer mes sentiments à la fille que j'aime.
Je m'assieds donc à notre table habituelle et insiste pour que mes amis se placent à côté de moi et non en face pour laisser la place à Lucie.
Au bout de quinze minutes Bianca arrive à la table suivie par les jumelles.
- Où est Lucie ? Demandais-je.
- Bonsoir, je vais très bien merci. Répondit Bianca en se moquant de moi.
- Bonsoir, désolé... Déclarais-je.
- Ce n'est pas grave, Lucie ne viendra pas ce soir, elle ne se sent pas très bien. Me dit-elle.
- Qu'est-ce qu'elle a ? Demandais-je inquiet.
- Je ne sais pas. Avoue Bianca.
Il y a quelque chose d'étrange, Lucie allait très bien tout à l'heure... Et elle m'avait dit qu'on se verrait au repas, qu'avait il bien pu se passer ?
Je finis mon plat rapidement et engouffre ma part de gâteau au chocolat avant de quitter la table sous le regard moqueur de mes amis.
Il fallait absolument j'aille voir Lucie... J'espère que je n'ai rien fait de mal, et si c'était ma faute ? Peut-être qu'elle s'est rendue compte qu'elle ne veux plus traîner avec moi et qu'elle fait tout pour m'ignorer ? Non c'est impossible Lucie n'est pas comme ça, c'est la fille la plus gentille et la plus attentionné que je connaisse, si elle ne voulait plus me parler elle serait venue me voir en face.
Mais alors que s'était-il passé ?