L'audace de nous aimer

Chapitre vingt-deux : Timothy

Timothy Gage se sentait légèrement plus apaisé après sa conversation matinale avec Alexander. La journée s’annonçait plus calme, mais les doutes persistaient en arrière-plan de son esprit. Il savait que la route serait longue et semée d’embûches, mais la détermination d’Alexander et son amour indéfectible lui donnaient la force de continuer.

Après une journée de travail relativement tranquille, Timothy se rendit chez Alexander. Il appréciait ces moments où ils pouvaient se retrouver en privé, loin des regards et des rumeurs. Lorsqu’il arriva, Alexander l’accueillit avec un sourire chaleureux et un baiser doux, dissipant les dernières tensions de la journée.

« Je suis content que tu sois là, » dit Alexander en le prenant par la main pour l’entraîner vers le salon.

« Moi aussi, amour, » répondit Timothy avec un sourire sincère.

Ils s’installèrent confortablement sur le canapé, un verre de vin à la main. La lumière douce des lampes créait une ambiance intime et apaisante. Timothy se blottit contre Alexander, savourant la chaleur et la proximité.

« Parlons de ce que nous allons faire pour gérer la situation au bureau, » proposa Alexander. « Nous devons être plus discrets, mais aussi trouver un moyen de montrer que nous sommes professionnels et capables de séparer notre vie personnelle de notre travail. »

Timothy hocha la tête. « Je suis d’accord. Nous devons faire attention à ne pas nous retrouver seuls ensemble trop souvent au bureau. Peut-être devrions-nous éviter de déjeuner ensemble ou de nous retrouver dans des endroits où les autres pourraient nous voir. »

Alexander approuva. « Bonne idée. Nous pouvons aussi limiter nos échanges en dehors des réunions nécessaires et des moments où c’est professionnellement justifié. »

Timothy se sentit légèrement rassuré par ces plans. « Et pour les soirées, nous pouvons continuer à nous voir ici ou chez moi. Cela nous donnera le temps de nous retrouver sans attirer l’attention. »

Alexander acquiesça. « Exactement. Nous devons juste être prudents. Mais nous y arriverons. »

Ils continuèrent à discuter de diverses stratégies, élaborant des plans pour protéger leur relation tout en maintenant un environnement de travail professionnel. Plus ils parlaient, plus Timothy se sentait confiant quant à leur capacité à surmonter ces défis.

Après avoir terminé leurs verres de vin, ils se levèrent pour aller se coucher. Alexander prit Timothy par la main et l’emmena dans la chambre. Ils se déshabillèrent lentement, savourant chaque moment de cette intimité partagée. Timothy sentit une vague de désir l’envahir, mais aussi une profonde tendresse pour Alexander.

« Je t’aime, amour, » murmura Timothy en se glissant sous les draps.

« Je t’aime aussi, mon cœur, » répondit Alexander en l’enlaçant.

Ils s’endormirent, leurs corps pressés l’un contre l’autre, trouvant réconfort et sécurité dans cette proximité. Timothy se sentit apaisé, ses doutes dissipés par la chaleur et l’amour d’Alexander.

Le lendemain matin, Timothy se réveilla avant Alexander. Il resta un moment à observer son visage détendu, un sourire tendre aux lèvres. Il se sentait chanceux d’avoir trouvé quelqu’un comme Alexander, quelqu’un qui le comprenait et le soutenait malgré les obstacles.

En se levant, Timothy prépara le petit-déjeuner, espérant surprendre Alexander avec un moment agréable avant de commencer la journée. Lorsque ce dernier se réveilla et entra dans la cuisine, il fut accueilli par le doux parfum du café et des croissants frais.

« Merci, mon ange, » dit Alexander en l’embrassant doucement. « C’est une belle façon de commencer la journée. »

Timothy sourit. « Tout pour toi, amour. »

Ils partagèrent un petit-déjeuner tranquille, savourant ce moment de paix avant de se plonger dans le tumulte de leur quotidien. Tandis qu’ils se préparaient à quitter l’appartement pour aller au bureau, Timothy se sentit rempli d’espoir. Il savait que, malgré les défis à venir, leur amour était assez fort pour surmonter n’importe quelle tempête. Ensemble, ils pouvaient affronter tout ce que la vie leur réservait.