Chapitre 16

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Mes parents me prennent tout de suite dans leurs bras. Ils m'embrassent les joues dans un millions de baisers tendres et rempli d'amour.

- Oh ma fille, je suis tellement rassuré que tu sois réveillé, je croyais ne plus jamais entendre ta voix et pouvoir voir ton magnifique regard. Dit mon père.

Si seulement à travers ce regard, il voyait que je ne vais toujours pas mieux, mon regard n'est plus bleu, non, mes yeux sont noircis de haine et de rancoeur envers le monde...

Quand je regarde mon copain, je remarque que ses yeux ont changé également, ils n'ont plus la même lueur, ils ont noircis eux aussi...

Cette événement a vraiment entraîné des conséquences irréversibles...

- Papa, Maman, je me doute que j'ai dû vous inquiéter énormément... Vous avez dû faire le trajet du sud-ouest jusqu'ici et je sais bien qu'avec votre travail à tous les deux ça n'a pas dû être facile... J'en ai marre de ma vie... Et je pleurs de plus belle...

Mes parents me consolent dans leurs bras, ils me disent des mots doux et m'encouragent à aller de l'avant. Après tout, ils ont raison d'une certaine manière, je dois avancer sans regarder le passé, je dois vivre pour moi, vivre comme celle que je suis et ne pas avoir peur des gens, j'ai trouvé quelqu'un qui m'aime réellement et je sais qu'il aimera mes blessures, je lui ai confié mon passé, je lui ai tous dit, je lui ai dit des choses que personne avant lui ne savait vraiment, et pour autant, il ne m'a pas rejeté, il m'a soutenu dans cette épreuve difficile, je sais que je peux compter sur lui.

Je t'aime tellement Edward, si seulement ce n'étais pas si compliqué de te le dire...

Je vois mes parents et Edward me regardaient avec un air abasourdi, je me demande d'abord ce qu'il se passe et après je réalise, j'ai parlé à voix haute... Bon au moins maintenant je l'ai dit et Edward sait donc que je l'aime vraiment...

- Ma Bella, moi aussi je t'aime tu sais, tu n'as pas à avoir peur de me le dire, peut importe ce qu'il t'arrivera, ce qu'il se passera, je t'aimerais, rien ni personne ne pourra empêcher ça. Et tes blessures, je les aime tu sais, ce n'est en aucun cas ton passé qui m'empêchera de t'aimer.

Et en plus d'avoir dit que je l'aimais vraiment à voix haute, j'ai dit que j'espérais qu'il aime mes blessures et ben Luna, bravo ma belle !

Et il m'embrasse. Mes parents sont à côté mais je m'en moque, je prolonge le baiser en donnant le passage à sa langue, on s'embrasse avec une tendresse inouï. J'ai l'impression de flotter tellement j'aime ce moment, tellement je l'aime lui.

Mes parents nous retirent ce fabuleux moment en nous disant que des infirmières étaient là pour moi.

Elles sont deux, une brune et une rousse, elles sont plutôt jeunes, j'imagine que ce sont des internes. La première change ma poche à perfusion pour m'en mettre une autre pendant que l'autre me fait une prise de sang. Je ne supporte pas les aiguilles alors je suis obligé de détourner le regard.

- Mademoiselle, j'envoie ce que j'ai récolté lors de la prise de sang en analyse, dès que j'aurais les résultats je reviendrais vers vous. D'ici là reposez-vous, c'est très important après un malaise comme le vôtre, et évitez les chocs émotionnelles, on ne sait pas ce qui pourrait ce produire si un tel événement ce réaliserait. Me dit l'infirmière au cheveux orangée.

- D'accord Madame, je vais faire attention, merci.

Les deux infirmières quittent la chambre. Mes parents m'embrassent le front et partent de la pièce en me disant qu'ils vont juste aller chercher quelques trucs pour moi.

J'en profite pour m'allonger de nouveau et essayer de me reposer, trouver le sommeil ici est plus que compliqué, surtout que cela me rappelle mon passage ici quand j'ai voulu en finir... L'infirmerie a dit qu'il ne fallait pas que j'ai un choc émotionnel alors ne pense pas à cela Luna ! Mais c'est plus fort que moi, je me souviens avoir était en soin intensif, je suis rester dans le coma pendant un mois... Un putain de mois où mes parents ne vivaient plus, ils restaient tous les deux à mon chevet à attendre mon réveil... Mes grands-parents venaient chaque jours, du moins de ce que les infirmiers m'ont dit, mais je les crois, je sais que ma famille m'aime énormément, donc je sais qu'ils sont réellement venus...

En pensant à ma famille, je me rappelle de ce garçon, ce garçon qui m'a fait vivre un enfer... Et qui disait m'aimer comme sa sœur... Au même moment que mes pensées ce remémore son visage, ses paroles, ses gestes, un bruit de poignet de porte se fait entendre, je me redresse avec une douleur au bras, je me suis fait mal à cause de la perfusion... La peur a encore pris le dessus et j'ai été trop brusque dans mes mouvements, par chance elle n'est pas arraché. La porte s'ouvre et, a l'entrée de la chambre, je vois un jeune homme d'une vingtaine d'année, au début son visage ne me dit rien puis je me souviens... C'est lui, celui qui disait que j'étais sa sœur...

- Qu'est ce que tu fous là toi ?!?!

Ce sont les seules mots qui franchi mes lèvres dans un ton rempli de haine...

Le véritable amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant