Sans titre
2e poème, 3e texte
Je vis cette ombre que le spleen dévore
Hantant de sa présence les grouillantes peuplades
Reliquat qui seul dans l'épouvante s'évade
Et dans la douce violence de sa vivante mort.
Et comme le maccab dans ses suaires enroulé
Se contorsionne dans ses râles et rivières salines
Et aspirant à trouver dans ses azurs éthérés
Une correspondance ou une complainte divine
Ainsi que le quidam sur son dernier bûcher
Cherchant en vain l'absolution indéfinie
Pour la méphitique peuplade échapper
Va donc en solitaire, nouveau Moi à l'agonie !
Nyx alanguie
(4e texte, 3e poème)
La veille encore, à l'orée du vaste soir,
A l'heure où rougit tel un bel encensoir
L'orbe assommée, lentement je te vis défaillir.
Je trouvais des sourires, je trouvais des soupirs
Dans les vallées clairsemées de nos oraisons.
Couché dans les tapis de la bucolique saison
Je berçais ton buste épuisé, languissant, de ma main
Et je palpais ton ombre blanche qui partirait au matin.
Examen de février 2021
contraintes multiples : écriture d'inspiration romantique
Tableau de base choisi : "Femme devant le coucher de soleil", Friedrich
Au pied des larges plaines, dans les remparts perdus
Au pied des vastes coteaux et des étendues claires
Je mets mon âme à genoux. O nature fière !
Ecoutes l'obscure clarté de mon esprit fourbu.
J'hume la rumeur de ton humeur altière
Ah ! Journée fraîche, colorée comme le sentiment
Du mourant dispersant tout son sang dans l'hiver !
La chaleur de tes bras vaut celle de mille vivants.
Je vois l'ombre d'une tête connue, corrompue
Par mon égo ronceux tel des noirs sous-bois
Je boirai encore le refuge de cette image rompue
Encore une fois, dans le soir se fanant comme moi.
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Délires linguistiques
PoetrySans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...