Chapitre 25 - Mes armes

139 11 9
                                        

POV : El Diablo

Nous sommes enfin à Las Vegas, je décide d'aller passer un bonsoir à mon fournisseur d'armes. L'irritation monte en moi à chaque tour de roue - cela fait des semaines que j'attends cette livraison, et ma patience a des limites.

Quarante minutes plus tard, nous nous engageons dans une ruelle discrète. D'un geste, j'ordonne à mes hommes de neutraliser le système de sécurité. L'opération est menée avec une efficacité, et bientôt, nous nous glissons à l'intérieur de la villa.

Mike, inconscient du danger qui rôde, regarde tranquillement la télévision. Je m'approche silencieusement, plaçant le canon de mon arme contre sa nuque.

"Tu bouges, je te tire dessus," murmuré-je en anglais, ma voix à peine plus haute qu'un souffle.

Mike se fige instantanément. "Okay, okay," balbutie-t-il, la peur palpable dans sa voix.

Je me place face à lui, mon arme toujours pointée dans sa direction. "Mike, où sont mes armes ?" demandé-je, ma voix tranchante comme une lame.

Sa réponse fait monter ma colère d'un cran. "Je les ai toujours pas," avoue-t-il, la voix tremblante.

La rage menace de me submerger. "Tu te fous de ma gueule ? Ça fait deux semaines que j'attends, et tu oses me dire que tu n'as toujours pas ?" craché-je, mes doigts se crispant sur la crosse de mon arme.

Mike, sentant le danger, tente de négocier. "Écoute, je vais l'avoir pour demain dix-huit heure trente, je te le promets," supplie-t-il.

Pour appuyer mes menaces, je saisis un cadre photo sur la table basse. "T'as intérêt. Sinon, tu peux dire au revoir à tout ce que tu as," dis-je en lui montrant la photo de sa famille.

Les larmes aux yeux, Mike implore. "Je vais l'avoir pour dix-huit heures trente, promis. S'il te plaît, ne fais pas de mal à ma famille."

Je le toise avec mépris. "Je ne fais jamais de mal sans raison. Tu me respectes, tu sors indemne. Mais si tu fais le contraire, sache que tu le regretteras. C'est une question de loyauté." dis-je en le giflant légèrement plusieurs fois à la suite.

" Demain je serai la et ne me joue pas de tour " dis-je en partant

" Promis " dit-il

Alors que je quitte la villa, la tension est palpable. Ces armes, tout droit sorties des arsenaux américains, sont cruciales pour mes plans. Mike a intérêt à tenir parole, ou il va le regretter...

Après cette journée éprouvante, je rentre enfin chez moi. Vingt minutes de route m'ont paru une éternité. À peine arrivé, les servantes m'accueillent avec leur déférence habituelle. Je les salue d'un simple signe de tête, trop épuisé pour plus de formalités.

Je me dirige directement vers ma chambre. Le lit m'attire comme un aimant et je m'y laisse tomber, savourant ce moment de calme. Mais le repos est de courte durée. Des coups discrets à la porte brisent le silence.

Une voix sensuelle s'élève derrière moi. "Bonsoir, monsieur." Je reconnais immédiatement Lana.

"Bonsoir Lana," je réponds, sans me retourner.

Elle s'approche, ses mains caressant doucement mon dos. "Comment allez-vous, monsieur ?" demande-t-elle d'une voix mielleuse.

"Ma journée était assez compliquée," je réponds brièvement.

Lana, persistante, propose ses services. "Vous avez besoin que je vous relaxe ?"

Malgré la tentation, je décline poliment. "Ça ira pour cette fois. Merci, tu peux t'en aller."

Elle insiste, ses mains glissant maintenant sur mon torse. "Vous êtes sûr ?"

Je reste ferme, repoussant doucement ses mains. "Oui, j'en suis sûr. Pars, s'il te plaît."

Lana accepte finalement ma décision et quitte la pièce.

Seul à nouveau, je me dirige vers la salle de bain. Sous la douche, l'eau chaude commence à laver la tension de la journée. Pourtant, malgré moi, des pensées de Lana persistent, flottant dans mon esprit comme un parfum entêtant.

El DiabloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant