La vapeur s'étendait sur mon chef nébuleux.
La carcasse empesée d'un augural arroi
En parabole dans cette glèbe aux abois
Glissait. Les pacages respiraient les adieux.La pestilence rôdait sur les froids essieux
Les manicles manipulaient le désarroi.
Mon corps-freluquet gesticulait sous mon Moi
Le sang des rivières nettoyant les bigleuxEt de mon siège bas l'univers empestait.
Puis le ciel remuait en indistincts rejets
Et mon balluchon vibrait, tout rempli d'épines
Que les vignes me semblaient calmes et vivantes !
Au loin je vis bien tôt la fabrique aux crevantes
Où l'on me vide telle une tumeur maligne.°°°
Tout bêtement, un sonnet marotique.
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Délires linguistiques
PoetrySans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...