Chapitre 17

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Il est là, devant l'entrée de cette foutu chambre d'hôpital, jamais je n'aurais pensé le revoir et jamais je n'aurais voulu le revoir, pourtant il est là... Il n'aurait jamais dû être là, jamais !! Il m'a fait souffrir, que ce soit physiquement ou moralement, rien que de penser à ce qu'il m'a fait subir, en disant que c'était pour mon bien, me fait partir dans une colère noir !

- Tu auras beau me dire que t'es là pour moi, pour savoir si je vais bien, si, depuis le temps, je me suis remise de ce qu'il c'est passé, que je ne te croirais pas ! Plus jamais je ne pourrais te croire Axel ! Plus jamais ! Tu m'as menti, tu m'as prise pour une conne alors oublies-moi et dégage de cette putain de chambre !?

Je suis essoufflé à force de crier, ma respiration se fait rapide et ma poitrine se soulève et redescends dans un rythme bien plus rapide que d'habitude. Je n'en reviens toujours pas qu'il soit revenu... Je pensais ne plus jamais le revoir dans le Nord, ne plus jamais revoir son putain de visage ! Edward se demande ce qu'il se passe, il ne comprend pas puisque je ne lui ai jamais dit cette partie de ma vie, j'ai encore honte de m'avoir laisser berner à ce point, d'avoir était si conne de le croire ! Calme-toi Luna, tous va bien aller, si ça se trouve ce n'est qu'un cauchemar et Axel n'est pas vraiment là. Mais malheureusement c'est bien trop réel pour imaginer qu'il ne soit pas présent...

- J'ai changé depuis, Luna, fais-moi confiance, je viens juste te tenir compagnie, ça évitera que tu as des mauvaises fréquentions. Dit Axel en regardant Edward.

- Mais qu'est ce que tu comprend pas dans « Dégage » ?! Je t'ai dis de partir alors part, je ne veux plus avoir à faire avec toi ! Et sache que t'es pas de ma famille alors mes fréquentations c'est MOI qui les fréquente pas toi alors laisse-moi vivre ma vie ! Et sache que la pire fréquentation que j'ai faite, c'est toi, alors évite de parler quand toi même t'es un con ! Et regarde-toi dans le miroir et tu verras réellement à quoi tu ressembles ! Ah merde, c'est vrai, j'avais oublié que tu savais regarder que les femmes nues plutôt que de te regarder toi et le connard que tu es !

Il croyait pouvoir m'avoir avec une simple phrase ? Et bien il a tord, j'ai plus de répartie depuis quelques temps alors il pourra pas m'énerver longtemps, je vais me défendre comme j'aurais dû le faire quand il a posé ses mains sales sur moi.

- Moi au moins j'ai des occupations, toi tout ce que tu fais c'est baiser avec des inconnues ! Et tu crois que tu as des bonnes fréquentations toi ? Sérieusement ? Regarde ce qu'il se passe autour de toi et après, seulement après, tu pourras parler sur les autres ! Parce que pour n'avoir que des droguer en amis, franchement, je vois pas où ce trouve les bonnes personnes dans ton putain d'entourage Axel !!!!

Là je suis à bout, je parle et je pourrais être capable de casser quelque chose tellement je suis énervé. Axel me regarde, le regard rempli de tristesse mais je m'en fous, après tous ce qu'il m'a fait il peut bien faire le gentil homme devant moi jamais je ne reviendrais vers lui. Après un signe de tête, il s'en va mais avant de partir totalement de mon champ de vision il me dit :

- Luna, sache que je m'en veux réellement d'avoir jouer avec tes sentiments, mais fais attention aux gens qui t'entourent car certains ne sont pas ceux qu'ils semblent être.

Je ne réponds rien et il disparaît...

Edward me regarde, perplexe, il doit ce demander qui c'est et pourquoi je lui ai parlé ainsi. Ma colère n'arrive pas à redescendre alors j'essaie de me calmer, je me lève, douloureusement, et, en prenant garde avec la perfusion que Edward tiens et dirige vers moi pendant mon déplacement, je me dirige vers la fenêtre, je regarde le coucher de soleil. Je me rappelle que, quand ça allait pas, je regardais le lever ou le coucher de soleil, ça me permettait de penser à autre chose, le soleil se couche et se lève à heure fixe, il n'est pas libre sur ce point mais il est libre de briller n'importe quand, quand les nuages le recouvre cela ne l'empêche en rien de briller, et j'imagine que je suis ce soleil là, une fille qui brille n'importe quand même quand les ténèbres la remplissent, me remplissent...

Je reste là une dizaine de minutes, Edward à côté de moi. Les larmes commencent à couler, j'ai envie de me confier, de lui dire, mais j'ai honte... Je ne peux pas lui expliquer... Non, pas maintenant, il va me dire que je suis conne je le sais...

Il me prend dans ses bras, je suis tellement bien avec lui... D'un coup les dernières paroles d'Axel me reviennent en tête. « Fais attention aux gens qui t'entourent car certains ne sont pas ceux qu'ils semblent être. » Pourquoi a-t-il dit ça ? Parlait-il d'Edward ? Non, bien sûr que non, il ne le connaît pas. Est ce que ça veut dire qu'il connaîtrait l'identité de notre harceleur ? Comment pourrait-il le savoir alors qu'il vit en Bretagne maintenant qu'il a quitté cette région. Encore des questions qui s'enchaînent dans ma tête et auquel je n'ai aucunes réponses.

La fatigue me gagne et je ferme les yeux et je m'endors dans les bras de mon amoureux avec cette phrase en tête :

La vie nous réserve des surprises souvent douloureuses mais on se doit de les vaincre et de se confier aux personnes en qui on a confiance...

Le véritable amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant