Chapitre dix-neuf : Alexander

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Alexander Caruso se réveilla le lendemain matin avec un sourire satisfait aux lèvres. Les souvenirs de la nuit précédente étaient encore frais dans son esprit, chaque sensation gravée dans sa mémoire. Timothy avait pris l’initiative, glissant ses mains dans son pantalon et le masturbant avec une lenteur exquise qui l’avait emmené toujours à la limite de la frustration. Chaque mouvement de la main de Timothy était à la fois une torture douce et un plaisir intense, le laissant pantelant et désireux de plus.

Alexander se souvenait de chaque détail : le regard concentré de Timothy, la chaleur de sa main, et les vagues de plaisir qui le traversaient. À chaque fois qu’il pensait atteindre le point de non-retour, Timothy ralentissait, le laissant au bord du précipice. C’était une sensation exquise, mêlant frustration et extase, et Alexander n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi intense.

Les émotions qui l’avaient traversé étaient variées et profondes : désir, amour, tendresse, et une admiration immense pour Timothy. Savoir que c’était la première fois pour Timothy rendait chaque moment encore plus précieux. Lorsqu’ils s’étaient finalement relâchés, leurs corps tremblants de plaisir partagé, Alexander avait senti une vague de gratitude et d’amour l’envahir. Il savait qu’ils avaient encore tout leur temps, et cette lente progression rendait chaque moment encore plus spécial.

Plus tard dans la journée, alors qu’Alexander travaillait dans son bureau, il entendit des cris de colère dans les couloirs. Il se redressa, intrigué et inquiet, puis se leva pour ouvrir la porte et découvrir l’origine du vacarme. À sa grande surprise, il vit Timothy et un employé, Steve, prêts à en venir aux mains. Timothy était à la limite de l’explosion, ses yeux flamboyant de colère.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? » demanda Alexander d’une voix ferme en s’interposant entre les deux hommes.

« Alex, c’est cet idiot qui répand des rumeurs sur nous ! » s’exclama Timothy, les poings serrés.

« Calmez-vous, tous les deux, » ordonna Alexander. « Venez dans mon bureau, nous allons régler ça immédiatement. »

Ils entrèrent dans le bureau d’Alexander, l’atmosphère électrique. Alexander fit signe à Timothy et Steve de s’asseoir, essayant de garder son propre calme.

« Expliquez-moi ce qui se passe, » demanda Alexander, ses yeux passant de Timothy à Steve.

Steve prit une profonde inspiration avant de parler. « Des rumeurs circulent, monsieur. Des gens disent que vous et Timothy entretenez une liaison. Et que si cela se révéla être vrai, ce serait malsain vu votre différence d’âge. »

Avant qu’Alexander ne puisse répondre, Timothy se leva brusquement, son visage rouge de colère. « Et même si nous avions une relation, ça ne regarderait que nous ! »

Steve resta calme, mais ses paroles furent coupantes. « Ce n’est pas juste à propos de votre relation, Timothy. C’est la différence d’âge. C’est malsain. »

À ce moment-là, Timothy perdit totalement son sang-froid. Il bouscula Steve violemment, le faisant presque tomber de sa chaise. « Tu n’as aucune idée de ce que tu racontes ! » hurla Timothy.

Avant que la situation ne dégénère davantage, Alexander s’interposa, poussant doucement Steve vers la sortie. « Ça suffit, Steve. Sortez. »

Steve partit en marmonnant, laissant Alexander seul avec Timothy. Alexander se tourna vers Timothy, essayant de le calmer. « Timothy, calme-toi. Ce n’est pas la bonne façon de gérer ça. »

Mais Timothy, encore en colère, se dégagea de l’étreinte d’Alexander. « Je ne peux pas rester ici. J’ai besoin de prendre l’air. »

Avant qu’Alexander ne puisse répondre, Timothy sortit en trombe du bureau, claquant la porte derrière lui. Alexander se laissa tomber sur sa chaise, le cœur lourd. Il savait qu’ils allaient devoir trouver un moyen de naviguer dans cette situation, mais pour l’instant, il devait laisser Timothy se calmer.

Le reste de la journée passa dans une brume d’inquiétude pour Alexander. Il envoya plusieurs messages à Timothy, mais ne reçut aucune réponse. Tandis que la nuit tombait sur San Francisco, Alexander se demanda comment ils allaient surmonter cet obstacle. Il savait qu’ils devaient rester forts, mais il craignait que la pression extérieure ne soit trop difficile à supporter.

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