Chapitre 28

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Je laissais mon amie et partis me resservir un verre. Je le finis en quelques minutes, et me dirigeais vers les shooters. Les pizzas étaient arrivées, je n'avais à présent plus rien à gérer de la soirée, je pouvais me permettre de ne plus être sobre. Mon objectif de la soirée n'était pas de finir dans le même état que la dernière fois, avec des moments d'oubli total, mais juste être bien.

Je voulais juste boire assez pour avoir l'audace de réaliser le scénario que j'avais prévu dans mon cerveau.

Marine, ce n'est absolument pas un bon plan. Tu vas regretter amèrement ce qui va suivre demain matin. J'enfilais deux shooters vodka grenadine pour taire la petite voix dans ma tête et me dirigeais vers Lucas.

Il était dehors et regardait les étoiles.

Non, il fait froid dehors... C'est bientôt Noël, je ne tiens pas à me geler. Fais demi-tour, c'est un signe que c'est une idée débile.

Contre mon gré, je sortis dehors, il n'y avait personne d'autre que lui. Logique, vu le froid.

L'air glacé me frappa de plein fouet. J'étais uniquement en blazer. T'as peut-être oublié ce détail, ma grande, non ?

L'air que j'expirais se transformait en buée. En entendant des pas s'approcher, il jeta un regard dans ma direction.

- Je pense que je vais bientôt y all...

Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase que je me jetais sur ses lèvres. Il ne répondit pas immédiatement au baiser, surprit de ce qui venait de se produire.
Oui, je suis bipolaire et je n'aime pas faire les choses à moitié en général. Je sentis son sourire contre mes lèvres et il rapprocha mes hanches contre lui. Son contact me réchauffa instantanément, oubliant les zéros degré autour de nous. C'est lui qui mit fin au baiser. Je le regardais, dans l'incompréhension, et mis ma main sur sa nuque afin de le rapprocher de moi.

- Tu ne veux pas qu'on rentre ? Tu vas finir malade.

C'est une sage décision. Je lui pris la main et l'emmenai à l'intérieur. Je l'entraînais à l'étage pour avoir un peu de tranquillité. Je n'avais pas envie que les rumeurs sur nous commencent à circuler.

Il ouvrit une chambre quelconque et m'emmena à l'intérieur tout en continuant à m'embrasser. Puis tout alla très vite.

Je pris l'initiative de déboutonner sa chemise. Il me plaqua contre le mur le plus proche et me chuchota au creux de l'oreille :

- Tu es sûre de toi ? Je n'ai pas envie que tu regrettes demain.

Je n'arrivais pas à sentir s'il était partant ou non. Qu'importe.

- Oui, j'en ai envie.

- Tu sens l'alcool...

Je lui enlevai sa chemise.

- Rrr tais-toi.

Je continuais à l'embrasser pour qu'il ne réplique rien d'autre, et je sentis son sourire contre mes lèvres. Je m'écartais de lui pour prendre le temps de regarder son corps bien dessiné.

Je relevais la tête pour voir ses yeux qui ne me lâchaient pas du regard. De ses doigts habiles, il déboutonna l'unique bouton de mon blazer et fixa mes sous-vêtements.

- Et toi, tu en as envie ? osais-je demander.

Il rit puis se colla encore plus contre moi.

- Absolument Wenver, j'en meurs d'envie.

Il me porta, et j'enroulai mes jambes autour de ses hanches. Il me posa sur le lit, dont j'ignorais l'appartenance. Pitié qu'il n'appartienne pas à Alex. A ses parents à la limite. Alicia me tuerait sur place sinon.

Il se pencha au-dessus de moi et enleva le peu de tissu qu'il me restait. Et le reste s'enchaîna à une vitesse folle.


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