Le véritable amour

Chapitre 7

La journée d'hier restera graver dans ma tête, la danse avec Edward, notre premier baiser, notre petit repas à côté du lac et pour finir notre première fois magnifique. J'ai l'impression que tous ceci n'est qu'un rêve, mais en voyant le numéro d'Edward enregistré dans mon téléphone, je me rend compte que tous ça était bien réel. Par contre une chose me tracasse, je ne sais toujours pas si j'ai des sentiments pour lui... certes ce qu'on a fait hier était géniale et je ressentais quelque chose que je n'avais encore jamais ressentie avant mais était-ce de l'amour ? Je ne sais pas, j'imagine que oui. Mais dans ce cas, comment ai-je fait pour tomber amoureuse de lui en si peu de temps ? Encore une réponse que je ne connais pas... je verrais bien ce que me réserve cette journée...

Après 30 minutes de trajet de bus à écouter de la musique, me voilà arriver au lycée. Je suis à la fois impatiente à l'idée de revoir Edward mais aussi stresser, je sens mon cœur battre à tout rompre. Le stress ou l'amour ? Je pense que les deux sont possibles.

Je décide d'envoyer un message à Edward :

Moi : Coucou ! Comment vas-tu ? Je viens d'arriver au lycée donc je ne sais pas si, toi, tu es déjà sorti de l'internat mais si c'est le cas, je serais au niveau de la rangée de casiers du premier jour, si tu as envie de venir hésite pas. Bisous. Luna.

Après quelques minutes à attendre au niveau de la rangée de casiers, je sens mon téléphone vibrer dans ma main. Je le regarde et découvre une notification d'Edward :

Edward : Hey Jolie Fleur ! Je vais très bien et toi ? Je viens tout juste de sortir, j'arrive tout de suite Bella. Hâte de te revoir. Bisous.

Moi : Je vais bien également. Super ! À tout de suite.

Edward : À tout de suite Jolie Fleur.

Et là je le vois arriver. Il est toujours magnifique dans sa chemise avec sa veste en cuir noir. Une fois arrivé à côté de moi, il me prend dans ses bras, m'embrasse la joue puis pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Nos lèvres bougent en rythme et nos langues dansent l'une contre l'autre. Il embrasse tellement bien que si il ne me tenait pas j'en tomberais. Après notre baiser, il me prend mes mains et me dit :

- Ça fait que depuis hier soir que nous ne nous sommes pas vu mais j'ai l'impression que ça fait une éternité. C'est tellement bon de te revoir ma Bella.

- C'est bon aussi de te revoir Beau Gosse.

- Viens, je vais te faire rencontrer mes potes et après on passera tous le reste de notre temps libre ensemble.

- D'accord. Je lui répond avec un grand sourire aux lèvres.

Il me prend la main en croisant ses doigts aux miens et il me conduit à un groupe de jeunes hommes. Ils sont 3.

Edward me les présente chacun un à un. Le premier, Étienne, est un garçon plutôt petit pour son âge, cheveux noirs plutôt coupé court, il est habillé avec un simple sweat gris et un pantalon bleu.

Le deuxième, Thomas, a l'air plutôt timide, par contre, je trouve que son visage respire la bonté. Il m'a l'air très gentil malgré son regard timide. Je pense que je pourrais bien m'entendre avec lui.

Le dernier s'appelle Hugo, on dirait qu'il ne m'apprécie pas trop au premier abord. Il me regarde avec un regard menaçant et ses yeux noirs n'arrange rien. Edward me dit que c'est son meilleur ami. C'est peut-être pour ça qu'il me regarde méchamment, il a sûrement peur que je lui vole son meilleur ami mais ce n'est pas mon intention.

Après les présentations en bonne et dû forme, Étienne me dit :

- Depuis votre rencontre, il arrête pas de parler de toi alors j'avais hâte de te rencontrer et maintenant que c'est fait, je comprend mieux pourquoi il nous parlait autant de toi, tu es plutôt mignonne.

- Étienne, je sais que tu dragues tous ce qui bouge mais celle là c'est ma copine, d'accord ? Donc pas touche.

- Mais oui Edward, t'inquiète pas je ne te la piquerais pas ta copine.

- Y a intérêt. Dit Edward plutôt méchamment quand même. Comme si il reprochait un truc à Étienne.

Je rougis quand j'entends Edward dire que je suis sa copine. On ne m'a jamais prêté la moindre attention alors cela me touche bien plus que je ne pourrais l'imaginer.

- T'as pas intérêt à faire du mal à Edward, compris ? Dit Hugo avec un ton remplis de haine.

- Jamais je ne lui ferais du mal Hugo, tu peux en être sûr. Ton meilleur ami ne sera jamais blesser à cause de moi, je te le promet.

Sur ces mots, Edward et moi-même faisons nos au revoir aux trois garçons et, main dans la main, allons vers notre salle de cours.

Dans le couloir, Edward me préviens :

- Fais pas attention à Hugo, comme ça il a pas l'air vraiment gentil mais au fur et à mesure il t'appréciera, tu verras. Il a bon fond.

- Si tu le dit c'est que c'est vrai. Je te fais confiance alors je sais que tu ne me mens pas. Lui dit-je avant de poser mes lèvres sur les siennes pour y déposer un petit baiser.

Il me prend dans ses bras et je ne sais pas pourquoi je me rappelle ce jour là... ce jour là où j'ai voulu faire quelque chose que j'aurais regretté par la suite... Je me met donc à pleurer dans ses bras. Les larmes coulent sans que je puisse les arrêter. Edward relève donc ma tête et essuie mes larmes de ses doigts. Au début il ne dit rien. Puis quand j'ai repris mes esprits il me demande ce qu'il m'arrive, je lui réponds donc :

- C'est juste que, l'espace d'un instant, j'ai repensé à un événement que je préférerais oublier... Ce jour là, j'ai failli faire quelque chose que je n'aurais pas dû faire...

- Bella, tu sais que si tu as besoin de parler je serais là. Si tu veux parler de ce qu'il t'est arrivé ce jour là parle moi, jamais je ne te jugerais et si un connard te fais du mal tu peux être sûr que je lui casserais la gueule pour avoir oser faire du mal à ma petite amie.

- Merci beaucoup Edward mais pour le moment je préfère ne rien dire... c'est trop douloureux... désolée...

- Ne soit pas désolé pour ça, il te faut du temps pour parler et c'est tout à fait normal. Je ne t'en voudrais pas si tu n'es pas prête, ne t'inquiète pas.

Il m'embrasse le front et la sonnerie retentit. Après quelques minutes lovée dans ses bras, le professeur arrive et nous entrons en cours d'histoire...