chapitre quarante-un : Alexander

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Alexander entra dans la cuisine en riant avec Mark, son humeur légère et détendue. Mais en un instant, la scène qui se déroulait devant lui fit basculer son monde. Il vit Timothy, plaqué contre la table, la lèvre rouge et gonflée, une morsure visible dans le cou, les yeux brillants, le souffle court. Et l’impensable : la main de son collègue posée sur les parties intimes de Timothy. Une vague de jalousie et de colère monta en lui, le rendant fou de rage.

« Dites-moi, je ne vous dérange pas ? » lança Alexander d’un ton menaçant, ses yeux brûlant de colère.

Steve recula légèrement, surpris par l’entrée d’Alexander. Timothy repoussa doucement son agresseur et se dirigea vers Alexander, tentant de calmer la situation. « Alex, ce n'est pas ce que tu crois. »

Mais avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit, Alexander, aveuglé par la colère et la jalousie, leva la main et gifla Timothy. Le bruit de la gifle résonna dans la cuisine. Timothy, sous le choc, posa sa main sur sa joue, ses yeux remplis de douleur et de confusion. Mais malgré la blessure profonde, il fit un pas en avant vers Alexander.

Alexander, enragé, attrapa Timothy par la gorge et le plaqua violemment contre la porte. « C’est ça que tu aimes ? Hein ! Réponds, Tim ! C’est ça que tu aimes ? Tu aimes quand c’est dur et brutal ! Ça t’excite ! »

Il l’embrassa durement, presque violemment, ses mots se transformant en une accusation passionnée. « C’est ça que tu veux ? Dis-le moi, Tim ! »

Timothy, les larmes coulant maintenant sur ses joues, tenta de se dégager, son cœur brisé par la réaction de l’homme qu’il aimait. Il ne pouvait pas comprendre comment les choses avaient dégénéré si rapidement. La douleur de la gifle se mêlait à celle de la trahison.

Soudain, Mark intervint, se précipitant pour séparer les deux hommes. « Stop ! Alex, arrête ça tout de suite ! » cria-t-il, sa voix pleine d’urgence. Il saisit le bras d’Alexander, le tirant en arrière avec force.

Alexander, toujours aveuglé par la colère, se laissa entraîner par Mark, ses poings serrés et son souffle rapide. Timothy, libéré de l’emprise d’Alexander, s’effondra presque, la main toujours sur sa gorge, les larmes coulant librement.

« Ça suffit ! Nous devons parler de ça sans violence, » insista Mark, son regard allant de l’un à l’autre. « Vous ne pouvez pas continuer comme ça. »

La tension dans la pièce était palpable, chaque respiration lourde de conflit et de douleur. Alexander fixait Timothy avec une intensité brûlante, ses yeux montrant un mélange de douleur, de trahison et de colère. Timothy, quant à lui, tentait de reprendre son souffle, sa voix légèrement éraillée par l’emprise qu’Alexander avait eue sur sa gorge.

Steve, sentant les regards se tourner vers lui, s’interposa entre eux, levant les mains en signe de paix. « C’est moi le fautif, pas Timothy. »

Alexander, encore sous le choc de ses propres actions, lança un regard assassin à Steve, ses poings serrés, prêt à en découdre. « Comment as-tu pu laisser ça arriver ?" hurla-t-il, sa voix déchirant l’air.

Sentant que la situation était sur le point de dégénérer à nouveau, Mark intervint rapidement, se plaçant entre eux. « Calmez-vous, tous les deux ! On doit discuter de ça sans en venir aux mains. »

La tension dans la pièce était palpable, chaque personne respirant difficilement, essayant de contrôler ses émotions. Alexander fixait Timothy avec une intensité brûlante, ses yeux montrant un mélange de douleur, de trahison et de colère.

« On doit aller ailleurs pour discuter. Ici, c’est trop tendu, » dit Mark, essayant de calmer les esprits.

Ils se dirigèrent tous les quatre vers une salle de réunion, chacun tentant de reprendre son calme. Alexander n’arrêtait pas de jeter des regards furieux à Timothy, la scène de ce qu’il avait vu tournant en boucle dans sa tête. Timothy, de son côté, essayait de comprendre comment expliquer la situation sans envenimer les choses.

Une fois dans la salle de réunion, la tension restait palpable. Alexander croisa les bras, se tenant à l’écart, ses yeux lançant des éclairs. Timothy prit une profonde inspiration, essayant de rassembler ses pensées.

« C’est lui qui m’a agressé, » reprit Timothy, sa voix toujours éraillée. « Il m’a plaqué contre la table et m’a embrassé de force. Je n’ai rien fait pour provoquer ça, Alex. »

Steve, sentant les regards se tourner vers lui, baissa la tête. « C’est vrai. C’est moi le fautif. J’ai… des sentiments pour Timothy et je ne savais pas comment les gérer. Je suis désolé. »

Mark, essayant de calmer les esprits, prit la parole. « D’accord, nous avons besoin de comprendre la situation et de trouver une solution. Mais nous ne devons pas laisser cette colère nous détruire. »

Alexander serra les poings, luttant pour maîtriser sa colère. « Je ne veux plus jamais te voir approcher Timothy, compris ? » dit-il d’une voix glaciale, s’adressant à Steve.

Steve hocha la tête, visiblement honteux. « Je comprends. Je suis désolé, vraiment. »

Mark se tourna vers Alexander, son regard plein de reproches mais aussi de compréhension. « Alex, tu dois te calmer et réfléchir à ce qui vient de se passer. Timothy n’a rien fait de mal. »

Alexander, encore sous le choc de ses propres actions, commença à réaliser l’ampleur de ce qu’il avait fait. Ses épaules s’affaissèrent légèrement, et il lança un regard rempli de regret à Timothy. « Tim, je… je suis désolé. Je ne sais pas ce qui m’a pris. »

Timothy, les yeux encore brillants de larmes, hocha lentement la tête. « C’était une réaction horrible, Alex. Tu ne peux pas me traiter comme ça. »

Alexander s’approcha lentement de Timothy, ses yeux montrant une sincère douleur et regret. « Je sais, Tim. Je suis vraiment désolé. Je t’aime et je ne veux jamais te faire de mal. »

Ils restèrent ainsi, dans un silence tendu, chacun essayant de reprendre son calme et de trouver un moyen de surmonter cette nouvelle épreuve. Leur amour était fort, mais les défis continuaient de se dresser sur leur chemin, exigeant d’eux une force et une résilience toujours plus grandes.

L'audace de nous aimer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant