Chapitre 23

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Trois semaines plus tard

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Trois semaines plus tard...

Aujourd'hui est un grand jour, pour moi comme pour Edward. En effet, la sortie tant attendu de mon petit-ami est enfin arrivé. Il va pouvoir sortir de cette hôpital teinté de blanc et de durs souvenirs.

Moi et les infirmières nous le suivons jusqu'aux portes de ce bâtiment. Ces portes qui veulent enfin signer la liberté, la liberté temporaire du moins. Car oui, dans deux jours, nous avons tous les deux décidés de retourner au lycée. On ira affronter ces petits gosses mal éduqués qui se permettent d'insulter un couple sans raison.

La sortie n'est plus qu'à quelques pas, et une fois le vent frais qui balaie notre visage, je vois la liberté qui se dessine sur le visage d'Edward. Il sourit vraiment cette fois-ci.

Je le regarde, tout sourire. Il est encore plus mignon ainsi. Quand il remarque mon regard sur son doux visage, il me prend dans ses bras et me fais tournoyer telle un père avec sa fille. Mes pieds retrouvent le sol quelques instant après, puis, ses lèvres se posent sur les miennes. Mes parents arrivent au même moment dans leur 4 x 4. Je me détache d'Edward et j'entrelace mes doigts aux siens et nous rentrons dans le 4 x 4.

Le trajet se passe dans le silence le plus total, ni moi, ni Edward, ni mes parents ne parlent. On se lance juste de doux regards rapidement tout en gardant nos mains l'une dans l'autre. Le moment est mignon, mais je sais que ça ne durera pas, dans deux jours on devra retourner au lycée, et on devra faire face à notre classe et au lycée entier. Ça sera éprouvant émotionnellement mais à deux on sera plus fort. Notre couple est uni, soudé, et ça restera ainsi. On s'en sortira, j'y crois dur comme fer.

Le trajet c'est fait sans encombre. On sort du 4 x 4 et nous entrons dans la maison de mes grands-parents. Malheureusement, mes parents ne pourront pas rester, ils doivent repartir dans le Sud-Ouest pour leur travail. On restera donc chez mes grands-parents jusqu'à demain où l'on prendra le train pour retourner chez nous.

Nous saluons mes grands-parents avant que nous nous posons dans le canapé.

- Papy, Mamie, c'est possible que Edward dort dans ma chambre cette nuit ? Il vient seulement de sortir de l'hôpital et le canapé n'ait peut-être pas la meilleure des idées... Si il faut, il prend mon lit et moi je prendrais le canapé. Je demande en stressant.

- D'accord ma chérie, mais dans ce cas faites bien attention. On a été jeune nous aussi donc on connaît. Dit ma grand-mère avec un petit sourire.

Mon grand-père, lui, ne dit rien. Il acquiesce seulement les paroles de ma grand-mère mais je vois à sa tête qu'il n'est pas trop d'accord.

- Merci Papy et Mamie, on sera sage promis. Je dis, accompagner d'un clin d'œil.

Edward et moi prenons la direction de ma chambre. On s'assoit sur mon lit et je pose ma tête sur son épaule. Ses doigts caressent mes cheveux et c'est dingue comme ce geste me fait du bien et m'apporte de la chaleur.

- Alors ça te fait quoi de sortir enfin de cet hôpital ?

- Ça fait un bien fou, et puis maintenant je peux être entièrement à toi. Me dit-il, un brin provocateur.

- C'est vrai ça. Tu veux que l'on fête ça comment ? Une petite partie de jeux vidéos ? Tu pourras prendre ta revanche comme ça. Je dis en rigolant.

- Allons-y mais si je gagne tu as un gage.

- Je relève le défi.

Il m'embrasse et je pars allumer la télé et la console. Je mets le disque et je lance le jeu.

On a chacun une manette. Je suis en tête tout le long mais arriver à la fin, il me devance et arrive premier de la course tandis que je suis deuxième. Je vais avoir le droit à un gage.

- Alors on dirait que l'on a perdu Bella. Laisse-moi réfléchir à un gage.

- Réfléchis pas trop c'est facile de trouver.

- Je sais et j'ai déjà trouvé. Embrasse-moi sans aucune retenu.

Il ne m'en faut pas plus pour lui sauter au cou et poser violemment mes lèvres sur les siennes. Nos langues se mélangent entre elles directement. Notre baiser est sauvage suite au temps où l'on a dû se retenir par peur qu'il ne se fasse mal. Mes mains se faufilent sous son tee-shirt pour caresser ses abdos musclé. Les siennes commencent déjà à masser ma poitrine par dessus mon haut. Très vite son tee-shirt finit à terre tout comme le mien. Puis c'est au tour de mon soutien-gorge d'être ôter. Pendant que mes mains essayent tant bien que mal à déboutonner son pantalon, on entend des voix se rapprocher de ma chambre. On s'arrête et la poignée de la porte s'abaisse. On se regarde et la peur se lit dans nos regards malgré le fait que seul mes grands-parents peuvent être là.

À notre grand soulagement c'est ma grand-mère qui vient nous prévenir que le repas est servi. Elle n'a pas ouvert la porte et heureusement. Après un dernier et long baiser, on sort de ma chambre pour descendre vers la cuisine...

Le véritable amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant