Le véritable amour

Chapitre 10

En entrant dans la salle du cours d'Espagnol toute la classe nous dévisage. Alors moi et mon petit ami nous nous regardons sans comprendre pourquoi leurs regards sont si insistant. Puis un garçon du nom de Tristan s'approche de nous :

- Vous n'avez pas honte de faire ça à l'infirmerie sérieux. Après c'est vrai que ta copine est assez jolie mais à l'infirmerie mon gars quand même là t'abuse. Dit-il avec un sourire moqueur en nous montrant l'écran de son téléphone portable.

Ce que nous voyons nous choque. Sur son écran une vidéo est en marche, on y voit moi et Edward en train de s'embrasser sur le lit de l'infirmerie, on le voit toucher ma poitrine en soulevant mon débardeur. Je suis horrifié et les larmes coulent malgré elles... je lâche la main de Edward et je sors de la salle de cours, cela doit être un habitude chez moi de fuir mais là Edward me suis, il m'attrape le poignet et me prend dans ses bras. Sa tendresse, jamais je ne pourrais m'en passer. Je le remercie tellement d'être là. Edward me dit donc :

- Je te préviens que si je retrouve le connard qui as osé nous filmer et poster la vidéo à notre insu, je vais le démolir jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien faire ! Il dit ça sur un ton vraiment en colère.

- S'il te plaît mon cœur, ne fait pas ça, ne te bat pas encore une fois... je ne le supporterais pas...

Les sanglots et les larmes n'arrêtent pas, je les laisse couler dans les bras de mon copain. Et là je me rend compte d'une chose, la seule personne présente à l'infirmerie c'était Hugo ! Si c'est lui, je ne pourrais pas rester à rien faire, Edward c'est son meilleur ami, il n'avait pas à nous faire ça. Mais je me tais et je ne révèle pas mon hypothèse à Edward, je ne veux pas le mettre encore plus en colère, pas maintenant alors que ses bras m'entourent.

- On pourrait sortir du lycée et décompresser pour oublier ça non ? Lui demandais-je en étouffant un sanglot.

- Jolie Fleur, je ne pense pas que sécher les cours arrangera la chose, mais je veux bien pour cette après-midi mais demain on y retourne. Ça te dit un petit cinéma ?

- Demain on ira, promis. Parfait alors let's go le cinéma. Je lui répond ravie qu'il accepte malgré tout.

Nous nous dirigeons vers la grille du lycée et le surveillant nous demande la raison qui nous pousse à vouloir sortir, on lui explique que j'ai fait un malaise et que je dois sortir et que Edward va m'accompagner. À notre grande surprise, il accepte. On sort donc du lycée ravie, et nous nous dirigeons vers le cinéma à 30 minutes d'ici.

Arriver là-bas nous regardons le programme, la prochaine séance est un film d'amour. Nous entrons et nous achetons les billets. Nous nous plaçons vers le milieu de la salle, il n'y a presque personnes dans la salle ce qui est étonnant.

Le film commence et je pose ma tête sur son épaule. Pendant tout le début de la séance nous restons comme ça mais vers la moitié du film, je sens sa main remonter ma cuisse jusqu'à atteindre presque mon intimité. J'avais oublié que j'étais en jupe et que c'était donc facile pour lui d'y avoir accès. Il me caresse et moi je suis déjà entrain de m'abandonner à ses caresses, malgré ce qu'il c'est passé tout à l'heure, être avec lui, dans ce cinéma sans personne, me comble de joie alors je le laisse me caresser avec un doigts, puis deux, toujours aussi doucement, et là il me regarde dans les yeux, ses yeux magnifiques qui me regardent intensément, ils sont rempli de désirs. Je l'embrasse et il laisse ma langue accéder à la sienne de suite. On reste comme ça, avec nos caresses et nos baisers pendant un bon 10 minutes. Et on arrête tous pour éviter de nous faire remarqué, j'aurais adoré aller plus loin mais dans un cinéma on ne peut pas. Alors on regarde la fin du film la main dans la main et nos doigts entrelacés.

Le film étant fini nous sortons, dehors on s'embrasse un peu et nous repartons.

- Ma Bella, par contre je suis interne mais vu que je suis sortie avec toi, je ne peux pas retourné au lycée avant demain, hors j'habite à une heure d'ici donc je ne peux pas aller chez moi. Tu crois que tes parents accepteraient que je dorme chez toi ? Je prendrais le canapé si il le faut. Me dit-il.

- Allez viens, je te présenterais à mes parents comme ça. Mais par contre oui tu risques de devoir prendre le canapé mais après tu peux toujours venir en douce dans ma chambre. Je lui dit avec un clin d'œil.

Nous prenons donc la route vers chez moi...