Chapitre 16 - Le début du plan

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Après un long trajet en taxi de plus de 20 minutes, je parviens enfin à ma destination, située dans le quartier où Joëlla semble souvent se rendre pour ses activités illicites. Après m'être assuré de ne pas être suivi, je décide de m'aventurer dans une ruelle sombre et angoissante. Alors que je déambule tranquillement, mon regard est attiré par une porte en métal particulièrement intrigante. Convaincu d'être au bon endroit, je me redresse, ajuste mes vêtements et frappe à la porte. Après un court moment d'attente, un homme entrouvre la porte, ne laissant apparaître que ses yeux.

" Désirez vous quelque chose ? "  demande-t-il d'une voix hostile.

"Je voudrais voir Mademoiselle Joëlla Rodriguez. Est-elle ici ?" répondis-je calmement.

Après un bref silence, l'homme referme la porte, puis quelques secondes plus tard, il l'ouvre à nouveau. Un homme chauve et maigre, visiblement mécontent, me fait signe d'entrer. Je pénètre dans un hall sombre, éclairé par une lumière tamisée et empreint d'une odeur d'alcool. Alors que j'observe attentivement les lieux, l'homme prend la parole.

"Montre moi ton sac à dos et tes poches " demande-t-il en tapotant son arme à sa ceinture droite.

Je lui présente calmement mon sac à dos. À l'intérieur, il n'y a rien d'exceptionnel : juste quelques vêtements, un carnet et une bouteille d'eau. Après avoir vérifié mes affaires, il appelle son collègue via un talkie-walkie. Quelques instants plus tard, son collègue arrive rapidement sur les lieux.

" Gachico, escorte moi cette jeune dame jusqu'à la patronne ", ordonne le chef.

" Bien sûr, chef, " répond l'homme, légèrement plus petit que son supérieur, avec de longs cheveux et une barbe fournie.

Il me fait signe de le suivre. Tout en le suivant, je reste vigilant, prêt à réagir au moindre imprévu. Ma mémoire exceptionnelle me permet de me souvenir de chaque détail, réduisant ainsi les risques d'erreur. Mais ce n'est pas le moment d'y penser, je dois rester concentré sur la situation présente.

Je continue à suivre le monsieur aucun de nous prononce un mot cela me dérange pas au contrer, je suis très contente. Nous passons quelques couloirs avant d'arriver dans un bureau.

Il frappe à la porte et me fait signe d'entrer. J'entre dans le bureau, émerveillée par sa beauté, et je suis accueillie par une femme d'une quarantaine d'années, ronde et un peu plus grande que moi. Ses longs cheveux noirs ondulent autour d'elle.

" Que vient chercher une jolie demoiselle comme toi chez moi ? " demande-t-elle en s'approchant de moi.

"Bonjour madame, je suis venue vous voir car j'ai entendu dire que vous offriez la belle vie aux jeunes filles comme moi. Vous voyez ce que je veux dire", dis-je d'une voix hésitante.

"Ah, je comprends. En plus, tu serais parfaite avec ta corpulence", dit-elle en commençant à me toucher les cheveux.

" Vraiment ? " m'étonné-je.

"Oui, les hommes raffolent des femmes comme toi, avec de belles formes. Tu es exactement le genre de femme dont ils n'ont besoin", affirme-t-elle tout en me touchant avec un grand sourire.

J'ai soudain envie de lui arracher ses mains sales qui ont certainement touché son vieux postérieur.

J'ai une envie de lui dire d'arrêter de me toucher, mais je me retiens. Après tout, je suis venue ici pour obtenir ce que je veux et je ne vais pas laisser un simple toucher me décourager.

"Merci pour le compliment, madame. Je suis prête à tout pour atteindre la belle vie que vous offrez", dis-je avec détermination.

Elle sourit de plus belle, visiblement satisfaite de ma réponse. Elle s'éloigne alors de moi et se dirige vers son bureau, m'invitant à la suivre. Je m'assois sur le fauteuil en face d'elle, prête à entendre ce qu'elle a à me proposer.

El DiabloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant