chapitre trente-sept : Alexander

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Alexander Caruso était assis près du lit d’hôpital de Timothy, ses mains serrant celles de son compagnon. Il regardait le visage endormi et blessé de Timothy, chaque contusion, chaque coupure le plongeant dans une douleur profonde et insondable. Les souvenirs de la nuit précédente tourbillonnaient dans son esprit, chaque instant gravé de manière indélébile dans sa mémoire.

Tout avait commencé si bien. La soirée en boîte de nuit avec leurs amis et collègues, l’ambiance détendue et joyeuse. Mais tout avait changé en un instant. Alexander se souvenait de l’anxiété croissante qu’il avait ressentie lorsque Timothy avait mis trop de temps à revenir à l’extérieur. Et puis, en sortant sur le parking, la vision de l’horreur l’avait frappé comme un coup de poing.

Timothy était allongé au sol, entouré de cinq hommes qui le frappaient sans relâche. Alexander avait senti une colère dévastatrice monter en lui, une rage qu’il n’avait jamais connue auparavant.

« Tim ! Non ! » avait-il hurlé, sa voix déchirant l’air nocturne.

Sans réfléchir, il s’était précipité vers la mêlée, ses poings serrés de rage. Chaque coup qu’il portait était imprégné de toute la force de son amour et de sa colère. « Espèces de connards ! Lâchez-le ! » criait-il, frappant de toutes ses forces.

Il se souvenait de chaque impact, de la résistance des corps sous ses coups. Chaque agresseur qu’il mettait à terre, chaque visage qu’il frappait était une tentative désespérée de protéger Timothy, de le sauver de cette violence insensée. Il se souvenait du bruit des os sous ses poings, du sang qui l’éclaboussait, mais il ne ressentait rien d’autre que la colère et la détermination.

Mark était à ses côtés, frappant avec la même détermination, la même fureur. Ensemble, ils avaient réussi à repousser les assaillants, mais la scène qui s’offrait à eux était insupportable. Timothy, allongé au sol, le visage en sang, chancelant à la limite de l’évanouissement.

La douleur dans le cœur d’Alexander était presque insoutenable. Voir Timothy, son amour, son tout, dans un tel état était une torture. Il s’était précipité à ses côtés, ses mains tremblantes alors qu’il prenait le visage de Timothy entre ses mains.

« Tim, mon Dieu, est-ce que ça va ? » demanda-t-il, sa voix brisée par l’émotion.

Timothy avait lever les yeux vers lui, ses larmes se mêlant au sang sur son visage. Il avait tenter de sourire, mais la douleur l’en avait empêché. « Je vais… je vais bien, Alex… »

« Non, tu ne vas pas bien. On doit t’emmener à l’hôpital, » répondit Alexander, ses yeux brillants de larmes.

Ils l'avaient aidé à se lever, mais Timothy était à peine conscient, ses jambes tremblantes, son corps prêt à s’effondrer. Alexander le soutenait de toutes ses forces, sentant la fragilité de Timothy dans ses bras. Chaque pas vers la voiture semblait une éternité, chaque instant une épreuve de plus.

En route vers l’hôpital, Alexander ressentait un mélange de rage, de douleur et de peur. La vision de Timothy, son amour, se faisant violemment frapper par cinq hommes plus forts que lui, était gravée dans son esprit. Il se souvenait de chaque coup, de chaque instant d’impuissance, et la colère bouillonnait en lui.

« Je suis tellement désolé, Tim, » murmura-t-il, sa voix pleine de remords. « Je n’aurais jamais dû te laisser seul. »

La douleur de voir Timothy dans cet état était presque insupportable. Chaque respiration, chaque gémissement de douleur de Timothy était un coup de poignard dans le cœur d’Alexander. Il se sentait responsable, coupable de n’avoir pas pu protéger la personne qu’il aimait le plus au monde.

Les médecins s’affairaient autour de Timothy, soignant ses blessures, vérifiant son état. Alexander restait là, serrant la main de Timothy, refusant de le lâcher. La douleur de voir son compagnon dans cet état, à la limite de l’évanouissement, le consumait de l’intérieur.

« Je t’aime, mon coeur, » murmura-t-il, ses larmes coulant librement. « Je suis tellement désolé. Je ferai tout pour te protéger, toujours. »

Timothy, malgré la douleur, serra faiblement la main d’Alexander. « Je t’aime aussi, amour, » murmura-t-il, sa voix faible mais pleine de détermination. « On est ensemble, et c’est tout ce qui compte. »

En fin de compte, Timothy était stabilisé et mis en observation. Alexander s’assit à ses côtés, tenant sa main, promettant de ne jamais le laisser seul à nouveau. La douleur, la culpabilité et l’amour se mêlaient en lui, mais il savait qu’ils surmonteraient cette épreuve ensemble.

« Je t’aime, » murmura Timothy, ses yeux se fermant doucement sous l’effet des sédatifs.

« Je t’aime aussi, mon amour, » répondit Alexander, ses larmes coulant librement. « Pour toujours. »

Alexander savait que cette nuit resterait gravée dans sa mémoire, mais il était déterminé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger Timothy et leur amour. Ils avaient surmonté tant d’épreuves, et ensemble, ils pouvaient affronter n’importe quel défi. Leur amour était leur force, et avec cette certitude, Alexander savait qu’ils pouvaient tout conquérir.

L'audace de nous aimer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant