Mes collages de rêves métaphysiques traînent le pied
Mes nuisances partent en vacances médicamenteuses
Au fond des logorrhées de mon gyrus denté.
L'antéchrist joue aux quilles d'amygdales cotonneusesJ'erre dans les jungles urbaines de grandeurs calcinées
Plonge mes mains dans l'argile de mes sentiments vains
Qui érigent toujours des fiduciaires clartés
Qui montent en sillonnant les boulevards d'étainSous les sibilantes fumées des soirs d'apoplexie
Je cherche des âmes plus tristes aux masques de Charlot
Mais les sociétés ont revendu l'empathie
Dans les gris concertos des ruelles-perlotsLes lycanthropes errants sont tous cachés en ville
Où ils brident leur folie chinée en vente au gros
Les clochards éveillés entonnent les vigiles
Sous les portails grillés et les mines de cargotS'enfonçant un peu plus sur l'asphalte incendiaire.
Quand mon esprit vogue sur les nefs et les galées
Je rejoue le même disque loin de ces poudrières
Qui tâtonnent le spleen des rues de Bock et d'acierPourrai-je porter mon cogue loin des artères bondées
Comme des vaisseaux ennemis et cholestérolés ?
Je serai Vendredi sur son île reculée
Et je jouerai aux rêves qu'Eole a emportés
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Délires linguistiques
PoesíaSans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...